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EuroTournoi : Nantes au bout du bout, Moscou régénéré

Eurotournoi

vendredi 23 août 2019 - © François Dasriaux

 7 min 1 de lecture

Si le premier match de la 2° journée avait vu un réveil très efficace de l’équipe de Moscou face au Benfica, c’est le deuxième match de la journée, le match phare qui a tenu en haleine tout le Rhenus pendant 60 minutes. Face à ces surprenants norvégiens d’Elverum, Nantes a sué sans et eau pour arriver à inverser la tendance d’un match dominé pendant 50 minutes par les Nordiques. Au final une victoire 35-32 qui s’est dessinée dans les 2 dernières minutes de match et un match demain face aux Hongrois de Szeged qui va valoir le poids d’une finale dominicale.

A Strasbourg

Nantes a souffert plus qu'attendu
Face à Elverum, Nantes a pioché longtemps avant enfin de trouver la bonne carburation défensive et heureusement que le nouveau portier Emil Nielsen à comblé les trous longtemps. Sans cela le « H » ne serait pas en position de défier Szeged pour une finale après avoir compté jusqu'à 7 buts de retard sur les Norvégiens. Certes, les absences de Rock Feliho et Dragan Pechmalbec ont largement affaibli le potentiel défensif de la bande d’Alberto Entrerrios, mais il y a quand même pas mal de travail pour caler tout ce beau monde.

Déjà séduisants la veille, les joueurs d’Elverum vont d’entrée montrer qu’ils entendaient rester sur le même tempo et Nantes va en faire les frais. Si le match va être à peu près équilibré pendant 10 minutes, la suite allait être compliquée et surtout au bénéfice de Norvégiens toujours aussi insaisissables en attaque. Une leçon d’engagement – désengagement et retour dans l’espace libre. Le tout au service d’une circulation de balle impeccable et la défense nantaise jouait souvent plus les moulins à vent que les destructeurs de jeu. Elverum compilait une vraie science du jeu placé avec une capacité à utiliser le moindre ballon lâché en route par les Nantais ou arrêté par un Emil Imsgard, titulaire du poste chez les U21 norvégiens et très à son aise dans ce match. Heureusement qu’Emil Nielsen arrivait lui aussi à dominer régulièrement les tireurs d’Elverum, sinon l’avalanche aurait pu tomber et bien tomber sur les têtes ligériennes. Rok Ovnicek ne trouvait pas trop sa place, Alexandre Cavalcanti (Photo ci-dessus) était un peu trop jeune pour endosser les responsabilités défensives demandées et si Agustinussen apportait aussi bien en attaque qu’en défense, il fallait que Nantes s’appuie sur sa relation Minne – Tournat ou Buric pour ne pas lâcher vraiment l’affaire en première période.

On se disait que la fatigue des deux matches en deux jours allait rattraper la belle cohorte de jeunes d’Elverum. Le début de seconde période infirmait tout cela et c’était les Nordiques qui appuyaient clairement sur l’accélérateur sans que Nantes puisse y opposer grand-chose. Menés de 7 buts à la 33°, les Nantais allaient enfin sortir de leur torpeur défensive et surtout enfin trouver de quoi mettre en place un peu de jeu rapide. Il fallait presque 15 minutes pour Nantes refasse enfin surface et revienne dans la bataille pour cette place en finale dimanche, une défaite aurait enterré tous leurs espoirs. Kiril Lazarov (Photo ci-dessous) mettait enfin sa fabuleuse main gauche en route. Rok Ovnicek réglait son jeu sur celui de ses partenaires et montrait qu’il pourrait être une bonne pioche et Nicolas Tournat était totalement intenable en pivot, trop puissant, trop technique et trop vite pour une défense centrale norvégienne aux abois face à lui. Mais Gudjonsson sur son aile droite, Langass sur la base arrière et Sandell sur quelques coups de sa patte gauche si précise allaient retarder autant que faire ce peu la prise de pouvoir nantaise. Il va falloir attendre les 2 dernières minutes pour voir Valero Rivera emboîter le pas de Kiril Lazarov avec un doublé entrecoupé d’un dernier arrêt d’Emil Nielsen en réussite sauf que les tirs d’aile. Nantes avait fait le boulot mais que cela fut dur face à cette équipe d’Elverum dont on espère qu’elle ne jouera pas la place 5-6 dimanche dans l’anonymat d’un premier match dominical tant ses joueurs auront emballé les spectateurs du Rhenus par leur qualité et la fraîcheur de leur jeu.

Le diaporama du match par Fabien Jordhery



NANTES 35
ELVERUM 32

➤ Mi-temps: 13-18.
Arbitres : MM. Christmann et Iltis.

NANTES : Niesen (13 arrêts dont 0/3 pen.) au but.
Joueurs : Ovnicek 3/3, Buric 2/4, Nyokas 0/4, Rivera 7/11 dont 3/4 pen., Cavalcanti 4/5, Augustinessen 1/1, Tournat 5/6, Feliho, Minne 2/7, Lazarov 7/11 dont 4/4 pen., Balageur 1/2, Briet 1/1, Damatrin 2/3, Petraud 0/1.
Entraîneur : Alberto Entrerrios

ELVERUM : Fries (1/2 pen) et Imsgard (18/52 dont 0/6 pen.) au but.
Joueurs : D. Linderud, Boysen, Blonz 3/5, Peterssen S. 3/4, Sandel 3/7, Solstad 5/5, Orsted, Burud 0/4, Langaas 3/3, Fredriksen 2/4, Henneberg 7/9 dont 2/2 pen., Grondah 0/2, Gudjonsson 7/9 dont 1/1 pen., Magnus 1/3.
Entraîneur : Michael Apelgren.

Moscou retrouve un peu de son passé
On ne sait pas vraiment ce qu’il s’est passé entre hier et aujourd’hui du côté de Moscou. On en a quand même une petite idée à la tête des mauvais jours qu’avait Vladimir Maximov au sortir de la défaite face à Montpellier. La reprise en main du coach russe a dû être assez sèche et sans pitié. Toujours est-il que face au Benfica on vu une équipe de Tchekhov beaucoup sure dans son jeu et beaucoup plus impliquée physiquement aussi bien défensivement qu’offensivement.

Après il n’y a pas eu révolution dans le jeu des Russes. Les ailiers sont toujours coincés au coin de corner en attaque placée sans bouger un orteil. Les arrières se lancent toujours dans une série de croisés qui amène un shoot ou une recherche du pivot et très exceptionnellement un décalage à l’ailier qui à la chance d’être du bon côté de jeu. Assez ancien et attendu de la part d’une équipe russe qui déroule ce jeu depuis maintenant presque deux décennies. Mais quand c’est fait avec justesse et dynamisme, cela marche encore bien souvent. Face à des Lisboètes au jeu beaucoup plus varié mais aussi par moment imprécis ce qui va engendrer une belle moisson de balles perdues, Moscou a mis un gros quart d’heure à jauger les forces et les faiblesses adverses avant de mettre le rouleau compresseur en route, et petit à petit prendre ses aises au score.

+3 à la pause et la machine russe ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Furtsev  intenable en pivot et gavé de bons ballons. Kiselev (Photo ci-dessus) qui trouve les espaces avec son bras gauche et pour finir le tableau noir pour Benfica, Grushko qui est particulièrement efficace dans les buts. L’addition va vite se corser jusqu’à atteindre 8 buts à la 45°. La messe était dite et malgré un joli show signé Petar Djordjic aidé par un Kevynn Nyokas (Photo ci-dessous) malgré un petit retard à l’allumage pour le gaucher tricolore, vont arrêter l’hémorragie mais sans jamais relancer quoi que ce soir côté Benfica. Tchekhov est encore dans la course pour éventuellement atteindre la finale, mais il faudrait un Montpellier particulièrement dispendieux qui concéderait une défaite de 8 buts à Montpellier demain, et cela on a un peu de mal à le croire, même si Benfica a montré du talent mais aussi un peu trop de déperdition dans son jeu pour pouvoir challenger le MHB à ce point-là !

MOSCOU 34
BENFICA LISBONNE 27

➤ Mi-temps: 17-14.
Arbitres : MM. Carmaux et Mursch.

MOSCOU : Pavlenko (9 arrêts dont 2 pen.) et Grushko (8 arrêts dont 1 pen.) au but.
Joueurs : Santalov 1/3, Kiselev 10/14 dont 4/5 pen., K. Kotov 3/3, Andreev 0/1, Kuretkov, A. Kotov 2/6, Ostashchenko 1/3, Karlov 4/4, Kornev 2/2, Strushinsky 1/1, Vasiliev 1/2, Furtsev 3/4, Maslennikov 1/1, Kamenev 1/3, Kosorotov 4/7.
Entraîneur : Vladimir Maximov.

BENFICA LISBONNE : Espinha (8 arrêts), Capdeville (5 arrêts) et Ristovski au but.
Joueurs : Carvalho 0/1, Hebo, Seabra 2/5, Pais 2/4, R. Toft Hansen 1/1, K. Nyokas 2/5, Moreira 3/5 dont 1/1 pen., Moreno 2/3, Pesqueira 1/1, Tavares, Molina 1/2, Martins 1/2, Grilo 3/6, Vidrago 1/3, Djordjic 7/15 dont 1/4 pen., Pereira 1/2, Neves.
Entraîneur : Carlos Resende.

Le diaporama du match par Fabien Jordhery



EuroTournoi : Nantes au bout du bout, Moscou régénéré 

Eurotournoi

vendredi 23 août 2019 - © François Dasriaux

 7 min 1 de lecture

Si le premier match de la 2° journée avait vu un réveil très efficace de l’équipe de Moscou face au Benfica, c’est le deuxième match de la journée, le match phare qui a tenu en haleine tout le Rhenus pendant 60 minutes. Face à ces surprenants norvégiens d’Elverum, Nantes a sué sans et eau pour arriver à inverser la tendance d’un match dominé pendant 50 minutes par les Nordiques. Au final une victoire 35-32 qui s’est dessinée dans les 2 dernières minutes de match et un match demain face aux Hongrois de Szeged qui va valoir le poids d’une finale dominicale.

A Strasbourg

Nantes a souffert plus qu'attendu
Face à Elverum, Nantes a pioché longtemps avant enfin de trouver la bonne carburation défensive et heureusement que le nouveau portier Emil Nielsen à comblé les trous longtemps. Sans cela le « H » ne serait pas en position de défier Szeged pour une finale après avoir compté jusqu'à 7 buts de retard sur les Norvégiens. Certes, les absences de Rock Feliho et Dragan Pechmalbec ont largement affaibli le potentiel défensif de la bande d’Alberto Entrerrios, mais il y a quand même pas mal de travail pour caler tout ce beau monde.

Déjà séduisants la veille, les joueurs d’Elverum vont d’entrée montrer qu’ils entendaient rester sur le même tempo et Nantes va en faire les frais. Si le match va être à peu près équilibré pendant 10 minutes, la suite allait être compliquée et surtout au bénéfice de Norvégiens toujours aussi insaisissables en attaque. Une leçon d’engagement – désengagement et retour dans l’espace libre. Le tout au service d’une circulation de balle impeccable et la défense nantaise jouait souvent plus les moulins à vent que les destructeurs de jeu. Elverum compilait une vraie science du jeu placé avec une capacité à utiliser le moindre ballon lâché en route par les Nantais ou arrêté par un Emil Imsgard, titulaire du poste chez les U21 norvégiens et très à son aise dans ce match. Heureusement qu’Emil Nielsen arrivait lui aussi à dominer régulièrement les tireurs d’Elverum, sinon l’avalanche aurait pu tomber et bien tomber sur les têtes ligériennes. Rok Ovnicek ne trouvait pas trop sa place, Alexandre Cavalcanti (Photo ci-dessus) était un peu trop jeune pour endosser les responsabilités défensives demandées et si Agustinussen apportait aussi bien en attaque qu’en défense, il fallait que Nantes s’appuie sur sa relation Minne – Tournat ou Buric pour ne pas lâcher vraiment l’affaire en première période.

On se disait que la fatigue des deux matches en deux jours allait rattraper la belle cohorte de jeunes d’Elverum. Le début de seconde période infirmait tout cela et c’était les Nordiques qui appuyaient clairement sur l’accélérateur sans que Nantes puisse y opposer grand-chose. Menés de 7 buts à la 33°, les Nantais allaient enfin sortir de leur torpeur défensive et surtout enfin trouver de quoi mettre en place un peu de jeu rapide. Il fallait presque 15 minutes pour Nantes refasse enfin surface et revienne dans la bataille pour cette place en finale dimanche, une défaite aurait enterré tous leurs espoirs. Kiril Lazarov (Photo ci-dessous) mettait enfin sa fabuleuse main gauche en route. Rok Ovnicek réglait son jeu sur celui de ses partenaires et montrait qu’il pourrait être une bonne pioche et Nicolas Tournat était totalement intenable en pivot, trop puissant, trop technique et trop vite pour une défense centrale norvégienne aux abois face à lui. Mais Gudjonsson sur son aile droite, Langass sur la base arrière et Sandell sur quelques coups de sa patte gauche si précise allaient retarder autant que faire ce peu la prise de pouvoir nantaise. Il va falloir attendre les 2 dernières minutes pour voir Valero Rivera emboîter le pas de Kiril Lazarov avec un doublé entrecoupé d’un dernier arrêt d’Emil Nielsen en réussite sauf que les tirs d’aile. Nantes avait fait le boulot mais que cela fut dur face à cette équipe d’Elverum dont on espère qu’elle ne jouera pas la place 5-6 dimanche dans l’anonymat d’un premier match dominical tant ses joueurs auront emballé les spectateurs du Rhenus par leur qualité et la fraîcheur de leur jeu.

Le diaporama du match par Fabien Jordhery



NANTES 35
ELVERUM 32

➤ Mi-temps: 13-18.
Arbitres : MM. Christmann et Iltis.

NANTES : Niesen (13 arrêts dont 0/3 pen.) au but.
Joueurs : Ovnicek 3/3, Buric 2/4, Nyokas 0/4, Rivera 7/11 dont 3/4 pen., Cavalcanti 4/5, Augustinessen 1/1, Tournat 5/6, Feliho, Minne 2/7, Lazarov 7/11 dont 4/4 pen., Balageur 1/2, Briet 1/1, Damatrin 2/3, Petraud 0/1.
Entraîneur : Alberto Entrerrios

ELVERUM : Fries (1/2 pen) et Imsgard (18/52 dont 0/6 pen.) au but.
Joueurs : D. Linderud, Boysen, Blonz 3/5, Peterssen S. 3/4, Sandel 3/7, Solstad 5/5, Orsted, Burud 0/4, Langaas 3/3, Fredriksen 2/4, Henneberg 7/9 dont 2/2 pen., Grondah 0/2, Gudjonsson 7/9 dont 1/1 pen., Magnus 1/3.
Entraîneur : Michael Apelgren.

Moscou retrouve un peu de son passé
On ne sait pas vraiment ce qu’il s’est passé entre hier et aujourd’hui du côté de Moscou. On en a quand même une petite idée à la tête des mauvais jours qu’avait Vladimir Maximov au sortir de la défaite face à Montpellier. La reprise en main du coach russe a dû être assez sèche et sans pitié. Toujours est-il que face au Benfica on vu une équipe de Tchekhov beaucoup sure dans son jeu et beaucoup plus impliquée physiquement aussi bien défensivement qu’offensivement.

Après il n’y a pas eu révolution dans le jeu des Russes. Les ailiers sont toujours coincés au coin de corner en attaque placée sans bouger un orteil. Les arrières se lancent toujours dans une série de croisés qui amène un shoot ou une recherche du pivot et très exceptionnellement un décalage à l’ailier qui à la chance d’être du bon côté de jeu. Assez ancien et attendu de la part d’une équipe russe qui déroule ce jeu depuis maintenant presque deux décennies. Mais quand c’est fait avec justesse et dynamisme, cela marche encore bien souvent. Face à des Lisboètes au jeu beaucoup plus varié mais aussi par moment imprécis ce qui va engendrer une belle moisson de balles perdues, Moscou a mis un gros quart d’heure à jauger les forces et les faiblesses adverses avant de mettre le rouleau compresseur en route, et petit à petit prendre ses aises au score.

+3 à la pause et la machine russe ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Furtsev  intenable en pivot et gavé de bons ballons. Kiselev (Photo ci-dessus) qui trouve les espaces avec son bras gauche et pour finir le tableau noir pour Benfica, Grushko qui est particulièrement efficace dans les buts. L’addition va vite se corser jusqu’à atteindre 8 buts à la 45°. La messe était dite et malgré un joli show signé Petar Djordjic aidé par un Kevynn Nyokas (Photo ci-dessous) malgré un petit retard à l’allumage pour le gaucher tricolore, vont arrêter l’hémorragie mais sans jamais relancer quoi que ce soir côté Benfica. Tchekhov est encore dans la course pour éventuellement atteindre la finale, mais il faudrait un Montpellier particulièrement dispendieux qui concéderait une défaite de 8 buts à Montpellier demain, et cela on a un peu de mal à le croire, même si Benfica a montré du talent mais aussi un peu trop de déperdition dans son jeu pour pouvoir challenger le MHB à ce point-là !

MOSCOU 34
BENFICA LISBONNE 27

➤ Mi-temps: 17-14.
Arbitres : MM. Carmaux et Mursch.

MOSCOU : Pavlenko (9 arrêts dont 2 pen.) et Grushko (8 arrêts dont 1 pen.) au but.
Joueurs : Santalov 1/3, Kiselev 10/14 dont 4/5 pen., K. Kotov 3/3, Andreev 0/1, Kuretkov, A. Kotov 2/6, Ostashchenko 1/3, Karlov 4/4, Kornev 2/2, Strushinsky 1/1, Vasiliev 1/2, Furtsev 3/4, Maslennikov 1/1, Kamenev 1/3, Kosorotov 4/7.
Entraîneur : Vladimir Maximov.

BENFICA LISBONNE : Espinha (8 arrêts), Capdeville (5 arrêts) et Ristovski au but.
Joueurs : Carvalho 0/1, Hebo, Seabra 2/5, Pais 2/4, R. Toft Hansen 1/1, K. Nyokas 2/5, Moreira 3/5 dont 1/1 pen., Moreno 2/3, Pesqueira 1/1, Tavares, Molina 1/2, Martins 1/2, Grilo 3/6, Vidrago 1/3, Djordjic 7/15 dont 1/4 pen., Pereira 1/2, Neves.
Entraîneur : Carlos Resende.

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