Vingt-et-unième minute lundi soir, le choc entre le Suisse Tynowski et Wesley Pardin a laissé le gardien de buts au sol, le joueur suisse étant retombé involontairement sur le genou droit du portier tricolore. L'Aixois qui avait confirmé son excellent début de saison en club par notamment une prestation de haut niveau face à la Norvège, n'a pas mis bien longtemps à réaliser que la blessure était grave. Ce mardi soir, le docteur Pierre Sébastien a participé au point presse de l'équipe de France. Le médecin a confirmé l'étendue du mal sans pour autant en préciser la nature. « Au niveau de la lésion, ce n'est pas terrible, effectivement, c'est une grosse lésion du genou on suspecte malheureusement un peu le pire. On a passé une IRM, on n'a pas encore les images, je suis un petit peu gêné pour vous en donner les résultats. Mon impression est qu'il y a rupture du ligament, on va attendre la confirmation. On s'est battu toute la journée pour le faire rentrer le plus rapidement possible en France, pour qu'il puisse commencer les soins dans son club. » Pour Wesley qui à 31 ans vivait en Egypte sa 2ème compétition officielle chez les A après l'Euro 2020, c'est une amère déception. D'autant que si la rupture ligamentaire est confirmée, il ne pourra pas éviter l'opération et derrière de longs mois de rééducation. Coup dur pour les Bleus mais aussi pour le club du PAUC qui dans le sillage de son gardien avait effectué une excellente 1ère partie de championnat. D'ailleurs le club aixois va très certainement devoir examiner la nécessité de renforcer le poste et trouver un joker aux côtés du Danois Hansen. 

Wesley Pardin sera remplacé dans les 16 par Yann Genty. Le staff a par ailleurs appelé Rémi Desbonnet (dixit Guillaume Gille) "au soutien du binôme déjà présent". Le Nîmois a été préféré au Montpelliérain Kévin Bonnefoi qui était présent lui aussi en début de stage. « Ce qui a prévalu ? répond le coach tricolore, ce sont tout simplement les références que Rémi a depuis de nombreuses saisons en Starligue, il a participé aux divers rassemblements que nous avons organisés et on a pu apprécier quel garçon c'était et c'est aussi pour cela qu'on a fait appel à lui.. » Le portier nîmois devra satisfaire à au moins deux tests PCR pour avoir l'opportunité d'entrer dans la bulle sanitaire.