Buts à 9 mètres ou 7 mètres ? Les argentins ont choisi la seconde solution pour essayer d'endiguer la puissance de Marzo ou de Capote. Le choix de faire la faute va leur profiter, Maciel stoppant le 7 mètres de Youssef Ali (5-2, 9°). Peu mobiles, les qataris sont dépassés par la fougue des bleu ciel, obligeant Valero Rivera à très vite poser son temps mort (7-3, 11°). Mais rien n'y fait. Les qataris stagnent et les argentins dont un bon Federico Pizzaro (7/9) trouvent facilement les solutions et enquillent (9-3, 14° / 11-4, 18°). Réduits à attendre les 7 mètres (7) et les supériorités numériques (4), les hommes de Rivera recollent au score avant la pause (13-12).

Frankis Marzo ramène le Qatar dès la reprise. Le mano à mano peut démarrer. Si Youssef Benali fait le ménage devant et derrière, ça ne suffit pas. Replis à deux à l'heure, défense avec semelles de plomb, tout le monde est poussif au Qatar, sauf un super Frankis Marzo (8/13, photo ci-dessous) et l'infatigable Benali. +4, +1, +2, l'Argentine reste devant mais cède lentement mais sûrement, la lourdeur qatari se transformant en puissance. Mauvaises passes, passages en force, cafouillages en série, l'Argentine rate son final et s'incline d'un but.

Le Japon conclut sur une victoire
C'est le 4ème but de Tatsuki Yoshino (9/10 au final) qui envoie le Japon loin devant (6-10, 17°). Ecart qui va s'amplifier jusqu'à l'entrée d'un money time sans suspense (20-28, 53°). Pas plus efficaces à 9 mètres (11/26) qu'aux abords de la zone (5/12), les bahreinis (Husain Alsayyad 5/9) auront buté sur une défense nippone verrouillée par Iuta Iwashita (14 arrêts à 40%). Le Bahrein quitte le mondial avec une victoire au compteur (sur le Congo 34-27). Avec ce succès, le Japon double son capital (victoire sur l'Angola 30-29) et sauve l'honneur du pays du soleil levant.