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Aix, Nîmes et Toulouse retrouveront Nantes !

Europe

mardi 28 septembre 2021 - © Yves Michel

 13 min 23 de lecture

C'est la soirée parfaite pour les trois clubs français engagés en Ligue Européenne. Aucun n'a perdu son duel du match retour et Aix qui a donné une leçon aux Norvégiens d'Arendal (40-22), Nîmes qui est allé faire match nul à Moscou (29-29) et Toulouse qui s'est imposé à Malmö (25-29) rejoignent Nantes qui attend sereinement le début de la phase de groupe. Quatre clubs de Starligue encore en course à ce stade de la compétition, c'est un régal et une belle reconnaissance pour le championnat français !

 

C’est un scénario parfait. Et tout ce qui avait été espéré, a fini par se réaliser puisque les trois clubs qui souhaitaient encore ce mardi obtenir un billet pour la phase de groupes de la Ligue Européenne ont rempli leur mission. Dès jeudi, chacun connaîtra le sort ou plutôt la poule qui lui est attribuée, avec sa composition et surtout l’assurance d’occuper les longues semaines d’hiver puisque dès le 19 octobre et jusqu’au 8 mars de l’année prochaine, un rendez-vous viendra hebdomadairement se rajouter au programme. 

 

Si Toulouse et Nîmes s’étaient constitués un matelas capitonné dès l’aller avant d’effectuer un long déplacement, pour les uns en Suède (+6), pour les autres en Russie (+7), tout était à écrire pour Pays d’Aix

 

Et ce qui est réjouissant, c’est que les Provençaux ont soigné le style et même s’ils ont mis une vingtaine de minutes à trouver la mesure de leur adversaire, une fois que les chevaux ont été lâchés et qu’aucune bride ne les retenait, ils se sont montrés irrésistibles. 

 

Le premier quart d’heure était accroché. Les deux gardiens s’illustrant chacun dans sa cage. Avec 10 arrêts, Alejandro Romero avait enflammé le public et sécurisé ses partenaires. Arendal avait beaucoup tenté et s’était soit cassé les dents sur le portier cubain du PAUC, soit fait preuve d’une incroyable maladresse. Matic affichait à la pause, 25% de réussite au tir, Gjermundnes, 29%, Rammel 33%. Les Aixois eux, avaient tourné autour du sujet avant de faire sauter le verrou. Après un temps mort posé par Thierry Anti, Romain Lagarde et Gabriel Loesch (notre photo de tête) par deux fois et Mathieu Ong ont fait la différence. Au retour des vestiaires, le PAUC menait de trois longueurs mais très sincèrement, pas grand monde ne prédisait ce qui allait se passer en 2ème période. C’est simple. Les Norvégiens n’ont pas touché terre durant 30 minutes. Ils ont été privés de ballon en attaque, secoués comme des cocotiers en défense, bref, pour eux, une véritable avanie. Après seulement 5 minutes, les Aixois en avaient rajouté 4 de plus, à la 40ème, l’écart était le même en leur faveur (+7). Et comme cela ne suffisait pas, un joueur a volé plus haut que tout le monde. Et le symbole est fort. Boudé par Limoges qui n’a rien fait pour le retenir, Micke Brasseleur arrivé en Provence il y a à peine 15 jours, a prouvé que son bras gauche était une arme fatale. En seulement quatre minutes, l’ancien Tremblaysien a conforté Thierry Anti dans son choix de l’avoir fait venir. Quatre minutes… quatre buts pour qu’à l’amorce du dernier quart d’heure, le tableau d’affichage marque un +10 pour le PAUC (26-16). Arendal n’avait inscrit que trois buts depuis le début de cette seconde mi-temps ! Et pour que la fête soit encore plus belle et chargée d’émotion, c’est Brasseleur qui va signer la dernière réalisation provençale. 40ème but couronnement d’un bel élan collectif d’une formation qui a déjà oublié son revers à Chambéry et qui pense déjà à la réception de Nantes, ce samedi. 

 

PAUC - OIF ARENDAL            40 - 22   (mi-temps: 16-13)

Arbitres:   Fabian Baumgart & Sascha Wild (All)

Evolution du score:   1-1 (5) 4-4 (10) 7-6 (15) 10-10 (20) 13-11 (25) 16-13 (MT) 21-14 (35) 22-15 (40) 26-16 (45) 31-18 (50) 35-20 (55) 40-22 (FIN)

Pays d'Aix UC:  Romero (17a dt 2/2 à 7m/35) , Zahaf (2a/6)- Cabanes (3/4), Kristjansson (6/9), Ong (4/5 dt 1/1 à 7), Lagarde (4/6), Pecina, Loesch (6/7), Filipovic (1/1), Accambray (4/5), Konan (0/1), Tarrafeta (4/5), Clarac (0/1), Claire (2/3), Brasseleur (6/8), Racic  (0/1)

 

 Le Fénix avait sans doute besoin de quitter le confort de la ville rose pour réagir collectivement. Trois jours après la déroute subie à domicile face à Nancy, il ne fallait pas sombrer dans la morosité et l’air de la Suède pouvait s’avérer vivifiant. Si la mise en route a encore été poussive avec de nombreuses maladresses et mauvais choix, les Toulousains qui avaient décidé de ne pas tenir compte de l’avance du match aller, ont fait le break après 10 minutes. Et même si leur agressivité a été souvent sanctionnée, ils ont tenu Malmö en respect. Avec 4 buts de mieux à la pause, ils pouvaient voir venir et se montrer plus sereins. C’est tout le contraire qui va se produire. Dans ce début de 2ème mi-temps, Toulouse est retombé dans ses travers. Manque de clarté dans les intentions, gaspillage de ballons, absence de lucidité, il n’en fallait pas plus aux Suédois pour recoller au score. Un 5-1 en 5 minutes et tout était à refaire (19-19). Heureusement que personne n’avait encore touché à la cagnotte acquise une semaine plus tôt au Palais des Sports ! Seul à faire preuve de régularité, Robin Cantegrel dans ses cages. Le transfuge du Vardar a été sollicité 60 minutes durant et a rendu des états de service très équilibrés. Six parades en 1ère, neuf en seconde. C’est d’ailleurs après deux sauvetages consécutifs de son gardien que le Fénix a relancé la mécanique. Et remis de la distance avec Erwin Feuchtmann à la manœuvre. Jusqu’au bout, Cantegrel sera vigilant et si Erick Balenciaga (notre photo) s’est montré plus discret dans le dernier quart d’heure qu’il ne l’avait été jusque-là, Edouard Kempf a trouvé l’énergie de finir le boulot. D’ici le 16 octobre et la réception de Nantes, les hommes de Danijel Andjelkovic auront trois déplacements à négocier (2 en Starligue, 1 en coupe de la LNH). Il parait les voyages forment la jeunesse et chassent les démons ! 

HK MALMÖ - FENIX TOULOUSE            25 - 29   (mi-temps: 11-15)

Arbitres:   Dalibor Jurinovic & Marko Mrvica (Cro)

Evolution du score:   3-3 (5) 4-7 (10) 5-8 (15) 6-10 (20) 9-13 (25) 11-15 (MT) 14-18 (35) 19-19 (40) 20-22 (45) 21-25 (50) 22-27 (55) 25-29 (FIN)

Fenix Toulouse:  Cantegrel (15a/40 dt 3/3 à 7m) Lettens - Chelle, Feuchtmann (5/7), Wagner (1/2), Balenciaga (6/7), Jarry (1/2), Gilbert, Kempf (2/5), Borzas (5/9 dt 1/1 à 7), Pettersson (2/2), Ilic (4/5 dt 2/3 à 7), Marmier (3/3) Vieira, Sokolic, Abdi 

Il est toujours aventureux de se déplacer en Russie. Et encore, à cette période de l’année,  les conditions climatiques restent appréciables. Mais les formalités pour entrer à Moscou sont interminables. Ça, c’est pour le côté folklore administratif. Ensuite, il y a l’environnement de la rencontre face au CSKA. Heureusement pour les Nîmois, la salle moscovite qui accueille quand elle est pleine 3500 âmes, était loin d’être remplie. Mais il y a toujours cette incertitude d’un bon arbitrage à la maison qui peut changer le scénario. Sauf que l’USAM commence à avoir une certaine expérience des joutes européennes. Et puis dans les cages, il y a Rémi Desbonnet. Les huit arrêts officiellement comptabilisés en 1ère période lui avaient permis de prendre l’ascendant sur ses deux rivaux Kireev et Kuznetsov. A Nîmes, il y a aussi le métronome égyptien Mohamad Sanad. 3/3 à 7 mètres et un décalage à l’aile suffisaient pour le gratifier d’un sans-faute. Les Russes eux, n’avaient pas été maladroits, si bien qu’à la pause, les deux formations avaient regagné le vestiaire, dos à dos (15-15). Ce mano a mano va s’éterniser, chaque équipe ne faisant aucune concession. Sanad va encore se montrer décisif, tout comme ses partenaires de la base arrière. Ahmed Hesham (notre photo) s’était notamment illustré en 1ère période tout comme O’Brian Nyateu et Julien Rebichon, dans le dernier quart d’heure quand d’ailleurs l’USAM va basculer en tête (23-25), le jeune breton Mathieu Salou encore sur courant alternatif depuis son arrivée dans le Gard, va donner un aperçu de son talent et de l’efficacité de son bras gauche. C’est à l’aller que les Russes auraient dû limiter la casse. Sept buts à remonter, notamment face à un adversaire français qui ne lâche rien notamment défensivement, plus les minutes passent, plus la difficulté s’accentue. Mais il y avait une volonté de ne pas subir un second revers en une semaine. Profitant d’un adversaire en infériorité numérique, Moscou a marqué à deux reprises sans ne rien encaisser pour sauver le match nul.  

HC CSKA - USAM NIMES GARD          29 - 29   (mi-temps: 15-15)

Arbitres:   Dimitar Mitrevski & Blagojche Todorovski (Mac)

Evolution du score:  3-3 (5) 6-5 (10) 9-8 (15) 12-10 (20) 13-12 (25) 15-15 (MT) 17-17 (35) 20-21 (40) 23-23 (45) 26-26 (50) 27-28 (55) 29-29 (FIN)

Usam Nîmes:  Desbonnet (9a/33 dt 0/3 à 7), Paul (4a/9 dt 0/2 à 7) - Poyet (1/1), Derisbourg, Gallego, Rebichon (4/5 dt 0/1 à 7), Nyateu (4/7), Jakobsen (1/1), Dupuy, Hesham (5/9), Gibernon (0/1), Salou M. (3/7), Tobie (0/1), Acquevillo (0/2), Minel (2/4), Sanad (9/11 dt 4/5 à 7)

 

Les résultats du 2ème Tour qualificatif à la phase de groupe de la Ligue Européenne Masculine 
(en gras, les qualifiés)

 Equipe 1

 Equipe 2

 Retour

Aller 

 HOLSTEBRO (Dan)

 SPORTING (Por)

28-31 

 25-31

 NEXE (Cro)

 BJ. SILKEBORG (Dan)

32-26 

 27-33

 PAYS AIX UC (Fra)

 ARENDAL (Nor)

40-22 

 27-27

 MORS-THY (Dan)

 GOG (Dan)

27-27 

 24-30

 MALMÖ (Suè)

 FENIX TOULOUSE (Fra)

25-29 

 24-30

 DOB. CONSTANTA (Rou)

 WISLA PLOCK (Pol)

 26-20

 14-25

 CSKA MOSCOU (Rus)

 USAM NIMES GARD (Fra)

 29-29

 29-36

 FÜCHSE BERLIN (All)

 AZOTY PULAWY (Pol)

 33-29

 32-24

 LEMGO (All)

 VALUR (Isl)

27-21 

 27-26

 BENFICA (Por)

 RHEIN NECKAR L. (All)

33-28 

 31-31

 GRANOLLERS (Esp)

 SCHAFFHAUSEN (Sui)

27-32

 33-36

 AD. LEON (Esp)

 LOGRONO LA RIO. (Esp)

28-27 

 30-34


Le gros coup de tonnerre est venu du Portugal où à Lisbonne, le Benfica a éjecté Rhein Neckar Löwen qui n'est pas dans une forme ascendante en ce moment, végétant à la 9ème place du classement de la Bundesliga. Les Allemands qui avaient concédé le partage des points à l'aller dans leur salle ne sont pas parvenus à prendre le meilleur sur l'équipe entraînée par l'Espagnol ancien Saranais, Chema Rodriguez. Ils ont commis trop de maladresses et ont manqué de lucidité pour espérer s'imposer.

Les douze équipes qui ont franchi ce 2ème tour basculent en phase de groupes où les attendent douze autres formations directement qualifiées et réparties en trois chapeaux.  Le tirage au sort aura lieu ce jeudi 30 septembre.

 

 Chapeau 1

 Chapeau 2

 Chapeau 3

 MAGDEBOURG (All)

 SÄVEHOF (Suè)

 GOR. VELENJE (Slo)

 HBC NANTES (Fra)

 PELISTER (Mac)

 AEK ATHENES (Grè)

 BIDASOA IRUN (Esp)

 WINTERTHUR (Sui)

 PRESOV (Slv)

 TATABANYA (Hon)

 CHEKHOV (Rus)

 RIIHIMAEN COCKS (Fin)


Les 24 équipes composeront 4 groupes de 6. Un groupe ne peut pas accueillir deux équipes de même pays. La phase de groupes aura lieu du 19 octobre 2021 au 8 mars 2022. Pour les 8èmes (29 mars et 5 avril 2022), chaque équipe ayant terminé 1ère de son groupe affronte un adversaire classé 4ème et reçoit au match retour. Même processus pour les 2èmes qui croisent avec les 3èmes.  Ces oppositions ainsi que celles des quarts (programmés les 26 avril et 3 mai 2022) en aller-retour sont déterminées en fonction d'un tableau. Il n'y a pas de tirage au sort. 

Le Final Four dont le lieu est encore à déterminer, est programmé les 28 et 29 mai 2022. 

Aix, Nîmes et Toulouse retrouveront Nantes ! 

Europe

mardi 28 septembre 2021 - © Yves Michel

 13 min 23 de lecture

C'est la soirée parfaite pour les trois clubs français engagés en Ligue Européenne. Aucun n'a perdu son duel du match retour et Aix qui a donné une leçon aux Norvégiens d'Arendal (40-22), Nîmes qui est allé faire match nul à Moscou (29-29) et Toulouse qui s'est imposé à Malmö (25-29) rejoignent Nantes qui attend sereinement le début de la phase de groupe. Quatre clubs de Starligue encore en course à ce stade de la compétition, c'est un régal et une belle reconnaissance pour le championnat français !

 

C’est un scénario parfait. Et tout ce qui avait été espéré, a fini par se réaliser puisque les trois clubs qui souhaitaient encore ce mardi obtenir un billet pour la phase de groupes de la Ligue Européenne ont rempli leur mission. Dès jeudi, chacun connaîtra le sort ou plutôt la poule qui lui est attribuée, avec sa composition et surtout l’assurance d’occuper les longues semaines d’hiver puisque dès le 19 octobre et jusqu’au 8 mars de l’année prochaine, un rendez-vous viendra hebdomadairement se rajouter au programme. 

 

Si Toulouse et Nîmes s’étaient constitués un matelas capitonné dès l’aller avant d’effectuer un long déplacement, pour les uns en Suède (+6), pour les autres en Russie (+7), tout était à écrire pour Pays d’Aix

 

Et ce qui est réjouissant, c’est que les Provençaux ont soigné le style et même s’ils ont mis une vingtaine de minutes à trouver la mesure de leur adversaire, une fois que les chevaux ont été lâchés et qu’aucune bride ne les retenait, ils se sont montrés irrésistibles. 

 

Le premier quart d’heure était accroché. Les deux gardiens s’illustrant chacun dans sa cage. Avec 10 arrêts, Alejandro Romero avait enflammé le public et sécurisé ses partenaires. Arendal avait beaucoup tenté et s’était soit cassé les dents sur le portier cubain du PAUC, soit fait preuve d’une incroyable maladresse. Matic affichait à la pause, 25% de réussite au tir, Gjermundnes, 29%, Rammel 33%. Les Aixois eux, avaient tourné autour du sujet avant de faire sauter le verrou. Après un temps mort posé par Thierry Anti, Romain Lagarde et Gabriel Loesch (notre photo de tête) par deux fois et Mathieu Ong ont fait la différence. Au retour des vestiaires, le PAUC menait de trois longueurs mais très sincèrement, pas grand monde ne prédisait ce qui allait se passer en 2ème période. C’est simple. Les Norvégiens n’ont pas touché terre durant 30 minutes. Ils ont été privés de ballon en attaque, secoués comme des cocotiers en défense, bref, pour eux, une véritable avanie. Après seulement 5 minutes, les Aixois en avaient rajouté 4 de plus, à la 40ème, l’écart était le même en leur faveur (+7). Et comme cela ne suffisait pas, un joueur a volé plus haut que tout le monde. Et le symbole est fort. Boudé par Limoges qui n’a rien fait pour le retenir, Micke Brasseleur arrivé en Provence il y a à peine 15 jours, a prouvé que son bras gauche était une arme fatale. En seulement quatre minutes, l’ancien Tremblaysien a conforté Thierry Anti dans son choix de l’avoir fait venir. Quatre minutes… quatre buts pour qu’à l’amorce du dernier quart d’heure, le tableau d’affichage marque un +10 pour le PAUC (26-16). Arendal n’avait inscrit que trois buts depuis le début de cette seconde mi-temps ! Et pour que la fête soit encore plus belle et chargée d’émotion, c’est Brasseleur qui va signer la dernière réalisation provençale. 40ème but couronnement d’un bel élan collectif d’une formation qui a déjà oublié son revers à Chambéry et qui pense déjà à la réception de Nantes, ce samedi. 

 

PAUC - OIF ARENDAL            40 - 22   (mi-temps: 16-13)

Arbitres:   Fabian Baumgart & Sascha Wild (All)

Evolution du score:   1-1 (5) 4-4 (10) 7-6 (15) 10-10 (20) 13-11 (25) 16-13 (MT) 21-14 (35) 22-15 (40) 26-16 (45) 31-18 (50) 35-20 (55) 40-22 (FIN)

Pays d'Aix UC:  Romero (17a dt 2/2 à 7m/35) , Zahaf (2a/6)- Cabanes (3/4), Kristjansson (6/9), Ong (4/5 dt 1/1 à 7), Lagarde (4/6), Pecina, Loesch (6/7), Filipovic (1/1), Accambray (4/5), Konan (0/1), Tarrafeta (4/5), Clarac (0/1), Claire (2/3), Brasseleur (6/8), Racic  (0/1)

 

 Le Fénix avait sans doute besoin de quitter le confort de la ville rose pour réagir collectivement. Trois jours après la déroute subie à domicile face à Nancy, il ne fallait pas sombrer dans la morosité et l’air de la Suède pouvait s’avérer vivifiant. Si la mise en route a encore été poussive avec de nombreuses maladresses et mauvais choix, les Toulousains qui avaient décidé de ne pas tenir compte de l’avance du match aller, ont fait le break après 10 minutes. Et même si leur agressivité a été souvent sanctionnée, ils ont tenu Malmö en respect. Avec 4 buts de mieux à la pause, ils pouvaient voir venir et se montrer plus sereins. C’est tout le contraire qui va se produire. Dans ce début de 2ème mi-temps, Toulouse est retombé dans ses travers. Manque de clarté dans les intentions, gaspillage de ballons, absence de lucidité, il n’en fallait pas plus aux Suédois pour recoller au score. Un 5-1 en 5 minutes et tout était à refaire (19-19). Heureusement que personne n’avait encore touché à la cagnotte acquise une semaine plus tôt au Palais des Sports ! Seul à faire preuve de régularité, Robin Cantegrel dans ses cages. Le transfuge du Vardar a été sollicité 60 minutes durant et a rendu des états de service très équilibrés. Six parades en 1ère, neuf en seconde. C’est d’ailleurs après deux sauvetages consécutifs de son gardien que le Fénix a relancé la mécanique. Et remis de la distance avec Erwin Feuchtmann à la manœuvre. Jusqu’au bout, Cantegrel sera vigilant et si Erick Balenciaga (notre photo) s’est montré plus discret dans le dernier quart d’heure qu’il ne l’avait été jusque-là, Edouard Kempf a trouvé l’énergie de finir le boulot. D’ici le 16 octobre et la réception de Nantes, les hommes de Danijel Andjelkovic auront trois déplacements à négocier (2 en Starligue, 1 en coupe de la LNH). Il parait les voyages forment la jeunesse et chassent les démons ! 

HK MALMÖ - FENIX TOULOUSE            25 - 29   (mi-temps: 11-15)

Arbitres:   Dalibor Jurinovic & Marko Mrvica (Cro)

Evolution du score:   3-3 (5) 4-7 (10) 5-8 (15) 6-10 (20) 9-13 (25) 11-15 (MT) 14-18 (35) 19-19 (40) 20-22 (45) 21-25 (50) 22-27 (55) 25-29 (FIN)

Fenix Toulouse:  Cantegrel (15a/40 dt 3/3 à 7m) Lettens - Chelle, Feuchtmann (5/7), Wagner (1/2), Balenciaga (6/7), Jarry (1/2), Gilbert, Kempf (2/5), Borzas (5/9 dt 1/1 à 7), Pettersson (2/2), Ilic (4/5 dt 2/3 à 7), Marmier (3/3) Vieira, Sokolic, Abdi 

Il est toujours aventureux de se déplacer en Russie. Et encore, à cette période de l’année,  les conditions climatiques restent appréciables. Mais les formalités pour entrer à Moscou sont interminables. Ça, c’est pour le côté folklore administratif. Ensuite, il y a l’environnement de la rencontre face au CSKA. Heureusement pour les Nîmois, la salle moscovite qui accueille quand elle est pleine 3500 âmes, était loin d’être remplie. Mais il y a toujours cette incertitude d’un bon arbitrage à la maison qui peut changer le scénario. Sauf que l’USAM commence à avoir une certaine expérience des joutes européennes. Et puis dans les cages, il y a Rémi Desbonnet. Les huit arrêts officiellement comptabilisés en 1ère période lui avaient permis de prendre l’ascendant sur ses deux rivaux Kireev et Kuznetsov. A Nîmes, il y a aussi le métronome égyptien Mohamad Sanad. 3/3 à 7 mètres et un décalage à l’aile suffisaient pour le gratifier d’un sans-faute. Les Russes eux, n’avaient pas été maladroits, si bien qu’à la pause, les deux formations avaient regagné le vestiaire, dos à dos (15-15). Ce mano a mano va s’éterniser, chaque équipe ne faisant aucune concession. Sanad va encore se montrer décisif, tout comme ses partenaires de la base arrière. Ahmed Hesham (notre photo) s’était notamment illustré en 1ère période tout comme O’Brian Nyateu et Julien Rebichon, dans le dernier quart d’heure quand d’ailleurs l’USAM va basculer en tête (23-25), le jeune breton Mathieu Salou encore sur courant alternatif depuis son arrivée dans le Gard, va donner un aperçu de son talent et de l’efficacité de son bras gauche. C’est à l’aller que les Russes auraient dû limiter la casse. Sept buts à remonter, notamment face à un adversaire français qui ne lâche rien notamment défensivement, plus les minutes passent, plus la difficulté s’accentue. Mais il y avait une volonté de ne pas subir un second revers en une semaine. Profitant d’un adversaire en infériorité numérique, Moscou a marqué à deux reprises sans ne rien encaisser pour sauver le match nul.  

HC CSKA - USAM NIMES GARD          29 - 29   (mi-temps: 15-15)

Arbitres:   Dimitar Mitrevski & Blagojche Todorovski (Mac)

Evolution du score:  3-3 (5) 6-5 (10) 9-8 (15) 12-10 (20) 13-12 (25) 15-15 (MT) 17-17 (35) 20-21 (40) 23-23 (45) 26-26 (50) 27-28 (55) 29-29 (FIN)

Usam Nîmes:  Desbonnet (9a/33 dt 0/3 à 7), Paul (4a/9 dt 0/2 à 7) - Poyet (1/1), Derisbourg, Gallego, Rebichon (4/5 dt 0/1 à 7), Nyateu (4/7), Jakobsen (1/1), Dupuy, Hesham (5/9), Gibernon (0/1), Salou M. (3/7), Tobie (0/1), Acquevillo (0/2), Minel (2/4), Sanad (9/11 dt 4/5 à 7)

 

Les résultats du 2ème Tour qualificatif à la phase de groupe de la Ligue Européenne Masculine 
(en gras, les qualifiés)

 Equipe 1

 Equipe 2

 Retour

Aller 

 HOLSTEBRO (Dan)

 SPORTING (Por)

28-31 

 25-31

 NEXE (Cro)

 BJ. SILKEBORG (Dan)

32-26 

 27-33

 PAYS AIX UC (Fra)

 ARENDAL (Nor)

40-22 

 27-27

 MORS-THY (Dan)

 GOG (Dan)

27-27 

 24-30

 MALMÖ (Suè)

 FENIX TOULOUSE (Fra)

25-29 

 24-30

 DOB. CONSTANTA (Rou)

 WISLA PLOCK (Pol)

 26-20

 14-25

 CSKA MOSCOU (Rus)

 USAM NIMES GARD (Fra)

 29-29

 29-36

 FÜCHSE BERLIN (All)

 AZOTY PULAWY (Pol)

 33-29

 32-24

 LEMGO (All)

 VALUR (Isl)

27-21 

 27-26

 BENFICA (Por)

 RHEIN NECKAR L. (All)

33-28 

 31-31

 GRANOLLERS (Esp)

 SCHAFFHAUSEN (Sui)

27-32

 33-36

 AD. LEON (Esp)

 LOGRONO LA RIO. (Esp)

28-27 

 30-34


Le gros coup de tonnerre est venu du Portugal où à Lisbonne, le Benfica a éjecté Rhein Neckar Löwen qui n'est pas dans une forme ascendante en ce moment, végétant à la 9ème place du classement de la Bundesliga. Les Allemands qui avaient concédé le partage des points à l'aller dans leur salle ne sont pas parvenus à prendre le meilleur sur l'équipe entraînée par l'Espagnol ancien Saranais, Chema Rodriguez. Ils ont commis trop de maladresses et ont manqué de lucidité pour espérer s'imposer.

Les douze équipes qui ont franchi ce 2ème tour basculent en phase de groupes où les attendent douze autres formations directement qualifiées et réparties en trois chapeaux.  Le tirage au sort aura lieu ce jeudi 30 septembre.

 

 Chapeau 1

 Chapeau 2

 Chapeau 3

 MAGDEBOURG (All)

 SÄVEHOF (Suè)

 GOR. VELENJE (Slo)

 HBC NANTES (Fra)

 PELISTER (Mac)

 AEK ATHENES (Grè)

 BIDASOA IRUN (Esp)

 WINTERTHUR (Sui)

 PRESOV (Slv)

 TATABANYA (Hon)

 CHEKHOV (Rus)

 RIIHIMAEN COCKS (Fin)


Les 24 équipes composeront 4 groupes de 6. Un groupe ne peut pas accueillir deux équipes de même pays. La phase de groupes aura lieu du 19 octobre 2021 au 8 mars 2022. Pour les 8èmes (29 mars et 5 avril 2022), chaque équipe ayant terminé 1ère de son groupe affronte un adversaire classé 4ème et reçoit au match retour. Même processus pour les 2èmes qui croisent avec les 3èmes.  Ces oppositions ainsi que celles des quarts (programmés les 26 avril et 3 mai 2022) en aller-retour sont déterminées en fonction d'un tableau. Il n'y a pas de tirage au sort. 

Le Final Four dont le lieu est encore à déterminer, est programmé les 28 et 29 mai 2022. 

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