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Toulouse piétine Montpellier sans s'excuser

LMSL

dimanche 5 décembre 2021 - © Yves Michel

 7 min 24 de lecture

Montpellier s’était mis à y croire. Deux succès d’affilée en trois jours (contre Nîmes et Zagreb) et la machine semblait être repartie. Et puis, non, c’est la rechute. Toulouse totalement décomplexé a dominé une rencontre (32-26) que les Héraultais n’ont jamais su prendre par le bon bout. Même si rien n’est perdu, cette nouvelle défaite (la 6ème depuis le début de la saison) les précipite dans des profondeurs qu’ils n’avaient jamais explorées. Une situation impensable et surtout insoutenable pour le président Julien Deljarry.

C’est finalement chouette les matches le dimanche après-midi au Palais des Sports de Toulouse. Surtout quand il y a une affluence honorable malgré l’attirance vers les cimes pyrénéennes enneigées, une équipe locale qui depuis quelques semaines a retrouvé fière allure et surtout un adversaire qui a le même accent. Celui d’Occitanie et qui draine dans son sillage ses fidèles supporters. D'ailleurs, ce sont les "Blue Fox" qui d’entrée se sont chargés de l’animation des gradins. Placés en 1ère période en hauteur derrière les cages de Marin Sego, énorme drapeau en avant, ils ont poussé leur équipe pour lui donner du courage et de l’entrain. Ce dont elle ne manque pas en Ligue des Champions mais qui lui fait cruellement défaut en Starligue. 

Durant les 1ères minutes, ce sont les partenaires de Valentin Porte qui se montrent les plus entreprenants. Pourtant, Jef Lettens le portier toulousain commence à réaliser des prouesses, il rassure une défense qui devant lui, marque son périmètre. Le Belge s’est signalé, son vis-à-vis croate n’est pas en reste. Les deux formations se neutralisent et sur deux coups de reins de Kyllian Villeminot, toujours aussi remuant et judicieux dans ses intentions, le MHB prend l’avantage (5-7 à la 15ème). Mais Jef Lettens est dans un bon jour. Il met en échec Moscariello et Panic et c’est au tour de Toulouse, de prendre les commandes. Ce que personne ne sait dans l’assistance, c’est que Montpellier ne repassera jamais en tête. En un laps de temps très court, le jeu du MHB va se déliter, les visages vont se fermer, la pression et la peur de mal faire envahir les esprits des joueurs héraultais. Le fameux blocage et la perte des moyens qui depuis septembre a rendu le parcours en championnat aussi sinusoïdal. Ce n’est plus la piste aux étoiles mais la cour aux maladresses, obligeant Patrice Canayer à poser deux temps morts en moins de cinq minutes. Sauf que derrière ces deux périodes destinées à tenter de corriger ce qui ne va pas, le Fénix ne désarme pas et met le doigt sur les failles de plus en plus béantes de l’édifice montpelliérain. Erik Balenciaga est à la baguette, Nemanja Ilic tient largement la comparaison à 7 m avec Lucas Pellas. Trois buts d’avance (15-12) à la pause pour les locaux qui n’ont donné aucun signe de faiblesse jusque-là. « Depuis mardi et notre large succès face à Presov, ma mission a été de faire comprendre à mes gars que tout était possible, explique Danijel Andjelkovic. Qu’en championnat, ils étaient sur une meilleure dynamique et qu’il ne fallait pas affronter Montpellier pour évaluer notre niveau mais tout simplement que l’objectif 1er était de gagner. Ensuite, il fallait insister sur les points faibles de l’adversaire, imaginer le scénario avec le 7 contre 6, la défense 1-5, enfin, tout ce qui pouvait les déstabiliser. » Et avec ce qui ne pouvait être à la base que des pistes de travail, Toulouse a progressivement tissé une toile dans laquelle le MHB s’est enferré. Lettens intraitable, Luka Sokolic combattant acharné au centre de la défense, Erwin Feuchtmann (photo de tête) intenable et convaincant de réussite, Fredric Pettersson bien content de démontrer à ceux qui à Montpellier, n’avaient pas voulu le garder qu’il était bien au-dessus du pâle recrutement qui avait été réalisé à l’intersaison sur son poste. 

Car au retour des vestiaires, le Fénix a non seulement maintenu son avantage mais a continué sa chevauchée. La clameur des "Blue Fox" qui était encore perceptible, s’est vite tue. Au diapason de leurs joueurs, les supporters du Montpellier HB étaient spectateurs du désastre ambiant. Le banc héraultais a tout essayé. Changement de système de défense, permutation dans les couloirs, Julien Bos se retrouvant sur le poste de demi-centre, rien n’a fonctionné. Tirs et passes à l’emporte-pièce, pertes de balle à répétition, fautes inhabituelles, face à une formation toulousaine à qui tout réussissait (23-17 à la 41ème). Même Ayoub Abdi qui effectuait sa rentrée (3ème match de Starligue depuis le début de la saison) après des semaines d’infirmerie va apporter sa contribution et armer son puissant bras gauche. L’Algérien se plait tellement dans la ville rose qu’il a trouvé un accord avec le président Dallard et prolongé son bail jusqu’en 2024. Dans le dernier quart d’heure, Montpellier va tenter de réagir… en vain. « Ce qui est à souligner, remarque Maxime Gilbert, c’est qu’on a fait preuve de régularité pendant toute la rencontre. Tout le monde s’est senti investi, concerné. Il y a quelques temps, on avait de bonnes périodes mais qu’on gâchait par d’énormes erreurs. Notre défense et Jef ont fait un boulot phénoménal et en attaque, on a perdu moins de ballons que d’habitude. On a été plus concentré dans ce qu’on a produit. » Le succès est sans appel (32-26) et permet au Fénix de faire un bond au classement (7ème à 2 pts à peine des places européennes). 



Pour Montpellier (handicapé il est vrai par de nombreuses absences comme Duarte, Simonet, Descat et Bonnefoi), ce n’est pas la descente aux enfers mais la situation n’est pas florissante. « On a beaucoup de respect pour cette équipe, insiste sans ironie Danijel Andjelkovic. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne fallait pas les bousculer. Leur classement actuel ne reflète pas leur niveau. Il ne faut pas les enterrer. C’est bien pour nous de les avoir affrontés dans cette période de doute pour eux. Les Montpelliérains ne peuvent pas produire actuellement ce dont ils ont l’habitude. Mais je ne veux pas croire que leur vulnérabilité dure longtemps. » En tout état de cause, le sourire était bien sur les visages toulousains en cette fin d’après-midi dominicale. Et pendant que les bières sortaient des frigos, les Héraultais eux, restaient cloitrés dans leur vestiaire.



Julien Deljarry: "25 années d'histoire piétinées !"

Cinquante minutes, peut-être même plus mais certainement pas moins. Invités après leur 6ème revers depuis le début de la saison, par leur coach à les rejoindre, on imagine que les paroles proférées ça et là par Patrice Canayer et par le président Julien Deljarry qui les accompagnait n’ont pas du être tendres.

Julien, quel sentiment peut-on avoir après une telle prestation ?

Aujourd’hui, ce sont 25 années d’histoire qui sont piétinées. On n’a pas le niveau, on n’est pas bons, on renvoie une mauvaise image vers l’extérieur et on est en train de gâcher ce que le Montpellier Handball a construit jusque-là. 9ème au classement, c’est insupportable et pourtant c’est la réalité et la semaine qui vient, on va faire un match (contre Chartres) pour ne pas tomber à la 11ème place. Depuis que je suis le MHB, même avant d’en être le président, je n’ai jamais vu ça et je refuse de m’habituer à cette image, c’est très difficile à encaisser. 

D’où vient le mal ? Qui peut être visé ? 

Je ne pense pas que les carences soient individuelles, c’est plutôt le groupe qui ne remplit pas sa mission. Chacun regarde ses performances, chacun est convaincu que ce qu’il produit est suffisant dans la difficulté ou dans la réussite mais personne ne tire le groupe vers le haut. Actuellement, le MHB n’est pas un groupe. 

Pour certains, il est sans doute plus profitable de briller en Ligue des Champions qu’en Starligue ? 

Je garde confiance en mes joueurs, je suis persuadé que tous veulent le bien du club, après c’est une question de motivation. Est-ce la même pour un match de Ligue des Champions, pour un derby comme aujourd’hui ou un match lambda de championnat ? J’ai en effet des doutes. 

Et donc ? 

J’invite chacun à retrouver un état d’esprit de guerrier quel que soit l’adversaire en face. Ce que je regrette notamment aujourd’hui, c’est dans le comportement. On n’a pas senti une volonté de révolte. Les Toulousains eux, sont restés solidaires et très motivés. Ils se sont battus jusqu’au bout, on ne peut pas en dire autant pour nous. 

Qui détient les clés pour dénouer le problème ? 

Le collectif. C’est de là que viendra la solution. Ce n’est certainement pas à moi de la trouver et d’ailleurs, je ne l’ai pas. L’effectif doit se remettre en question et se remuer. Tout n’est pas perdu, il y aura des points à aller chercher mais c’est vrai que notre entame de championnat est catastrophique. 


Le reportage photo du match par Yves Michel 

Toulouse piétine Montpellier sans s'excuser  

LMSL

dimanche 5 décembre 2021 - © Yves Michel

 7 min 24 de lecture

Montpellier s’était mis à y croire. Deux succès d’affilée en trois jours (contre Nîmes et Zagreb) et la machine semblait être repartie. Et puis, non, c’est la rechute. Toulouse totalement décomplexé a dominé une rencontre (32-26) que les Héraultais n’ont jamais su prendre par le bon bout. Même si rien n’est perdu, cette nouvelle défaite (la 6ème depuis le début de la saison) les précipite dans des profondeurs qu’ils n’avaient jamais explorées. Une situation impensable et surtout insoutenable pour le président Julien Deljarry.

C’est finalement chouette les matches le dimanche après-midi au Palais des Sports de Toulouse. Surtout quand il y a une affluence honorable malgré l’attirance vers les cimes pyrénéennes enneigées, une équipe locale qui depuis quelques semaines a retrouvé fière allure et surtout un adversaire qui a le même accent. Celui d’Occitanie et qui draine dans son sillage ses fidèles supporters. D'ailleurs, ce sont les "Blue Fox" qui d’entrée se sont chargés de l’animation des gradins. Placés en 1ère période en hauteur derrière les cages de Marin Sego, énorme drapeau en avant, ils ont poussé leur équipe pour lui donner du courage et de l’entrain. Ce dont elle ne manque pas en Ligue des Champions mais qui lui fait cruellement défaut en Starligue. 

Durant les 1ères minutes, ce sont les partenaires de Valentin Porte qui se montrent les plus entreprenants. Pourtant, Jef Lettens le portier toulousain commence à réaliser des prouesses, il rassure une défense qui devant lui, marque son périmètre. Le Belge s’est signalé, son vis-à-vis croate n’est pas en reste. Les deux formations se neutralisent et sur deux coups de reins de Kyllian Villeminot, toujours aussi remuant et judicieux dans ses intentions, le MHB prend l’avantage (5-7 à la 15ème). Mais Jef Lettens est dans un bon jour. Il met en échec Moscariello et Panic et c’est au tour de Toulouse, de prendre les commandes. Ce que personne ne sait dans l’assistance, c’est que Montpellier ne repassera jamais en tête. En un laps de temps très court, le jeu du MHB va se déliter, les visages vont se fermer, la pression et la peur de mal faire envahir les esprits des joueurs héraultais. Le fameux blocage et la perte des moyens qui depuis septembre a rendu le parcours en championnat aussi sinusoïdal. Ce n’est plus la piste aux étoiles mais la cour aux maladresses, obligeant Patrice Canayer à poser deux temps morts en moins de cinq minutes. Sauf que derrière ces deux périodes destinées à tenter de corriger ce qui ne va pas, le Fénix ne désarme pas et met le doigt sur les failles de plus en plus béantes de l’édifice montpelliérain. Erik Balenciaga est à la baguette, Nemanja Ilic tient largement la comparaison à 7 m avec Lucas Pellas. Trois buts d’avance (15-12) à la pause pour les locaux qui n’ont donné aucun signe de faiblesse jusque-là. « Depuis mardi et notre large succès face à Presov, ma mission a été de faire comprendre à mes gars que tout était possible, explique Danijel Andjelkovic. Qu’en championnat, ils étaient sur une meilleure dynamique et qu’il ne fallait pas affronter Montpellier pour évaluer notre niveau mais tout simplement que l’objectif 1er était de gagner. Ensuite, il fallait insister sur les points faibles de l’adversaire, imaginer le scénario avec le 7 contre 6, la défense 1-5, enfin, tout ce qui pouvait les déstabiliser. » Et avec ce qui ne pouvait être à la base que des pistes de travail, Toulouse a progressivement tissé une toile dans laquelle le MHB s’est enferré. Lettens intraitable, Luka Sokolic combattant acharné au centre de la défense, Erwin Feuchtmann (photo de tête) intenable et convaincant de réussite, Fredric Pettersson bien content de démontrer à ceux qui à Montpellier, n’avaient pas voulu le garder qu’il était bien au-dessus du pâle recrutement qui avait été réalisé à l’intersaison sur son poste. 

Car au retour des vestiaires, le Fénix a non seulement maintenu son avantage mais a continué sa chevauchée. La clameur des "Blue Fox" qui était encore perceptible, s’est vite tue. Au diapason de leurs joueurs, les supporters du Montpellier HB étaient spectateurs du désastre ambiant. Le banc héraultais a tout essayé. Changement de système de défense, permutation dans les couloirs, Julien Bos se retrouvant sur le poste de demi-centre, rien n’a fonctionné. Tirs et passes à l’emporte-pièce, pertes de balle à répétition, fautes inhabituelles, face à une formation toulousaine à qui tout réussissait (23-17 à la 41ème). Même Ayoub Abdi qui effectuait sa rentrée (3ème match de Starligue depuis le début de la saison) après des semaines d’infirmerie va apporter sa contribution et armer son puissant bras gauche. L’Algérien se plait tellement dans la ville rose qu’il a trouvé un accord avec le président Dallard et prolongé son bail jusqu’en 2024. Dans le dernier quart d’heure, Montpellier va tenter de réagir… en vain. « Ce qui est à souligner, remarque Maxime Gilbert, c’est qu’on a fait preuve de régularité pendant toute la rencontre. Tout le monde s’est senti investi, concerné. Il y a quelques temps, on avait de bonnes périodes mais qu’on gâchait par d’énormes erreurs. Notre défense et Jef ont fait un boulot phénoménal et en attaque, on a perdu moins de ballons que d’habitude. On a été plus concentré dans ce qu’on a produit. » Le succès est sans appel (32-26) et permet au Fénix de faire un bond au classement (7ème à 2 pts à peine des places européennes). 



Pour Montpellier (handicapé il est vrai par de nombreuses absences comme Duarte, Simonet, Descat et Bonnefoi), ce n’est pas la descente aux enfers mais la situation n’est pas florissante. « On a beaucoup de respect pour cette équipe, insiste sans ironie Danijel Andjelkovic. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne fallait pas les bousculer. Leur classement actuel ne reflète pas leur niveau. Il ne faut pas les enterrer. C’est bien pour nous de les avoir affrontés dans cette période de doute pour eux. Les Montpelliérains ne peuvent pas produire actuellement ce dont ils ont l’habitude. Mais je ne veux pas croire que leur vulnérabilité dure longtemps. » En tout état de cause, le sourire était bien sur les visages toulousains en cette fin d’après-midi dominicale. Et pendant que les bières sortaient des frigos, les Héraultais eux, restaient cloitrés dans leur vestiaire.



Julien Deljarry: "25 années d'histoire piétinées !"

Cinquante minutes, peut-être même plus mais certainement pas moins. Invités après leur 6ème revers depuis le début de la saison, par leur coach à les rejoindre, on imagine que les paroles proférées ça et là par Patrice Canayer et par le président Julien Deljarry qui les accompagnait n’ont pas du être tendres.

Julien, quel sentiment peut-on avoir après une telle prestation ?

Aujourd’hui, ce sont 25 années d’histoire qui sont piétinées. On n’a pas le niveau, on n’est pas bons, on renvoie une mauvaise image vers l’extérieur et on est en train de gâcher ce que le Montpellier Handball a construit jusque-là. 9ème au classement, c’est insupportable et pourtant c’est la réalité et la semaine qui vient, on va faire un match (contre Chartres) pour ne pas tomber à la 11ème place. Depuis que je suis le MHB, même avant d’en être le président, je n’ai jamais vu ça et je refuse de m’habituer à cette image, c’est très difficile à encaisser. 

D’où vient le mal ? Qui peut être visé ? 

Je ne pense pas que les carences soient individuelles, c’est plutôt le groupe qui ne remplit pas sa mission. Chacun regarde ses performances, chacun est convaincu que ce qu’il produit est suffisant dans la difficulté ou dans la réussite mais personne ne tire le groupe vers le haut. Actuellement, le MHB n’est pas un groupe. 

Pour certains, il est sans doute plus profitable de briller en Ligue des Champions qu’en Starligue ? 

Je garde confiance en mes joueurs, je suis persuadé que tous veulent le bien du club, après c’est une question de motivation. Est-ce la même pour un match de Ligue des Champions, pour un derby comme aujourd’hui ou un match lambda de championnat ? J’ai en effet des doutes. 

Et donc ? 

J’invite chacun à retrouver un état d’esprit de guerrier quel que soit l’adversaire en face. Ce que je regrette notamment aujourd’hui, c’est dans le comportement. On n’a pas senti une volonté de révolte. Les Toulousains eux, sont restés solidaires et très motivés. Ils se sont battus jusqu’au bout, on ne peut pas en dire autant pour nous. 

Qui détient les clés pour dénouer le problème ? 

Le collectif. C’est de là que viendra la solution. Ce n’est certainement pas à moi de la trouver et d’ailleurs, je ne l’ai pas. L’effectif doit se remettre en question et se remuer. Tout n’est pas perdu, il y aura des points à aller chercher mais c’est vrai que notre entame de championnat est catastrophique. 


Le reportage photo du match par Yves Michel 

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Le match

 dimanche 5 décembre 2021

Joueurs du match

 Top Joueur
Eval : 19 | Buts : 7 | Pd : 0 | Int : 0
 Top Gardien
Eval : 10 | Arr Tot : 14 / 39 (35,9 %)

Résultats de la dernière journée

Jour.  Equ Rec  Equ Vis  Score  Stats  Date 
#25 Créteil Dijon 27 33 17/04/2024 20:30
#25 Chambéry Montpellier 30 30 17/04/2024 20:30
#25 Dunkerque Nîmes 31 26 18/04/2024 20:00
#25 Ivry Limoges 27 28 18/04/2024 20:30
#25 Cesson Paris 24 27 17/04/2024 20:30
#25 St Raphael Toulouse 30 30 17/04/2024 20:00
#25 Saran Nantes 30 36 17/04/2024 20:00
#25 Chartres Aix en Provence 31 32 17/04/2024 20:00

Prochaine journée

Journée  Equ Rec  Equ Vis  Date 
#26 Montpellier Cesson 26/04/2024 20:00
#26 Toulouse Saran 26/04/2024 20:00
#26 Paris Dunkerque 26/04/2024 20:00
#26 Ivry Créteil 26/04/2024 20:00
#26 Aix en Provence St Raphael 26/04/2024 20:00
#26 Nîmes Chartres 26/04/2024 20:00
#26 Dijon Chambéry 26/04/2024 20:00
#26 Limoges Nantes 26/04/2024 20:00

Classement

Place Journée  Equipe  MJ  Vic  Nul  Déf 
1 Paris 47 25 23 1 1
2 Nantes 44 25 21 2 2
3 Montpellier 40 25 19 2 4
4 Toulouse 33 25 15 3 7
5 Limoges 30 25 14 2 9
6 Chambéry 26 25 12 2 11
7 Nîmes 26 25 13 0 12
8 Aix en Provence 26 25 13 0 12
9 St Raphael 25 25 10 5 10
10 Dunkerque 21 25 10 1 14
11 Cesson 20 25 9 2 14
12 Chartres 17 25 8 1 16
13 Ivry 14 25 6 2 17
14 Saran 11 25 4 3 18
15 Dijon 10 25 4 2 19
16 Créteil 10 25 3 4 18