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Nantes efface la concurrence

EHF League

mardi 5 avril 2022 - © Yves Michel

 8 min 0 de lecture

Nantes a réussi le tour de force d'aller s'imposer à Berlin (30-33) et de se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue européenne. Le "H" vainqueur sur les deux rencontres face aux Allemands, sera le seul représentant français à ce niveau de la compétition. Toulouse a sombré à Lisbonne face au Benfica (36-30) malgré les 4 buts d'avance de l'aller et il n'y a pas eu de miracle à Nîmes où le déficit de sept longueurs concédé il y a une semaine à Velenje, n'a pas été comblé au Parnasse. L'USAM s'est imposé face aux Slovènes (35-30) mais cela n'était pas suffisant.

Il fallait avoir du talent, de la patience, de l'abnégation et de la réussite pour aller bousculer sur leurs terres, les Renards de Berlin. Nantes qui à l'aller, s'était octroyé quelques raisons infimes d'y croire en s'imposant d'une seule longueur, avait toutes les qualités requises pour s'offrir ce qui constitue une belle performance. Les joueurs d'Alberto Entrerrios et de Greg Cojean ont été très intelligents dans la gestion de leur match. Ils ont tous bénéficié (encore une fois) de l'efficacité de leur gardien Emil Nielsen. Le Danois qui rejoindra d'ici quelques mois le Barça a la volonté de laisser une empreinte déjà bien ancrée dans la mémoire collective nantaise. Il a été de tous les bons coups, de tous les moments-clé et on oubliera vite qu'il a même écopé de deux minutes de suspension pour avoir critiqué une décision arbitrale. Le score de cette rencontre a le plus souvent joué au yoyo mais très rarement pour ne pas dire jamais, on a senti que Nantes pouvait perdre le fil. En mettant en avant leurs gros gabarits, les Allemands ont essayé d'imposer le défi physique. La paire slovaque chargée de diriger les débats a souvent laissé faire, parfois à la limite de l'acceptable. Le pivot serbe Marsenic retrouvait son compatriote et tout récent coéquipier en sélection, Dragan Pechmalbec et ces deux-là ne se sont offerts aucun répit. Pendant quarante minutes, les deux équipes sont restées collées l'une à l'autre, aucune ne prenant véritablement son envol au score. Et puis Berlin qui devait impérativement s'imposer pour entrevoir les quarts, a changé de rythme et surtout profité d'un manque de réussite adverse. Nantes ne marquait plus et avait désormais un handicap de trois longueurs à remonter (25-22 à la 44ème). Mais même en infériorité numérique et sous l'impulsion d'un Théo Monar, encore phénoménal aux deux extrémités du terrain, le "H" a non seulement refait surface mais a su déborder son vis-à-vis allemand qui venait d'encaisser un 0-5 ! Il restait un peu moins de huit minutes, les Renards couraient après le score ! Nantes était tout en maîtrise dans sa finition et lucide sur le placement. Rien n'était pourtant fait mais Thibaut Briet (notre photo de tête) et ses partenaires avaient climatisé la Max-Schmeling Halle. Frayeur tout de même lorsque Minne va prendre 2 minutes, Balaguer rater son tir et Lazarov gaspiller un ballon... Berlin était revenu à un but (29-30). La tranquillité dégagée par le collectif nantais va rassurer. Les dernières tentatives vont trouver la bonne trajectoire et surtout dans son périmètre, Nielsen va multiplier les parades (trois en autant de minutes) et sa défense empêcher tout retour allemand.  En s'imposant pour la 2ème fois à une semaine d'intervalle face à Berlin, les Nantais ont montré qu'ils avaient pleinement pris la mesure de l'actuel 2ème de Bundesliga. Cela tombe bien puisqu'en quarts, ils auront droit au même traitement puisqu'ils héritent du leader du championnat d'Outre-Rhin, le SC Magdebourg qui s'est fait quelques frayeurs, dans une fin rencontre pour le moins confuse, face aux Portugais du Sporting. Les Lisboètes à qui un nul suffisait, se sont retrouvés en double infériorité numérique dans les deux dernières minutes (défaite 36-35).


Les stats HBC Nantes: Nielsen (14 arrêts à 33%) - Damatrin (2/4) Briet (4/7) Ovnicek (3/4) Rivera (3/5 dt 1/2 à 7m) Cavalcanti (0/1) Pechmalbec (3/4) Portela (1/1) Minne (4/5) Lazarov (5/6 dt 2/2 à 7m) Monar (6/7) Balaguer (2/4) 

Evolution du score: 2-2 (5) 3-6 (10) 6-8 (15) 8-9 (20) 11-10 (25) 15-14 (MT) 19-17 (35) 22-20 (40) 25-23 (45) 25-26 (50) 28-30 (55) 30-33 (FIN)



Le déficit de sept buts concédés une semaine auparavant en Slovénie ne leur a pas facilité la tâche. Les joueurs de Nîmes avaient pourtant promis qu'ils feraient tout pour faire revivre à leurs supporters, les folles soirées du Parnasse et qu'ils ne lâcheraient rien en pressant Velenje.  Alors c'est vrai, le timing semblait être respecté puisqu'après 25 minutes, la moitié du chemin avait été accomplie (+4). Une impression confirmée en apparence dès la reprise avec une défense gardoise un peu plus agressive. Des ballons étaient récupérés, les esprits semblaient être plus concentrés et dans ses cages, Rémi Desbonnet (notre photo) restait en alerte. Le 1er coup dur va survenir vers la 40ème lorsque Quentin Minel va se tordre la cheville et sera obligé d'abandonner ses coéquipiers. L'USAM menait de cinq unités mais va totalement avancer de travers. Une balle de +6 en supériorité numérique va être rendue à un adversaire qui à ce moment précis pouvait être poussé dans les oubliettes. Les bévues vont s'accumuler. Acquevillo va mal ajuster un tir, Tobie lui, va jouer les déménageurs et balancer Tilen Sokolic, l'ailier gauche slovène. Carton rouge pour le gaucher nîmois ! Pour autant, tout était encore possible puisqu'il restait un peu plus d'un quart d'heure (28-23 à la 46ème). Ce sont les joueurs nîmois et accessoirement leur coach qui vont se tirer une balle dans le pied ! Passes mal calibrées, balles perdues, intentions peu compréhensibles, l'USAM va se perdre dans ses errements et surtout le temps mort qui s'imposait, sera pris très tardivement ! Nîmes n'a jamais donné l'impression d'être en capacité de prendre des risques. Un comble vu la situation qui était la sienne au moment du coup d'envoi ! Où était ce grain de folie que les 4000 spectateurs du Parnasse étaient en droit d'attendre ? Comment expliquer l'utilisation minimaliste d'un Michaël Guigou dans ces périodes si cruciales où il est bon de redistribuer les rôles ? Le plus rageant dans l'histoire, c'est qu'à l'entrée du money-time, l'épilogue n'était toujours pas trouvé. Cinq minutes et cinq buts de mieux que les Slovènes ! Il en manquait trois ! Sauf que les démons étaient toujours au-dessus de la Green Team. Seul l'Egyptien Sanad avec 12 réalisations, avait rempli son contrat du point de vue comptable. Rémi Desbonnet tentera de ranimer la flamme mais rien n'y fera et dans une Arena bien rafraîchie, ce sont seize Slovènes qui vont lever les bras au ciel ! 

Les stats USAM Nîmes: Desbonnet (9 arrêts à 24% et 1/1 au tir)  - Gallego (1/1) Jakobsen (4/4) Gibernon (1/1) Guigou (1/1) Salou M. (2/5) Tobie (2/3) Acquevillo (4/6) Minel (3/4) Bonnefond (4/6) Sanad (12/15)

Evolution du score:  3-2 (5) 7-5 (10) 9-7 (15) 13-11 (20) 17-13 (25) 18-15 (MT) 22-18 (35) 25-20 (40) 27-23 (45) 9-27 (50) 32-27 (55) 35-30 (FIN)

 

Ils avaient des raisons d'y croire les Toulousains, puisqu'à l'aller, ils s'étaient non seulement imposés de quatre buts mais en 2ème période, ils avaient véritablement imposé leur rythme à Benfica. D'ailleurs, c'est en ne tenant pas compte de leur matelas qu'ils vont attaquer le retour au Portugal. Largement en tête après dix minutes, les hommes d'Andjelkovic s'étaient montrés sérieux, solidaires en défense, parfois spectaculaires en attaque à l'image de ce kung-fu terminé avec succès par Ayoub Abdi. Et puis Sergey Hernandez s'est signalé. Le portier espagnol qui comme Jef Lettens gardera les cages pendant toute la rencontre, va se montrer plus efficace que son vis-à-vis belge (16 arrêts à 36% pour l'Ibère) . Les joueurs de Toulouse vont réussir à garder une petite avance et ne pas s'affoler. Mais leurs intentions seront moins franches, la réussite filante et Hernandez toujours sur leur chemin. Les cinq dernières minutes du 1er acte  et l'entame du suivant leur seront fatales. Ils vont de moins en moins supporter les impacts adverses et le travail de sape des pivots portugais va les pousser à la faute. Et dans ce registre, Petar Djordjic va se montrer quasi infaillible à 7 mètres. Sur l'ensemble, le Serbe va inscrire 14 buts ! En face, le Fenix déjouait, lâchait des ballons, ses actions sur jeu placé étaient mal conclues. Quatre, cinq, six unités d'avance, Benfica semblait inarrêtable. Certes, la paire polonaise aurait pu être moins laxiste au bénéfice des locaux surtout qu'un temps asphyxiés, les Toulousains vont revenir au score à dix minutes du terme. L'espoir de renverser la tendance sera de courte durée puisque le même homme va se dresser sur la route d'Abdi, Ilic, Pettersson ou Feuchtmann ! Sergey Hernandez !  Les Portugais vont s'imposer (36-30) et atteindre pour la 1ère fois les quarts de Ligue Européenne. Pour Toulouse, c'est une déception au terme d'un parcours méritoire. 

Les stats Fénix Toulouse: Lettens (7 arrêts à 17%) - Chelle (0/2) Feuchtmann (2/5) Wagner (2/2) Balenciaga (7/7) Jarry (2/3) Gilbert (1/1) Kempf (0/1) Borzas  (1/2) Pettersson (3/5) Ilic (8/13) Vieira (1/4) Abdi (3/9)

Evolution du score: 2-5 (5) 5-8 (10) 8-10 (15) 9-12 (20) 12-13 (25) 17-15 (MT) 20-16 (35) 24-19 (40) 28-22 (45) 29-25 (50) 32-26 (55) 36-30 (FIN)


LES 1/4 DE FINALE DE LA LIGUE EUROPEENNE

 SCHAFFHAUSEN (Suisse)

PLOCK (Pologne) 

 NEXE  (Croatie)

 GOG (Danemark)

 NANTES (France) 

 MAGDEBOURG (Allemagne)

 BENFICA (Portugal)

 VELENJE (Slovénie)


match aller: le 26 avril 2022  /  match retour: le 3 mai 2022



Nantes efface la concurrence  

EHF League

mardi 5 avril 2022 - © Yves Michel

 8 min 0 de lecture

Nantes a réussi le tour de force d'aller s'imposer à Berlin (30-33) et de se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue européenne. Le "H" vainqueur sur les deux rencontres face aux Allemands, sera le seul représentant français à ce niveau de la compétition. Toulouse a sombré à Lisbonne face au Benfica (36-30) malgré les 4 buts d'avance de l'aller et il n'y a pas eu de miracle à Nîmes où le déficit de sept longueurs concédé il y a une semaine à Velenje, n'a pas été comblé au Parnasse. L'USAM s'est imposé face aux Slovènes (35-30) mais cela n'était pas suffisant.

Il fallait avoir du talent, de la patience, de l'abnégation et de la réussite pour aller bousculer sur leurs terres, les Renards de Berlin. Nantes qui à l'aller, s'était octroyé quelques raisons infimes d'y croire en s'imposant d'une seule longueur, avait toutes les qualités requises pour s'offrir ce qui constitue une belle performance. Les joueurs d'Alberto Entrerrios et de Greg Cojean ont été très intelligents dans la gestion de leur match. Ils ont tous bénéficié (encore une fois) de l'efficacité de leur gardien Emil Nielsen. Le Danois qui rejoindra d'ici quelques mois le Barça a la volonté de laisser une empreinte déjà bien ancrée dans la mémoire collective nantaise. Il a été de tous les bons coups, de tous les moments-clé et on oubliera vite qu'il a même écopé de deux minutes de suspension pour avoir critiqué une décision arbitrale. Le score de cette rencontre a le plus souvent joué au yoyo mais très rarement pour ne pas dire jamais, on a senti que Nantes pouvait perdre le fil. En mettant en avant leurs gros gabarits, les Allemands ont essayé d'imposer le défi physique. La paire slovaque chargée de diriger les débats a souvent laissé faire, parfois à la limite de l'acceptable. Le pivot serbe Marsenic retrouvait son compatriote et tout récent coéquipier en sélection, Dragan Pechmalbec et ces deux-là ne se sont offerts aucun répit. Pendant quarante minutes, les deux équipes sont restées collées l'une à l'autre, aucune ne prenant véritablement son envol au score. Et puis Berlin qui devait impérativement s'imposer pour entrevoir les quarts, a changé de rythme et surtout profité d'un manque de réussite adverse. Nantes ne marquait plus et avait désormais un handicap de trois longueurs à remonter (25-22 à la 44ème). Mais même en infériorité numérique et sous l'impulsion d'un Théo Monar, encore phénoménal aux deux extrémités du terrain, le "H" a non seulement refait surface mais a su déborder son vis-à-vis allemand qui venait d'encaisser un 0-5 ! Il restait un peu moins de huit minutes, les Renards couraient après le score ! Nantes était tout en maîtrise dans sa finition et lucide sur le placement. Rien n'était pourtant fait mais Thibaut Briet (notre photo de tête) et ses partenaires avaient climatisé la Max-Schmeling Halle. Frayeur tout de même lorsque Minne va prendre 2 minutes, Balaguer rater son tir et Lazarov gaspiller un ballon... Berlin était revenu à un but (29-30). La tranquillité dégagée par le collectif nantais va rassurer. Les dernières tentatives vont trouver la bonne trajectoire et surtout dans son périmètre, Nielsen va multiplier les parades (trois en autant de minutes) et sa défense empêcher tout retour allemand.  En s'imposant pour la 2ème fois à une semaine d'intervalle face à Berlin, les Nantais ont montré qu'ils avaient pleinement pris la mesure de l'actuel 2ème de Bundesliga. Cela tombe bien puisqu'en quarts, ils auront droit au même traitement puisqu'ils héritent du leader du championnat d'Outre-Rhin, le SC Magdebourg qui s'est fait quelques frayeurs, dans une fin rencontre pour le moins confuse, face aux Portugais du Sporting. Les Lisboètes à qui un nul suffisait, se sont retrouvés en double infériorité numérique dans les deux dernières minutes (défaite 36-35).


Les stats HBC Nantes: Nielsen (14 arrêts à 33%) - Damatrin (2/4) Briet (4/7) Ovnicek (3/4) Rivera (3/5 dt 1/2 à 7m) Cavalcanti (0/1) Pechmalbec (3/4) Portela (1/1) Minne (4/5) Lazarov (5/6 dt 2/2 à 7m) Monar (6/7) Balaguer (2/4) 

Evolution du score: 2-2 (5) 3-6 (10) 6-8 (15) 8-9 (20) 11-10 (25) 15-14 (MT) 19-17 (35) 22-20 (40) 25-23 (45) 25-26 (50) 28-30 (55) 30-33 (FIN)



Le déficit de sept buts concédés une semaine auparavant en Slovénie ne leur a pas facilité la tâche. Les joueurs de Nîmes avaient pourtant promis qu'ils feraient tout pour faire revivre à leurs supporters, les folles soirées du Parnasse et qu'ils ne lâcheraient rien en pressant Velenje.  Alors c'est vrai, le timing semblait être respecté puisqu'après 25 minutes, la moitié du chemin avait été accomplie (+4). Une impression confirmée en apparence dès la reprise avec une défense gardoise un peu plus agressive. Des ballons étaient récupérés, les esprits semblaient être plus concentrés et dans ses cages, Rémi Desbonnet (notre photo) restait en alerte. Le 1er coup dur va survenir vers la 40ème lorsque Quentin Minel va se tordre la cheville et sera obligé d'abandonner ses coéquipiers. L'USAM menait de cinq unités mais va totalement avancer de travers. Une balle de +6 en supériorité numérique va être rendue à un adversaire qui à ce moment précis pouvait être poussé dans les oubliettes. Les bévues vont s'accumuler. Acquevillo va mal ajuster un tir, Tobie lui, va jouer les déménageurs et balancer Tilen Sokolic, l'ailier gauche slovène. Carton rouge pour le gaucher nîmois ! Pour autant, tout était encore possible puisqu'il restait un peu plus d'un quart d'heure (28-23 à la 46ème). Ce sont les joueurs nîmois et accessoirement leur coach qui vont se tirer une balle dans le pied ! Passes mal calibrées, balles perdues, intentions peu compréhensibles, l'USAM va se perdre dans ses errements et surtout le temps mort qui s'imposait, sera pris très tardivement ! Nîmes n'a jamais donné l'impression d'être en capacité de prendre des risques. Un comble vu la situation qui était la sienne au moment du coup d'envoi ! Où était ce grain de folie que les 4000 spectateurs du Parnasse étaient en droit d'attendre ? Comment expliquer l'utilisation minimaliste d'un Michaël Guigou dans ces périodes si cruciales où il est bon de redistribuer les rôles ? Le plus rageant dans l'histoire, c'est qu'à l'entrée du money-time, l'épilogue n'était toujours pas trouvé. Cinq minutes et cinq buts de mieux que les Slovènes ! Il en manquait trois ! Sauf que les démons étaient toujours au-dessus de la Green Team. Seul l'Egyptien Sanad avec 12 réalisations, avait rempli son contrat du point de vue comptable. Rémi Desbonnet tentera de ranimer la flamme mais rien n'y fera et dans une Arena bien rafraîchie, ce sont seize Slovènes qui vont lever les bras au ciel ! 

Les stats USAM Nîmes: Desbonnet (9 arrêts à 24% et 1/1 au tir)  - Gallego (1/1) Jakobsen (4/4) Gibernon (1/1) Guigou (1/1) Salou M. (2/5) Tobie (2/3) Acquevillo (4/6) Minel (3/4) Bonnefond (4/6) Sanad (12/15)

Evolution du score:  3-2 (5) 7-5 (10) 9-7 (15) 13-11 (20) 17-13 (25) 18-15 (MT) 22-18 (35) 25-20 (40) 27-23 (45) 9-27 (50) 32-27 (55) 35-30 (FIN)

 

Ils avaient des raisons d'y croire les Toulousains, puisqu'à l'aller, ils s'étaient non seulement imposés de quatre buts mais en 2ème période, ils avaient véritablement imposé leur rythme à Benfica. D'ailleurs, c'est en ne tenant pas compte de leur matelas qu'ils vont attaquer le retour au Portugal. Largement en tête après dix minutes, les hommes d'Andjelkovic s'étaient montrés sérieux, solidaires en défense, parfois spectaculaires en attaque à l'image de ce kung-fu terminé avec succès par Ayoub Abdi. Et puis Sergey Hernandez s'est signalé. Le portier espagnol qui comme Jef Lettens gardera les cages pendant toute la rencontre, va se montrer plus efficace que son vis-à-vis belge (16 arrêts à 36% pour l'Ibère) . Les joueurs de Toulouse vont réussir à garder une petite avance et ne pas s'affoler. Mais leurs intentions seront moins franches, la réussite filante et Hernandez toujours sur leur chemin. Les cinq dernières minutes du 1er acte  et l'entame du suivant leur seront fatales. Ils vont de moins en moins supporter les impacts adverses et le travail de sape des pivots portugais va les pousser à la faute. Et dans ce registre, Petar Djordjic va se montrer quasi infaillible à 7 mètres. Sur l'ensemble, le Serbe va inscrire 14 buts ! En face, le Fenix déjouait, lâchait des ballons, ses actions sur jeu placé étaient mal conclues. Quatre, cinq, six unités d'avance, Benfica semblait inarrêtable. Certes, la paire polonaise aurait pu être moins laxiste au bénéfice des locaux surtout qu'un temps asphyxiés, les Toulousains vont revenir au score à dix minutes du terme. L'espoir de renverser la tendance sera de courte durée puisque le même homme va se dresser sur la route d'Abdi, Ilic, Pettersson ou Feuchtmann ! Sergey Hernandez !  Les Portugais vont s'imposer (36-30) et atteindre pour la 1ère fois les quarts de Ligue Européenne. Pour Toulouse, c'est une déception au terme d'un parcours méritoire. 

Les stats Fénix Toulouse: Lettens (7 arrêts à 17%) - Chelle (0/2) Feuchtmann (2/5) Wagner (2/2) Balenciaga (7/7) Jarry (2/3) Gilbert (1/1) Kempf (0/1) Borzas  (1/2) Pettersson (3/5) Ilic (8/13) Vieira (1/4) Abdi (3/9)

Evolution du score: 2-5 (5) 5-8 (10) 8-10 (15) 9-12 (20) 12-13 (25) 17-15 (MT) 20-16 (35) 24-19 (40) 28-22 (45) 29-25 (50) 32-26 (55) 36-30 (FIN)


LES 1/4 DE FINALE DE LA LIGUE EUROPEENNE

 SCHAFFHAUSEN (Suisse)

PLOCK (Pologne) 

 NEXE  (Croatie)

 GOG (Danemark)

 NANTES (France) 

 MAGDEBOURG (Allemagne)

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Résultats de la dernière journée

Jour.  Equ Rec  Equ Vis  Score  Stats  Date 
#16 Montpellier Göppingen 29 33 28/05/2023 15:30
#16 Berlin Granollers 36 31 28/05/2023 18:00

Prochaine journée

Journée  Equ Rec  Equ Vis  Date 
Aucune journée supplémentaire

Classement

Place Journée  Equipe  MJ  Vic  Nul  Déf 
1 Berlin 10 6 5 0 1
2 Göppingen 10 6 5 0 1
3 Montpellier 7 6 3 1 2
4 Flensburg 6 4 3 0 1
5 Granollers 6 6 3 0 3
6 Schaffhausen 6 4 3 0 1
7 Sporting de Lisbonne 3 4 1 1 2
8 Nexe 2 4 1 0 3
9 Irun 2 2 1 0 1
10 Skanderborg-Aarhus 2 2 1 0 1
11 Zaporoshye 2 2 1 0 1
12 Skjern 0 2 0 0 2
13 Benfica 0 2 0 0 2
14 Ystad 0 2 0 0 2
15 Ferencvaros 0 2 0 0 2
16 Valur 0 2 0 0 2