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Les U18 français ont un challenge à relever

Euro

mardi 2 août 2022 - © Yves Michel

 6 min 12 de lecture

C'est à Podgorica, au Monténégro que les Français de la génération des moins de 18 ans entament leur Euro dès ce jeudi face à l'Espagne. Le groupe est homogène et ne peut qu'étonner sur une compétition où il ne figure pas parmi les favoris.

Moins de trois semaines après la fin de l’Euro U20 au Portugal qui a consacré l’Espagne et installé l’équipe de France à la 6ème place, c’est au tour de la génération 2004-2005 de rallier le Monténégro pour y disputer son championnat d’Europe. 

La France n’aura pas la tâche aisée dans un groupe où l’Espagne et la Suède tenteront aussi de décrocher une des deux places qualificatives au Tour Principal. Avant d’en arriver là, Pascal Person qui est monté d’un cran et a succédé l’été dernier à Eric Quintin dans cette catégorie des moins de 18 ans a eu l’opportunité de convoquer de nouvelles têtes et de multiplier les associations. Le technicien fédéral avait aussi l’avantage de parfaitement connaître tous ces joueurs pour les avoir accompagnés dans leur apprentissage. « Je dirai qu’il y a eu émergence de talents qui n’étaient pas encore à maturité et qui y sont arrivés pendant leur année sportive. Pour le Tiby (en novembre 2021), on s’était appuyé sur les conclusions de l’été et ensuite, on a suivi ceux qui avaient le potentiel et les qualités pour pouvoir s’exprimer à un niveau supérieur. Par rapport au Tiby, sept nouveaux joueurs nous ont rejoints.» Après une période qui a connu quelques soubresauts dus au Covid, il y a donc eu une évolution dans le groupe où les Zuzo, Quéré, Baran, KIrtz, Lobgeois et autre Favril s’étaient durablement installés. « Je considère que la pandémie ne nous a pas perturbés plus que ça notamment au niveau de la détection. On a même pu faire un stage national en mélangeant les 2004 et 2005. C’est la 1ère fois depuis que je suis sur les équipes nationales qu’on est arrivé à avoir autant de joueurs sélectionnés de l’année impaire. C’est une réelle avancée car même si on va moins les utiliser que les autres, plus tôt on va les accompagner, plus tôt, ils vont s’imprégner de la culture du haut niveau. » Voilà donc trois saisons que le même staff technique suit l’évolution des mêmes joueurs, ce qui peut être considéré comme un atout. « Ce n’est pas un groupe où il y a des individualités fortes qui vont rejaillir sur un match, par contre, nous avons de réelles personnalités capables d’amener des idées avec une vraie réflexion sur le jeu et la pratique. Je n’aime pas faire de comparaison d’une génération par rapport à une autre mais je pense que la valeur ajoutée de ce groupe-là, c’est la densité de bons gardiens avec une complémentarité et une saine concurrence qui existent entre eux. » Et depuis la mi-juillet lorsque l’ossature de l’équipe a été réunie à Saint Pierre d’Oléron, chacun est passé de l’état de joueur à celui de compétiteur avec une préparation axé sur l’objectif de l’Euro. « Avec le préparateur physique, on a tout d’abord durci les 1ères séances. Au Monténégro, il y aura sept matches à disputer en dix jours donc il va falloir tenir le rythme. On a ensuite essayé de corriger nos fautes techniques. C’est un peu le péché mignon de cette génération. On utilise beaucoup trop de ballons pour marquer des buts, ce qui fait qu’on perd beaucoup trop de temps en défense. L’idéal serait de jouer sur grand espace. » Dès jeudi, les Tricolores entrent dans le vif du sujet face à l’Espagne. Pas de droit à l’erreur et déjà une obligation de résultat. Contre un adversaire qu’ils connaissent parfaitement pour l’avoir rencontré à quatre reprises depuis l’été dernier (1 succès – 3 défaites). « Ce sera un gros morceau, c’est sûr. J’ai même l’intime conviction que leur formation individuelle est en avance sur la nôtre. Les Espagnols sont plus joueurs, plus assurés sur le plan technique avec ce qu’ils font avec la balle. Ils ont une culture défensive plus développée, on a pu l’observer lors des dernières confrontations. » L’Espagne a confirmé tout le bien qu’on pensait d’elle en terminant invaincue lors d’un tournoi en Norvège. Il n’y a que la Suède (2ème adversaire des Français vendredi) qui a réussi à les perturber (match nul 29-29). « Outre un jeu de qualité classiquement basé sur la défense-montée de balle, les Suédois sont très en avance à cet âge-là sur le plan physique. » Sans mésestimer les Îles Féroé, 4ème composante du groupe D, l’avenir des Bleus sur cet Euro va se décider sur les deux 1ères confrontations. Leur objectif : basculer dans le top 8 et à l’image de leurs aînés en U20, terminer au plus près du carré final. Leur classement est également important pour ceux qui leur succèdent, les U17 coachés par Guillaume Joli qui espèrent disputer le Festival Olympique de la Jeunesse Européenne, à Maribor (Slovénie) en juillet 2023. « C’est important pour la transmission entre les générations. Vivre une compétition en moins de 17 sur une semaine, cela prépare correctement à la suite. » On l’aura compris, s’ils ne figurent pas parmi les favoris de ce championnat d’Europe, les minots de la génération 2004-2005 disposent de suffisamment de talent pour étonner et décrocher l’inaccessible. 

       Les 17 Français à l'Euro U18 au Monténégro 

Nom

 Prénom

 Club

 Poste

né en 

 AYEVA

 Belco

 US Créteil HB

 ARD

 03/2005

 BARAN

Michal  

 Cesson Rennes MHB

 DC

 12/2004

 BERRIAU

 Jules

 HBC Nantes

 ARD

 04/2005

 DEVOLDERE

Loghan 

 US Créteil HB

 ALG

 05/2004

 FAVRIL

 Pierre-Alexis

 Mainvilliers Chartres

 ALG

 10/2004

 KIRTZ

 Henri

 Dunkerque HGL

 ARD

 05/2004

 KOUADIO

 Noah

 St Raphaël VHB

 PVT/ARG

 12/2005

 LANFRANCHI

 Axel

 Dijon MHB

 PVT

 05/2004

 LE BOURHIS

 Thibault

 Fenix Toulouse HB

 GB

 07/2004

 LOBGEOIS

 Mathys

 Compiègne HB

 PVT

 03/2005

 PEYRE

Rémi 

 USAM Nîmes Gard

 ALD

 01/2004

 PEYRONNET

 Emilien

 HBC Aix en Savoie

 ALD

 03/2004

 PICHON

 Yann

 Cesson Rennes MHB

 GB

 08/2005

 QUERE

 Graciel-Yanis

 Tremblay-en-F HB

 GB

 07/2004

 SIMONNET

 Alban

 HBC Nantes 

 DC

 01/2004

 TRAORE

 Keyliane

 US Créteil HB

 ARG

 07/2004

 ZUZO

 Reyhan

 Villeurbanne HB Ass.

 ARG

 06/2005

 Encadrement / coaches: Pascal Person - Marc Ferron - Thierry Jaffiol - Patrice Annonay / Médical: William Foret - Guillaume Gros - Mickaël Acco / Chef de délégation: Gilles Basquin 

Les matches du tour préliminaire   
jeudi 4 août (14h00)                Espagne - France 
vendredi 5 août (16h00)          France - Suède
dimanche 7 août (16h00)        France - Îles Féroé

Pour entrer dans le Top 8 et se qualifier pour le Tour Principal, la France doit se classer aux deux 1ères places de son groupe. Elle croise ensuite avec les deux meilleures équipes du groupe C.  

Les U18 français ont un challenge à relever  

Euro

mardi 2 août 2022 - © Yves Michel

 6 min 12 de lecture

C'est à Podgorica, au Monténégro que les Français de la génération des moins de 18 ans entament leur Euro dès ce jeudi face à l'Espagne. Le groupe est homogène et ne peut qu'étonner sur une compétition où il ne figure pas parmi les favoris.

Moins de trois semaines après la fin de l’Euro U20 au Portugal qui a consacré l’Espagne et installé l’équipe de France à la 6ème place, c’est au tour de la génération 2004-2005 de rallier le Monténégro pour y disputer son championnat d’Europe. 

La France n’aura pas la tâche aisée dans un groupe où l’Espagne et la Suède tenteront aussi de décrocher une des deux places qualificatives au Tour Principal. Avant d’en arriver là, Pascal Person qui est monté d’un cran et a succédé l’été dernier à Eric Quintin dans cette catégorie des moins de 18 ans a eu l’opportunité de convoquer de nouvelles têtes et de multiplier les associations. Le technicien fédéral avait aussi l’avantage de parfaitement connaître tous ces joueurs pour les avoir accompagnés dans leur apprentissage. « Je dirai qu’il y a eu émergence de talents qui n’étaient pas encore à maturité et qui y sont arrivés pendant leur année sportive. Pour le Tiby (en novembre 2021), on s’était appuyé sur les conclusions de l’été et ensuite, on a suivi ceux qui avaient le potentiel et les qualités pour pouvoir s’exprimer à un niveau supérieur. Par rapport au Tiby, sept nouveaux joueurs nous ont rejoints.» Après une période qui a connu quelques soubresauts dus au Covid, il y a donc eu une évolution dans le groupe où les Zuzo, Quéré, Baran, KIrtz, Lobgeois et autre Favril s’étaient durablement installés. « Je considère que la pandémie ne nous a pas perturbés plus que ça notamment au niveau de la détection. On a même pu faire un stage national en mélangeant les 2004 et 2005. C’est la 1ère fois depuis que je suis sur les équipes nationales qu’on est arrivé à avoir autant de joueurs sélectionnés de l’année impaire. C’est une réelle avancée car même si on va moins les utiliser que les autres, plus tôt on va les accompagner, plus tôt, ils vont s’imprégner de la culture du haut niveau. » Voilà donc trois saisons que le même staff technique suit l’évolution des mêmes joueurs, ce qui peut être considéré comme un atout. « Ce n’est pas un groupe où il y a des individualités fortes qui vont rejaillir sur un match, par contre, nous avons de réelles personnalités capables d’amener des idées avec une vraie réflexion sur le jeu et la pratique. Je n’aime pas faire de comparaison d’une génération par rapport à une autre mais je pense que la valeur ajoutée de ce groupe-là, c’est la densité de bons gardiens avec une complémentarité et une saine concurrence qui existent entre eux. » Et depuis la mi-juillet lorsque l’ossature de l’équipe a été réunie à Saint Pierre d’Oléron, chacun est passé de l’état de joueur à celui de compétiteur avec une préparation axé sur l’objectif de l’Euro. « Avec le préparateur physique, on a tout d’abord durci les 1ères séances. Au Monténégro, il y aura sept matches à disputer en dix jours donc il va falloir tenir le rythme. On a ensuite essayé de corriger nos fautes techniques. C’est un peu le péché mignon de cette génération. On utilise beaucoup trop de ballons pour marquer des buts, ce qui fait qu’on perd beaucoup trop de temps en défense. L’idéal serait de jouer sur grand espace. » Dès jeudi, les Tricolores entrent dans le vif du sujet face à l’Espagne. Pas de droit à l’erreur et déjà une obligation de résultat. Contre un adversaire qu’ils connaissent parfaitement pour l’avoir rencontré à quatre reprises depuis l’été dernier (1 succès – 3 défaites). « Ce sera un gros morceau, c’est sûr. J’ai même l’intime conviction que leur formation individuelle est en avance sur la nôtre. Les Espagnols sont plus joueurs, plus assurés sur le plan technique avec ce qu’ils font avec la balle. Ils ont une culture défensive plus développée, on a pu l’observer lors des dernières confrontations. » L’Espagne a confirmé tout le bien qu’on pensait d’elle en terminant invaincue lors d’un tournoi en Norvège. Il n’y a que la Suède (2ème adversaire des Français vendredi) qui a réussi à les perturber (match nul 29-29). « Outre un jeu de qualité classiquement basé sur la défense-montée de balle, les Suédois sont très en avance à cet âge-là sur le plan physique. » Sans mésestimer les Îles Féroé, 4ème composante du groupe D, l’avenir des Bleus sur cet Euro va se décider sur les deux 1ères confrontations. Leur objectif : basculer dans le top 8 et à l’image de leurs aînés en U20, terminer au plus près du carré final. Leur classement est également important pour ceux qui leur succèdent, les U17 coachés par Guillaume Joli qui espèrent disputer le Festival Olympique de la Jeunesse Européenne, à Maribor (Slovénie) en juillet 2023. « C’est important pour la transmission entre les générations. Vivre une compétition en moins de 17 sur une semaine, cela prépare correctement à la suite. » On l’aura compris, s’ils ne figurent pas parmi les favoris de ce championnat d’Europe, les minots de la génération 2004-2005 disposent de suffisamment de talent pour étonner et décrocher l’inaccessible. 

       Les 17 Français à l'Euro U18 au Monténégro 

Nom

 Prénom

 Club

 Poste

né en 

 AYEVA

 Belco

 US Créteil HB

 ARD

 03/2005

 BARAN

Michal  

 Cesson Rennes MHB

 DC

 12/2004

 BERRIAU

 Jules

 HBC Nantes

 ARD

 04/2005

 DEVOLDERE

Loghan 

 US Créteil HB

 ALG

 05/2004

 FAVRIL

 Pierre-Alexis

 Mainvilliers Chartres

 ALG

 10/2004

 KIRTZ

 Henri

 Dunkerque HGL

 ARD

 05/2004

 KOUADIO

 Noah

 St Raphaël VHB

 PVT/ARG

 12/2005

 LANFRANCHI

 Axel

 Dijon MHB

 PVT

 05/2004

 LE BOURHIS

 Thibault

 Fenix Toulouse HB

 GB

 07/2004

 LOBGEOIS

 Mathys

 Compiègne HB

 PVT

 03/2005

 PEYRE

Rémi 

 USAM Nîmes Gard

 ALD

 01/2004

 PEYRONNET

 Emilien

 HBC Aix en Savoie

 ALD

 03/2004

 PICHON

 Yann

 Cesson Rennes MHB

 GB

 08/2005

 QUERE

 Graciel-Yanis

 Tremblay-en-F HB

 GB

 07/2004

 SIMONNET

 Alban

 HBC Nantes 

 DC

 01/2004

 TRAORE

 Keyliane

 US Créteil HB

 ARG

 07/2004

 ZUZO

 Reyhan

 Villeurbanne HB Ass.

 ARG

 06/2005

 Encadrement / coaches: Pascal Person - Marc Ferron - Thierry Jaffiol - Patrice Annonay / Médical: William Foret - Guillaume Gros - Mickaël Acco / Chef de délégation: Gilles Basquin 

Les matches du tour préliminaire   
jeudi 4 août (14h00)                Espagne - France 
vendredi 5 août (16h00)          France - Suède
dimanche 7 août (16h00)        France - Îles Féroé

Pour entrer dans le Top 8 et se qualifier pour le Tour Principal, la France doit se classer aux deux 1ères places de son groupe. Elle croise ensuite avec les deux meilleures équipes du groupe C.  

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