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Mathieu Grébille veut revoir Cologne

Champion's League

mardi 9 mai 2023 - © Yves Michel

 6 min 17 de lecture

Et revoilà Kiel face au PSG ! En quarts de finale de la Ligue des Champions. Une marche que Mathieu Grébille veut franchir pour aller à Cologne à la mi-juin et disputer le Final Four. Depuis trois ans, l'ancien Montpelliérain a trouvé sa place au sein de l'effectif parisien après avoir changé de club et laissé derrière lui, une série de blessures.

A 31 ans dont onze comme handballeur professionnel, l’histoire de Mathieu Grébille est faite de sourires et de larmes. L’arrière reconverti ailier gauche après une succession de blessures entre février 2015 et septembre 2018 a renoué avec le plaisir de galoper sur un terrain. Son temps de jeu est peut-être plus réduit qu’avant mais au PSG où il est arrivé il y a bientôt trois ans et où il a prolongé jusqu’en 2025, il a trouvé ses marques. Ce mercredi, il est dans le groupe qui a fait le déplacement à Kiel pour le quart aller de la Ligue des Champions. Un rendez-vous avant le retour dans une semaine à Paris qu’il ne veut pas rater pour se qualifier au Final Four à Cologne.

Selon toi, le PSG aborde-t-il Kiel dans de meilleures dispositions que la saison passée ? 
Ce qui change et cela peut être un atout, c’est l’avantage du terrain, à la maison au retour, après, c’est quand même du haut niveau face à un adversaire qui est habitué à ce type de confrontation. Je ne sais pas si on est mieux que l’an passé… en championnat, on était invaincu et on n’est pas allé au Final Four pour autant. Il n’y avait pas non plus le même effectif donc à mon avis, ça ne sert à rien de comparer. Il vaut mieux plutôt se concentrer en se disant que c’est une nouvelle opportunité de faire partie des quatre meilleures équipes européennes. 

Quel regard peut-on porter sur Kiel cette saison ? 
Je pense qu’ils sont meilleurs qu’en 1ère partie de saison. Comme nous, ils sont leaders de leur championnat et on sait que ce qui nous attend là-bas ne va pas être facile, tout comme le sera le match retour. Il va donc falloir être capable d’élever notre niveau de jeu si on veut passer. La saison passée, ça se joue à rien en leur faveur… des détails et c’est justement ça qu’on devra soigner si on veut passer. 

On a eu plusieurs visages du PSG depuis septembre…
On a connu un début de saison assez compliqué notamment dans un championnat qui est très relevé. En plus, on n’a pas été épargné par les blessures. On a rarement eu l’équipe au complet et malgré cela, on a fait avec. Là, excepté Niko, on est a priori dans de bonnes conditions. Ce qu’on peut dire aussi c’est qu’on a vu qu’on était capable de réaliser des performances tout comme de passer complètement à côté. Contre un adversaire comme Kiel, on ne peut pas se le permettre.  

Trouver le bon équilibre…
C’est un peu ça. Il faudra limiter au maximum les temps faibles et être capable de maintenir notre niveau de performance le plus longtemps possible. Ça va se jouer sur deux matches qui vont s’enchaîner et forcément, avec ce qui va se passer à l’aller, chacun aura appris sur l’autre, c’est pour cela que ce qui nous attend mercredi est important. 

Sur le plan personnel, es-tu en train de vivre ta meilleure période ? 
C’est vrai que j’ai connu des moments très compliqués hors des terrains et c’est vrai qu’une saison où je suis en bonne santé, au cours de laquelle je peux totalement m’exprimer est un vrai plaisir. Je suis passé par pas mal d’épreuves et vivre encore des moments comme ceux que je vais connaître cette semaine, c’est une réelle opportunité et je vais tout donner pour n’avoir aucun regret car il n’y a aucune garantie de pouvoir les revivre la saison d’après. Que ce soit collectivement ou individuellement. La Ligue des Champions est un titre qui manque dans ma carrière et au club. Je suis vraiment très content de ce que je vis à Paris et je veux en profiter à fond. 

En 2018, Montpellier remporte la Ligue des Champions mais tu n’es pas sur le terrain…
Bien-sûr et c’est une de mes plus grosses frustrations parce que ça reste une année historique pour Montpellier et je ne suis pas au rendez-vous alors que je me battais avec ce maillot depuis déjà assez longtemps pour aller chercher ce trophée. Cette blessure a définitivement changé ma carrière mais ça ne sert à rien de ressasser le passé. Au final, je suis encore là et j’ai même eu la chance de participer à un championnat du Monde cette année. 

Et même être capitaine des Bleus lors des deux derniers matches de qualif’ à l’Euro…
C’est pour ça que je dis qu’il vaut mieux se concentrer sur l’instant présent car personne ne peut prédire ce qui va se passer après. Alors c’est vrai, il y a des moments où je me suis dit ‘’et si… et si…’’ mais cela ne sert à rien car je n’aurai jamais la réponse et avec tout ce qui m’est arrivé, vivre ce que je vis, c’est un exploit en soi et j’en suis très fier. C’est en tout cas pour ça que je m’entraîne tout au long de l’année. Avoir traversé les épreuves, surmonter des pépins, ça m’a beaucoup appris et le fait d’être sur le terrain m’aide à relativiser, à aborder un match avec plus de sérénité mais aussi de détermination. 

Et on te verra sur les parquets au moins jusqu’en 2025…
C’est ça… si nous sommes préservés d’un virus planétaire comme la Covid, si la santé va, j’ai encore plus de deux saisons à évoluer au plus haut niveau. Je vais essayer de vivre ça à fond. 



PSG... Kiel... destins croisés

C’est un classique du genre. Pour la 3ème année consécutive, le PSG retrouve Kiel en quarts de finale de la Ligue des Champions et comme le fait remarquer Miha Zarabec (notre photo), le demi-centre slovène de l’équipe allemande sur le site du club, « les matches contre Paris, c’est toujours quelque chose de spécial, ça peut aller dans un sens comme dans l’autre. » Avantage pour Kiel la saison passée avec un nul à Coubertin (30-30) et un succès à domicile au retour (32-33) alors qu’un an plus tôt, les Parisiens qui s’étaient inclinés au bord de la Baltique (29-31), avaient largement renversé la tendance chez eux (34-28). Si Luka Karabatic et ses partenaires ont eu deux jours de plus que leur adversaire pour préparer cette 1ère confrontation et même si dimanche après-midi, Kiel a perdu son arrière gauche suédois (3ème buteur de l’équipe) Eric Johansson (fracture à la main gauche) lors du match de championnat face à Hanovre, aucun favori ne se dégage de cette double confrontation. Suite à un problème de phlébite, Nikola Karabatic est toujours en convalescence et l’incertitude demeure concernant la participation d’Andreas Palicka. Le gardien suédois du PSG n’a pas fait le déplacement à Limoges vendredi en raison d’une lésion musculaire. 

Les Quarts de finale

Mercredi 
à 18h45, Wisla Plock (Pol) – SC Magdebourg (All)
à 20h45, THW Kiel (All) – PSG Handball (Fra)
Jeudi
à 18h45, Veszprém KSE (Hon) – KS Kielce (Pol) 
à 20h45, GOG Handbold (Dan) – FC Barcelone (Esp)

Mathieu Grébille veut revoir Cologne  

Champion's League

mardi 9 mai 2023 - © Yves Michel

 6 min 17 de lecture

Et revoilà Kiel face au PSG ! En quarts de finale de la Ligue des Champions. Une marche que Mathieu Grébille veut franchir pour aller à Cologne à la mi-juin et disputer le Final Four. Depuis trois ans, l'ancien Montpelliérain a trouvé sa place au sein de l'effectif parisien après avoir changé de club et laissé derrière lui, une série de blessures.

A 31 ans dont onze comme handballeur professionnel, l’histoire de Mathieu Grébille est faite de sourires et de larmes. L’arrière reconverti ailier gauche après une succession de blessures entre février 2015 et septembre 2018 a renoué avec le plaisir de galoper sur un terrain. Son temps de jeu est peut-être plus réduit qu’avant mais au PSG où il est arrivé il y a bientôt trois ans et où il a prolongé jusqu’en 2025, il a trouvé ses marques. Ce mercredi, il est dans le groupe qui a fait le déplacement à Kiel pour le quart aller de la Ligue des Champions. Un rendez-vous avant le retour dans une semaine à Paris qu’il ne veut pas rater pour se qualifier au Final Four à Cologne.

Selon toi, le PSG aborde-t-il Kiel dans de meilleures dispositions que la saison passée ? 
Ce qui change et cela peut être un atout, c’est l’avantage du terrain, à la maison au retour, après, c’est quand même du haut niveau face à un adversaire qui est habitué à ce type de confrontation. Je ne sais pas si on est mieux que l’an passé… en championnat, on était invaincu et on n’est pas allé au Final Four pour autant. Il n’y avait pas non plus le même effectif donc à mon avis, ça ne sert à rien de comparer. Il vaut mieux plutôt se concentrer en se disant que c’est une nouvelle opportunité de faire partie des quatre meilleures équipes européennes. 

Quel regard peut-on porter sur Kiel cette saison ? 
Je pense qu’ils sont meilleurs qu’en 1ère partie de saison. Comme nous, ils sont leaders de leur championnat et on sait que ce qui nous attend là-bas ne va pas être facile, tout comme le sera le match retour. Il va donc falloir être capable d’élever notre niveau de jeu si on veut passer. La saison passée, ça se joue à rien en leur faveur… des détails et c’est justement ça qu’on devra soigner si on veut passer. 

On a eu plusieurs visages du PSG depuis septembre…
On a connu un début de saison assez compliqué notamment dans un championnat qui est très relevé. En plus, on n’a pas été épargné par les blessures. On a rarement eu l’équipe au complet et malgré cela, on a fait avec. Là, excepté Niko, on est a priori dans de bonnes conditions. Ce qu’on peut dire aussi c’est qu’on a vu qu’on était capable de réaliser des performances tout comme de passer complètement à côté. Contre un adversaire comme Kiel, on ne peut pas se le permettre.  

Trouver le bon équilibre…
C’est un peu ça. Il faudra limiter au maximum les temps faibles et être capable de maintenir notre niveau de performance le plus longtemps possible. Ça va se jouer sur deux matches qui vont s’enchaîner et forcément, avec ce qui va se passer à l’aller, chacun aura appris sur l’autre, c’est pour cela que ce qui nous attend mercredi est important. 

Sur le plan personnel, es-tu en train de vivre ta meilleure période ? 
C’est vrai que j’ai connu des moments très compliqués hors des terrains et c’est vrai qu’une saison où je suis en bonne santé, au cours de laquelle je peux totalement m’exprimer est un vrai plaisir. Je suis passé par pas mal d’épreuves et vivre encore des moments comme ceux que je vais connaître cette semaine, c’est une réelle opportunité et je vais tout donner pour n’avoir aucun regret car il n’y a aucune garantie de pouvoir les revivre la saison d’après. Que ce soit collectivement ou individuellement. La Ligue des Champions est un titre qui manque dans ma carrière et au club. Je suis vraiment très content de ce que je vis à Paris et je veux en profiter à fond. 

En 2018, Montpellier remporte la Ligue des Champions mais tu n’es pas sur le terrain…
Bien-sûr et c’est une de mes plus grosses frustrations parce que ça reste une année historique pour Montpellier et je ne suis pas au rendez-vous alors que je me battais avec ce maillot depuis déjà assez longtemps pour aller chercher ce trophée. Cette blessure a définitivement changé ma carrière mais ça ne sert à rien de ressasser le passé. Au final, je suis encore là et j’ai même eu la chance de participer à un championnat du Monde cette année. 

Et même être capitaine des Bleus lors des deux derniers matches de qualif’ à l’Euro…
C’est pour ça que je dis qu’il vaut mieux se concentrer sur l’instant présent car personne ne peut prédire ce qui va se passer après. Alors c’est vrai, il y a des moments où je me suis dit ‘’et si… et si…’’ mais cela ne sert à rien car je n’aurai jamais la réponse et avec tout ce qui m’est arrivé, vivre ce que je vis, c’est un exploit en soi et j’en suis très fier. C’est en tout cas pour ça que je m’entraîne tout au long de l’année. Avoir traversé les épreuves, surmonter des pépins, ça m’a beaucoup appris et le fait d’être sur le terrain m’aide à relativiser, à aborder un match avec plus de sérénité mais aussi de détermination. 

Et on te verra sur les parquets au moins jusqu’en 2025…
C’est ça… si nous sommes préservés d’un virus planétaire comme la Covid, si la santé va, j’ai encore plus de deux saisons à évoluer au plus haut niveau. Je vais essayer de vivre ça à fond. 



PSG... Kiel... destins croisés

C’est un classique du genre. Pour la 3ème année consécutive, le PSG retrouve Kiel en quarts de finale de la Ligue des Champions et comme le fait remarquer Miha Zarabec (notre photo), le demi-centre slovène de l’équipe allemande sur le site du club, « les matches contre Paris, c’est toujours quelque chose de spécial, ça peut aller dans un sens comme dans l’autre. » Avantage pour Kiel la saison passée avec un nul à Coubertin (30-30) et un succès à domicile au retour (32-33) alors qu’un an plus tôt, les Parisiens qui s’étaient inclinés au bord de la Baltique (29-31), avaient largement renversé la tendance chez eux (34-28). Si Luka Karabatic et ses partenaires ont eu deux jours de plus que leur adversaire pour préparer cette 1ère confrontation et même si dimanche après-midi, Kiel a perdu son arrière gauche suédois (3ème buteur de l’équipe) Eric Johansson (fracture à la main gauche) lors du match de championnat face à Hanovre, aucun favori ne se dégage de cette double confrontation. Suite à un problème de phlébite, Nikola Karabatic est toujours en convalescence et l’incertitude demeure concernant la participation d’Andreas Palicka. Le gardien suédois du PSG n’a pas fait le déplacement à Limoges vendredi en raison d’une lésion musculaire. 

Les Quarts de finale

Mercredi 
à 18h45, Wisla Plock (Pol) – SC Magdebourg (All)
à 20h45, THW Kiel (All) – PSG Handball (Fra)
Jeudi
à 18h45, Veszprém KSE (Hon) – KS Kielce (Pol) 
à 20h45, GOG Handbold (Dan) – FC Barcelone (Esp)

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