Clap de fin donc sur la saison régulière de Proligue. Le prochain épisode sera en deux temps. Les barrages pour les clubs classés de la 3ème à la 6ème place et les phases finales avec l’entrée en lice des deux premiers au classement à l’issue des 30 journées.
A ce niveau, le suspense existait entre trois équipes qui affrontaient des adversaires à leur portée.
Saran se déplaçait à Valence, l’antépénultième mais qui a assuré son maintien depuis déjà quelques semaines et les Loiretains se sont imposés et ont validé leur accession directe en Starligue, comme en 2016 et 2021.
Dijon accueillait Villeurbanne, les partenaires bourguignons de Pierrick Naudin (notre photo de tête) ont assuré l’essentiel face aux Rhône-Alpins (31-27) qui retrouveront avec Strasbourg, l’étage inférieur. C’est finalement
Tremblay, plus gros budget de Proligue (près de 4,5 millions d'Euros) qui a passé une mauvaise soirée. Les Franciliens se devaient de s’imposer à domicile face à Nancy qui n’avait plus rien à jouer (qualification pour les barrages ou menace de relégation). En tête de six longueurs à la 20ème, on ne voyait pas comment les joueurs de Tremblay pourraient se laisser rattraper. Les Lorrains avaient réduit leur handicap à la pause (17-14) et ces trois buts d’écart étaient toujours en leur défaveur à la 50ème (28-25). Sauf qu’en trois minutes, Nancy va bénéficier à la fois des parades de son portier Andreas Haagen et de la réussite de ses buteurs pour passer un 4-0. Panique à bord du vaisseau tremblaysien qui va même devoir courir après le score (31-32 à 14 secondes de la fin). Une ultime réalisation d’Ephrahim Jerry va permettre aux siens de ne pas concéder une 2ème défaite à la maison (après celle lors de la 1ère journée face à Bordeaux). Ce partage des points (32-32) n’arrange pas les affaires de Tremblay qui termine 3ème et se retrouve barragiste (
au plus grand désespoir du maire de la localité François Asensi – voir ci-dessous). Avec le même nombre de points (47) mais avec une différence de -11 buts par rapport à Dijon.
Les barrages (retour chez le mieux classé) opposeront les 24 et 27 mai prochains :
Tremblay (3è) à Caen (6è)
et Pontault-Combault (4è) à Frontignan (5è)
Mention particulière pour les Héraultais qui pour un promu, ont d’ores et déjà réussi leur parcours en Proligue et qui n’auront rien à perdre dans cette phase.
Les Finales auront lieu les 3 et 4 juin à Dijon, au Palais des Sports Jean-Michel Geoffroy. Les demies opposeront
Saran assuré d'évoluer en Starligue en septembre prochain, au vainqueur des barrages le moins bien classé de la phase régulière et
Dijon au vainqueur des barrages le mieux classé.
Dans la dignité. C’est la tête haute que les joueurs de
Bordeaux Lormont (la question se pose quant à citer la municipalité de Bruges qui ne semble pas avoir rempli ses engagements financiers) ont terminé leur parcours en Proligue. Par un succès net et sans bavure avec un effectif décimé par les blessures sur Massy (41-32). Sauf que la veille, le président Jean-Paul Onillon avait annoncé que le club cessait toute activité professionnelle faute de pouvoir présenter un budget conforme à ce qui avait été annoncé (voir
ici). Nous l’avons déjà écrit, le gâchis est énorme et Philippe Gardent qui s’est exprimé dans les colonnes de ‘’Sud-Ouest’’ a raison d’être à la fois en colère et frustré. Le même quotidien qui annonce que onze autres clubs sportifs de la Métropole bordelaise ont demandé un rendez-vous d’urgence avec la collectivité (la maire de Bruges en est une des vice-présidentes) pour dénoncer un manque de soutien avec à terme, des conséquences comme celles vécu par le BBL. Chez les féminines, Mérignac est concerné. Le club n’est pas au mieux sportivement (avant dernier au classement de la LBE avec un seul point d’avance sur le relégable, Toulon mais avec deux prochains matches face à des adversaires qui visent l’Europe) et financièrement. Dans ce domaine, la Commission de Contrôle et de Gestion pourrait avoir un dernier mot à dire.