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Coupe de la Ligue : Metz prend sa revanche !

Coupe LFH

samedi 17 novembre 2007 - Handzone

 6 min 1 de lecture

A Besançon

 

Avec le triste épisode d’une dernière confrontation en championnat gâchée par quelques contre performances autres que sportives, Messines et Dijonnaises en décousaient avec l’envie propre aux finalistes et le besoin de confirmer ou contredire les vérités d’une dernière opposition.

 

Et pourtant, avec les retours de Léa Terzi et Céline Bernardot, destinés à quantitativement renforcer un banc bourguignon privé de Stecz et Chevalier l’on imaginait aisément Dijon avoir fait de ses retours de dernière minute, les derniers atouts destinés à démontrer la non usurpation d’un match dont les aboutissement restent encore aujourd’hui à définir. De son coté, Metz, entendait bien rétablir une supériorité qui tout au long du tournoi n’avait que rarement été remise en question. A priori sulfureuse, la partie débutait elle calmement mais avec cette particularité de ne pas compter Véronique Pecqueux Rolland dans le 7 de départ dijonnais. Stressées par l’enjeu, l’entame de match était ainsi entachée des premières pertes de balles, et à ce jeu, Dijon déflorait la marque après deux minutes de jeu sur un tir de Khouildi (01-00). Au coude à coude, les deux formations, particulièrement vigilantes en défense se livraient alors un intense mano à mano 5 minutes durant. Contraintes à construire, Dijon opposé à l’énorme bloc défensif messin (Kanto-Horacek-Wendling) n’allait pas tarder à rencontrer ses premières difficultés…et pertes de balles. De maladresses en arrêts réalisés par une toujours très déterminante Amandine Leynaud, Metz multipliait ses balles d’attaque et infligeai alors un véritable camouflet à son adversaire (6-0 3-2 à la 4ème puis 8-3 à la 16ème). Pressées, trop promptes à vouloir revenir au score, les dijonnaises anticipaient leurs tirs sans résultat. Et si Céline Murigneux, réussissait régulièrement à passer son homologue sur replis défensif, cette dernière trop esseulée face à Leynaud voyait de plus en plus souvent ses tirs décryptés et le rideau des montants messins se refermer. Généreuses, mais en echec, les dijonnaises rechutaient à la 17ème et laissaient la jeune internationale tchèque Kysucanova à nouveau s’illustrer (4-8 à la 17ème puis 4-12 à la 21ème).

 

 

 

« Une formation mosellane toujours aussi sereine »

 

A la traîne, le CDB recollait néanmoins sur son premier instant majeur de la partie : un 3-0 signé Khouildi, Revil et Murigneux (5-13 à la 23ème puis 8-13 à la 30ème). Malmenées face à une formation mosellane toujours aussi sereine, Dijon, à l’instar de sa prestation réalisée face au Havre pouvait toujours espérer.

Toujours aussi déterminées, les deux formations entamaient ainsi la seconde période par une très spectaculaire opposition de défenses synonyme de 5 minutes de relâche pour les statisticiens fédéraux. La libération intervenait néanmoins à la 35ème, les petits gabarits Kanto et Murigneux débloquant le tableau d’affichage. Haussant le rythme de jeu, plus agressive sur le porteur de balle, les dijonnaises amorçait un nouveau 3-0 (8-14 à la 35ème puis 11-14 à la 41ème) signé Groposila, Pecqueux Rolland et Murigneux . Très en verve hier soir, l’ex lyonnaise faisait cependant les frais d’un véritable tampon en plein tir en extension (40ème). Dangereuse, la faute messine sanctionnée avait néanmoins pour conséquence de faire chavirer les spectateurs bisontin en faveur des dijonnaises. Désormais sifflées sur leurs portés de balle, les messines évoluaient un peu plus en terrain hostile, tandis que renforcées par ce ralliement de dernière minute, Dijon croyait à nouveau en ses chances. Double tenantes du titre, les messines faisaient donc contre mauvaise fortune bon cœur, et laissait les individualités Wendling et Kanto s’exprimer. Hélène François, Delphine Guehl et Katty Piejos se montrant en un même temps particulièrement a l’affut des moindres balles non en leur possession. Gestionnaires, à peine rappelées à leur devoir, les filles de Sandor Rac s’en remettaient à Leynaud et petit à petit creusait à nouveau leur avance. Trop loin, opposées à une formation hier soir qualitativement supérieur, Dijon ne réussissait pas à revenir à moins de 5 unités d’écart. Combatives, les filles de Pierre Terzi et Anthony Favier pourtant définitivement hors course à la 56ème (16-22) s’accrochaient. Tandis que Metz logique vainqueur, laissait Guillaut, Poznarova et Vallet participer à la fête.
Ivres de bonheur, heureuses d’une historique 3ème coupe de la ligue consécutivement remportée, Metz offrant un premier titre à Sandor Rac exultait. Régulière sur l’ensemble de la compétition, les jaunes et bleues décrochaient l’Europe et Dijon les larmes d’une quatrième finale perdue.

 

 

Crédits Photos: Anne Hélène Roth et Vincent Esch

 

C.Dijon.Bourgogne-H.Metz.M.L : 18-25

Mi-temps : 8-13

Arbitrage de Mr Dentz et Reibel

1500 spectateurs environ

Evolution du score : 5ème : 3-2/10ème : 3-5/15ème : 3-7/20ème : 4-10/25ème : 5-13/30ème : 8-13//35ème : 13-16/40ème : 14-20/45ème : 13-16/50ème : 16-22/55ème : 16-22/60ème : 18-25

 

C.Dijon.B :

Gardiennes : Jeoffroy (1ère à 11ème) : 1/6 Gras (11ème à 60ème) : 13/33 dt 0/2pen

Marqueuses : Revil 1/3, Terzi, Bernardot, Jelic, Pecqueux Rolland 1/1, Murigneux 4/7, Kleiber, Jacquinot 2/7 dt 0/2pen, Donguet 1/5, Groposila 4/5 dt 3/3pen, Marzouk 1/5, Khouildi 4/10

 

H.Metz.M.L :

Gardiennes : Leynaud (1ère à 60ème) : 25/54 dt 2/2pen , Pradel

Marqueuses :Kysucanova 7/12 dt 2/2pen, Guehl 2/2 , Kanto 4/6, Guillaut, Francois 1/4, Hadj 0/1, Poznarova, Cendier 0/4, Piejos 4/8, Wendling 2/3, Vallet, Horacek 5/14.

 

Exclusions 2min à : Murigneux (20ème), Jelic (28ème, 40ème), Marzouk (51ème) contre Dijon

Francois (22ème), Kanto (27ème), Piejos (39ème), Poznarova (43me) contre Metz.

 

 

Coupe de la Ligue : Metz prend sa revanche ! 

Coupe LFH

samedi 17 novembre 2007 - Handzone

 6 min 1 de lecture

A Besançon

 

Avec le triste épisode d’une dernière confrontation en championnat gâchée par quelques contre performances autres que sportives, Messines et Dijonnaises en décousaient avec l’envie propre aux finalistes et le besoin de confirmer ou contredire les vérités d’une dernière opposition.

 

Et pourtant, avec les retours de Léa Terzi et Céline Bernardot, destinés à quantitativement renforcer un banc bourguignon privé de Stecz et Chevalier l’on imaginait aisément Dijon avoir fait de ses retours de dernière minute, les derniers atouts destinés à démontrer la non usurpation d’un match dont les aboutissement restent encore aujourd’hui à définir. De son coté, Metz, entendait bien rétablir une supériorité qui tout au long du tournoi n’avait que rarement été remise en question. A priori sulfureuse, la partie débutait elle calmement mais avec cette particularité de ne pas compter Véronique Pecqueux Rolland dans le 7 de départ dijonnais. Stressées par l’enjeu, l’entame de match était ainsi entachée des premières pertes de balles, et à ce jeu, Dijon déflorait la marque après deux minutes de jeu sur un tir de Khouildi (01-00). Au coude à coude, les deux formations, particulièrement vigilantes en défense se livraient alors un intense mano à mano 5 minutes durant. Contraintes à construire, Dijon opposé à l’énorme bloc défensif messin (Kanto-Horacek-Wendling) n’allait pas tarder à rencontrer ses premières difficultés…et pertes de balles. De maladresses en arrêts réalisés par une toujours très déterminante Amandine Leynaud, Metz multipliait ses balles d’attaque et infligeai alors un véritable camouflet à son adversaire (6-0 3-2 à la 4ème puis 8-3 à la 16ème). Pressées, trop promptes à vouloir revenir au score, les dijonnaises anticipaient leurs tirs sans résultat. Et si Céline Murigneux, réussissait régulièrement à passer son homologue sur replis défensif, cette dernière trop esseulée face à Leynaud voyait de plus en plus souvent ses tirs décryptés et le rideau des montants messins se refermer. Généreuses, mais en echec, les dijonnaises rechutaient à la 17ème et laissaient la jeune internationale tchèque Kysucanova à nouveau s’illustrer (4-8 à la 17ème puis 4-12 à la 21ème).

 

 

 

« Une formation mosellane toujours aussi sereine »

 

A la traîne, le CDB recollait néanmoins sur son premier instant majeur de la partie : un 3-0 signé Khouildi, Revil et Murigneux (5-13 à la 23ème puis 8-13 à la 30ème). Malmenées face à une formation mosellane toujours aussi sereine, Dijon, à l’instar de sa prestation réalisée face au Havre pouvait toujours espérer.

Toujours aussi déterminées, les deux formations entamaient ainsi la seconde période par une très spectaculaire opposition de défenses synonyme de 5 minutes de relâche pour les statisticiens fédéraux. La libération intervenait néanmoins à la 35ème, les petits gabarits Kanto et Murigneux débloquant le tableau d’affichage. Haussant le rythme de jeu, plus agressive sur le porteur de balle, les dijonnaises amorçait un nouveau 3-0 (8-14 à la 35ème puis 11-14 à la 41ème) signé Groposila, Pecqueux Rolland et Murigneux . Très en verve hier soir, l’ex lyonnaise faisait cependant les frais d’un véritable tampon en plein tir en extension (40ème). Dangereuse, la faute messine sanctionnée avait néanmoins pour conséquence de faire chavirer les spectateurs bisontin en faveur des dijonnaises. Désormais sifflées sur leurs portés de balle, les messines évoluaient un peu plus en terrain hostile, tandis que renforcées par ce ralliement de dernière minute, Dijon croyait à nouveau en ses chances. Double tenantes du titre, les messines faisaient donc contre mauvaise fortune bon cœur, et laissait les individualités Wendling et Kanto s’exprimer. Hélène François, Delphine Guehl et Katty Piejos se montrant en un même temps particulièrement a l’affut des moindres balles non en leur possession. Gestionnaires, à peine rappelées à leur devoir, les filles de Sandor Rac s’en remettaient à Leynaud et petit à petit creusait à nouveau leur avance. Trop loin, opposées à une formation hier soir qualitativement supérieur, Dijon ne réussissait pas à revenir à moins de 5 unités d’écart. Combatives, les filles de Pierre Terzi et Anthony Favier pourtant définitivement hors course à la 56ème (16-22) s’accrochaient. Tandis que Metz logique vainqueur, laissait Guillaut, Poznarova et Vallet participer à la fête.
Ivres de bonheur, heureuses d’une historique 3ème coupe de la ligue consécutivement remportée, Metz offrant un premier titre à Sandor Rac exultait. Régulière sur l’ensemble de la compétition, les jaunes et bleues décrochaient l’Europe et Dijon les larmes d’une quatrième finale perdue.

 

 

Crédits Photos: Anne Hélène Roth et Vincent Esch

 

C.Dijon.Bourgogne-H.Metz.M.L : 18-25

Mi-temps : 8-13

Arbitrage de Mr Dentz et Reibel

1500 spectateurs environ

Evolution du score : 5ème : 3-2/10ème : 3-5/15ème : 3-7/20ème : 4-10/25ème : 5-13/30ème : 8-13//35ème : 13-16/40ème : 14-20/45ème : 13-16/50ème : 16-22/55ème : 16-22/60ème : 18-25

 

C.Dijon.B :

Gardiennes : Jeoffroy (1ère à 11ème) : 1/6 Gras (11ème à 60ème) : 13/33 dt 0/2pen

Marqueuses : Revil 1/3, Terzi, Bernardot, Jelic, Pecqueux Rolland 1/1, Murigneux 4/7, Kleiber, Jacquinot 2/7 dt 0/2pen, Donguet 1/5, Groposila 4/5 dt 3/3pen, Marzouk 1/5, Khouildi 4/10

 

H.Metz.M.L :

Gardiennes : Leynaud (1ère à 60ème) : 25/54 dt 2/2pen , Pradel

Marqueuses :Kysucanova 7/12 dt 2/2pen, Guehl 2/2 , Kanto 4/6, Guillaut, Francois 1/4, Hadj 0/1, Poznarova, Cendier 0/4, Piejos 4/8, Wendling 2/3, Vallet, Horacek 5/14.

 

Exclusions 2min à : Murigneux (20ème), Jelic (28ème, 40ème), Marzouk (51ème) contre Dijon

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