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Interview exclusive de Marie-Annick Dezert.

LBE

samedi 17 novembre 2007 - Handzone

 7 min 33 de lecture

Marie-Annick Dézert, gardienne de Dijon et de l'équipe de France à eu l'aimable gentillesse de répondre à un questionnaire "Coté Cour, Coté Jardin"

Côté cour :

Berangère : Quand et comment as-tu commencé le handball ?
Marie Annick :
J'ai commencé le hand, j'avais 12-13 ans, j'étais en classe de 5 eme et c'est un petit peu classique, c'était avec le prof d'EPS. Il entraînait donc l'équipe de hand de ma ville et puis à l'époque je jouais au foot  dans les buts et puis il est venu, il manquait une gardienne et il m'a dit, tiens ca ne te t'intéresserais pas de venir faire un tour ? J'y suis allée, ça ma plue tout de suite et j'ai même arrêté le foot par la suite parce que c'est vrai que c'est plus sympa de pratiquer en salle l'hiver et puis on rentre, on n'a pas de chaussures à nettoyer.

B : Tes forces ?
MA :
J'ai la chance d'avoir un grand gabarit donc ca aide un peu. Et puis (.....) c'est dur de parler de ses qualités.
Bah ! c'est vrai que ce grand gabarit, je joue pas mal dessus, donc les tirs à 6m, je peux prendre beaucoup, beaucoup de place, oui  on va dire que c'est ca, les tirs à 6m.....

B : Tes faiblesses ?
MA :
Mes faiblesses... alors là je sais (rires).Cette saison ça a été mieux mais c'est notamment les tirs de l'aile où j'avais du mal à avoir un bon placement mais cette saison je ne m'en sors pas trop mal et j'ai également du mal à lire les tirs de loin mais je crois que ca s'améliore aussi, c'est comme le vin, plus ça vieillie plus ça se bonifie...

B : Comment te sens-tu avant un match ?
MA :
.....Je dirais que ça dépend des matchs, il y a des matchs où je suis assez décontractée et puis d'autres matchs où on sait qu'il y a un enjeu et puis là je suis un petit peu plus crispée et je crois que c'est le début de match qui va faire la différence, si je suis bien, si je me sens bien tout de suite, si je touche les premiers ballons, ca va bien se passer mais si malheureusement je les touche pas, ca va être plus dur par la suite de réussir à rentrer dans le match.

B : Une salle ?
MA :
Ma salle préférée, c'est là... le palais des sports...

B : Un public ?
MA :
... Le public dijonnais !

B : Ton équipe ?
MA :
Je vais te répondre l'équipe actuelle.

B : Comment se déroule le partage des cages avec Johana à Dijon et Valérie en équipe de France ?
MA :
Avec Johana, ça se passe bien, il y a une concurrence. Je sais même pas si on peut parler de concurrence parce que quand on parle de concurrence en général, il y a un petit peu de rivalité et puis la ça se passe très, très bien.
J'ai l'impression cette année, que j'ai plus joué qu'elle, c'est vrai que c'est une saison assez potable donc j'ai eu l'occasion de jouer.
Et puis avec Valérie en équipe de France, ca se passe très bien aussi parce que bon. , C'est vrai qu'elle est archi numéro un donc on sait Joanne (Dudziak) et moi-même, que l'on est derrière. Quand elle fait des super match, on est contentes, l'objectif, c'est de gagner donc la concurrence se passe super bien et la preuve on est ensemble dans la chambre quand on est en stage avec l'équipe de France...

B : Ton joueur préféré en France ou ailleurs ?
MA :
Mon joueur préféré, ça serait Gaudin. ( B : Un dijonnais... ) Voilà ! (Rires).

B : Tes meilleur(e)s ami(e)s handballeur(euse) ?
MA :
..... (longue réflexion) Malheureusement au niveau national, équipes de France masculine et féminine on ne se côtoie pas trop donc les garçons on a pas l'occasion de les croiser beaucoup.
Mes meilleures amies handballeuses, j'ai gardé de très bon contact avec Stéphanie Pons, avec Johana, ça se passe bien... ici il n'y a que des filles sympa ! (Rires).

B : Ton meilleur souvenir ?
MA :
Mon meilleur souvenir, je crois que ça doit être la médaille d'argent en Norvège.

B : Ton pire souvenir ?
MA :
Le pire ? Bah ! J'espère qu'il n'est pas à venir, ca sera si on perd demain, si on ne se qualifie pas pour la Coupe d'Europe...
Le pire, je ne sais pas si c'est l'élimination en quart de finale l'année dernière contre Bucarest parce qu'on aurait pu passer...

B : Il y a quelques années tu as quitté Dijon, quelles ont été les raisons de ton retour ?
MA :
Déjà je l'ai quitté mais je n'avais pas l'intention de partir. J'ai eu ma mutation dans le Nord et puis c'était difficilement compatible d'aller bosser dans le Pas de Calais et jouer ici alors j'ai été forcé de partir alors que ce n'était pas un choix.
Les raisons du retour c'est que ça ne s'est pas du tout bien passé à Béthune et que j'avais gardé de super contacts
Et soit je m'arrêtais et je n'en avais pas envie, soit je revenais ici et je travaillais dans le Pas de Calais et le week-end je revenais là.

B : Depuis combien d'années joues-tu au CDB ?
MA :
J'avais fait deux saisons avant de partir, je suis allée une année a Béthune et là je termine ma quatrième saison.

B : Dans quels autres clubs as-tu jouée ?
MA :
Je vais parler uniquement du haut niveau alors j'ai commencé en N1 à l'époque à Dreux ensuite j'ai joué au stade français durant 3 ans, Issy les Moulineaux et puis, je suis arrivée à Dijon en 1994.

B : Ton avenir ?
MA :
Je crois qu'il est dijonnais et puis qu'il faut être assez réaliste, je suis plutôt à la fin de ma carrière. Je viens d'avoir 29 ans même si  dans les buts c'est un poste où on peut espérer rester un peu plus longtemps mais de toute façon je pense qu'il est dijonnais d'autant plus que je suis prof ici donc il est dur de bouger quand on a un poste là.
Donc voilà et de mieux en mieux...  (sourire).

B : Quelque chose à dire au public ?
MA :
Il faut qu'il continue à venir très nombreux et puis à nous encourager comme il le fait très bien.

B : Comment es-tu avant le match de demain qui est la dernière chance pour une place européenne ?
MA :
Tout le monde est conscient que c'est un match super important et qu'on est déjà passé à coté l'année dernière.
C'était le même cas de figure, on allait jouer à Nîmes, si on gagnait, on était européenne, si on perdait, on ne l'était pas donc je crois que demain c'est la même chose. On s'est fait avoir l'année dernière, cette place se joue en plus chez nous devant notre public, c'est tout à fait possible de la décrocher.

Côté Jardin :

B : Ta situation familiale ?
MA :
Je suis célibataire.

B : Ta région d'origine ?
MA :
La Basse Normandie.

B : Tes études ?
MA :
J'ai fait l'UFR Staps et je suis prof de gym depuis 6 ans.

B : Comment vois-tu la situation de Véronique (Pecqueux Roland) ?
MA :
Véro, elle nous un petit peu abandonnée il y a déjà quelques mois, son absence nous manque, c'est vrai qu'il ne faut pas le cacher. Une fois que le bébé va arriver, je crois qu'elle aura à cœur de revenir jouer et de prouver qu'elle est toujours la meilleure pivot du monde.

B : Tes loisirs ?
MA :
Le handball occupe déjà pas mal de temps. J'aime bien aller au ciné, bouquiner, quand il fait beau aller faire un peu de VTT.

B : Ton émission de télé préférée ?
MA :
Peut être "Envoyé spécial".

B : Un film ?
MA :
La liste de Schindler.

B : Un couple d'acteur ?
MA :
Sean Connery et Sigourney Weaver.

B : La musique ?
MA :
Plutôt française.

B : La lecture ?
MA :
J'aime bien tout ce qui est policier.

B : Ton principal défaut ?
MA :
Je crois ne pas être indulgente. Je ne sais pas, j'attends beaucoup de moi-même et des autres et ça peut être un défaut...

B : Ta principale qualité ?
MA :
Je ne sais pas, je pense être assez ouverte.

B : Qu'aimes-tu chez tes ami(e)s ?
MA :
Leur franchise et leur disponibilité.

B : Le mot que tu préfères ?
MA :
C'est dur... (rires). Liberté.

B : Celui que tu ne voudrais plus entendre ?
MA :
Haine.

B : Cuisine, ce que tu préfères, ce que tu détestes ?
MA :
Ce que je préfère, les gâteaux (sourire).Ce que je déteste (... ) je ne suis pas très difficile, le Chinois.

B : Une anecdote à nous confier ?
MA :
Une anecdote ? ... Là tu me colles (rires) ! Il n'y en a pas mais s'il y a en une, je reviens vite te voir... (sourire).

Merci beaucoup Marie-Annick d'avoir répondu à ses questions avec bonne humeur et gentillesse...

Palais des sports de Dijon, vendredi  8 juin, 19h.

Interview exclusive de Marie-Annick Dezert. 

LBE

samedi 17 novembre 2007 - Handzone

 7 min 33 de lecture

Marie-Annick Dézert, gardienne de Dijon et de l'équipe de France à eu l'aimable gentillesse de répondre à un questionnaire "Coté Cour, Coté Jardin"

Côté cour :

Berangère : Quand et comment as-tu commencé le handball ?
Marie Annick :
J'ai commencé le hand, j'avais 12-13 ans, j'étais en classe de 5 eme et c'est un petit peu classique, c'était avec le prof d'EPS. Il entraînait donc l'équipe de hand de ma ville et puis à l'époque je jouais au foot  dans les buts et puis il est venu, il manquait une gardienne et il m'a dit, tiens ca ne te t'intéresserais pas de venir faire un tour ? J'y suis allée, ça ma plue tout de suite et j'ai même arrêté le foot par la suite parce que c'est vrai que c'est plus sympa de pratiquer en salle l'hiver et puis on rentre, on n'a pas de chaussures à nettoyer.

B : Tes forces ?
MA :
J'ai la chance d'avoir un grand gabarit donc ca aide un peu. Et puis (.....) c'est dur de parler de ses qualités.
Bah ! c'est vrai que ce grand gabarit, je joue pas mal dessus, donc les tirs à 6m, je peux prendre beaucoup, beaucoup de place, oui  on va dire que c'est ca, les tirs à 6m.....

B : Tes faiblesses ?
MA :
Mes faiblesses... alors là je sais (rires).Cette saison ça a été mieux mais c'est notamment les tirs de l'aile où j'avais du mal à avoir un bon placement mais cette saison je ne m'en sors pas trop mal et j'ai également du mal à lire les tirs de loin mais je crois que ca s'améliore aussi, c'est comme le vin, plus ça vieillie plus ça se bonifie...

B : Comment te sens-tu avant un match ?
MA :
.....Je dirais que ça dépend des matchs, il y a des matchs où je suis assez décontractée et puis d'autres matchs où on sait qu'il y a un enjeu et puis là je suis un petit peu plus crispée et je crois que c'est le début de match qui va faire la différence, si je suis bien, si je me sens bien tout de suite, si je touche les premiers ballons, ca va bien se passer mais si malheureusement je les touche pas, ca va être plus dur par la suite de réussir à rentrer dans le match.

B : Une salle ?
MA :
Ma salle préférée, c'est là... le palais des sports...

B : Un public ?
MA :
... Le public dijonnais !

B : Ton équipe ?
MA :
Je vais te répondre l'équipe actuelle.

B : Comment se déroule le partage des cages avec Johana à Dijon et Valérie en équipe de France ?
MA :
Avec Johana, ça se passe bien, il y a une concurrence. Je sais même pas si on peut parler de concurrence parce que quand on parle de concurrence en général, il y a un petit peu de rivalité et puis la ça se passe très, très bien.
J'ai l'impression cette année, que j'ai plus joué qu'elle, c'est vrai que c'est une saison assez potable donc j'ai eu l'occasion de jouer.
Et puis avec Valérie en équipe de France, ca se passe très bien aussi parce que bon. , C'est vrai qu'elle est archi numéro un donc on sait Joanne (Dudziak) et moi-même, que l'on est derrière. Quand elle fait des super match, on est contentes, l'objectif, c'est de gagner donc la concurrence se passe super bien et la preuve on est ensemble dans la chambre quand on est en stage avec l'équipe de France...

B : Ton joueur préféré en France ou ailleurs ?
MA :
Mon joueur préféré, ça serait Gaudin. ( B : Un dijonnais... ) Voilà ! (Rires).

B : Tes meilleur(e)s ami(e)s handballeur(euse) ?
MA :
..... (longue réflexion) Malheureusement au niveau national, équipes de France masculine et féminine on ne se côtoie pas trop donc les garçons on a pas l'occasion de les croiser beaucoup.
Mes meilleures amies handballeuses, j'ai gardé de très bon contact avec Stéphanie Pons, avec Johana, ça se passe bien... ici il n'y a que des filles sympa ! (Rires).

B : Ton meilleur souvenir ?
MA :
Mon meilleur souvenir, je crois que ça doit être la médaille d'argent en Norvège.

B : Ton pire souvenir ?
MA :
Le pire ? Bah ! J'espère qu'il n'est pas à venir, ca sera si on perd demain, si on ne se qualifie pas pour la Coupe d'Europe...
Le pire, je ne sais pas si c'est l'élimination en quart de finale l'année dernière contre Bucarest parce qu'on aurait pu passer...

B : Il y a quelques années tu as quitté Dijon, quelles ont été les raisons de ton retour ?
MA :
Déjà je l'ai quitté mais je n'avais pas l'intention de partir. J'ai eu ma mutation dans le Nord et puis c'était difficilement compatible d'aller bosser dans le Pas de Calais et jouer ici alors j'ai été forcé de partir alors que ce n'était pas un choix.
Les raisons du retour c'est que ça ne s'est pas du tout bien passé à Béthune et que j'avais gardé de super contacts
Et soit je m'arrêtais et je n'en avais pas envie, soit je revenais ici et je travaillais dans le Pas de Calais et le week-end je revenais là.

B : Depuis combien d'années joues-tu au CDB ?
MA :
J'avais fait deux saisons avant de partir, je suis allée une année a Béthune et là je termine ma quatrième saison.

B : Dans quels autres clubs as-tu jouée ?
MA :
Je vais parler uniquement du haut niveau alors j'ai commencé en N1 à l'époque à Dreux ensuite j'ai joué au stade français durant 3 ans, Issy les Moulineaux et puis, je suis arrivée à Dijon en 1994.

B : Ton avenir ?
MA :
Je crois qu'il est dijonnais et puis qu'il faut être assez réaliste, je suis plutôt à la fin de ma carrière. Je viens d'avoir 29 ans même si  dans les buts c'est un poste où on peut espérer rester un peu plus longtemps mais de toute façon je pense qu'il est dijonnais d'autant plus que je suis prof ici donc il est dur de bouger quand on a un poste là.
Donc voilà et de mieux en mieux...  (sourire).

B : Quelque chose à dire au public ?
MA :
Il faut qu'il continue à venir très nombreux et puis à nous encourager comme il le fait très bien.

B : Comment es-tu avant le match de demain qui est la dernière chance pour une place européenne ?
MA :
Tout le monde est conscient que c'est un match super important et qu'on est déjà passé à coté l'année dernière.
C'était le même cas de figure, on allait jouer à Nîmes, si on gagnait, on était européenne, si on perdait, on ne l'était pas donc je crois que demain c'est la même chose. On s'est fait avoir l'année dernière, cette place se joue en plus chez nous devant notre public, c'est tout à fait possible de la décrocher.

Côté Jardin :

B : Ta situation familiale ?
MA :
Je suis célibataire.

B : Ta région d'origine ?
MA :
La Basse Normandie.

B : Tes études ?
MA :
J'ai fait l'UFR Staps et je suis prof de gym depuis 6 ans.

B : Comment vois-tu la situation de Véronique (Pecqueux Roland) ?
MA :
Véro, elle nous un petit peu abandonnée il y a déjà quelques mois, son absence nous manque, c'est vrai qu'il ne faut pas le cacher. Une fois que le bébé va arriver, je crois qu'elle aura à cœur de revenir jouer et de prouver qu'elle est toujours la meilleure pivot du monde.

B : Tes loisirs ?
MA :
Le handball occupe déjà pas mal de temps. J'aime bien aller au ciné, bouquiner, quand il fait beau aller faire un peu de VTT.

B : Ton émission de télé préférée ?
MA :
Peut être "Envoyé spécial".

B : Un film ?
MA :
La liste de Schindler.

B : Un couple d'acteur ?
MA :
Sean Connery et Sigourney Weaver.

B : La musique ?
MA :
Plutôt française.

B : La lecture ?
MA :
J'aime bien tout ce qui est policier.

B : Ton principal défaut ?
MA :
Je crois ne pas être indulgente. Je ne sais pas, j'attends beaucoup de moi-même et des autres et ça peut être un défaut...

B : Ta principale qualité ?
MA :
Je ne sais pas, je pense être assez ouverte.

B : Qu'aimes-tu chez tes ami(e)s ?
MA :
Leur franchise et leur disponibilité.

B : Le mot que tu préfères ?
MA :
C'est dur... (rires). Liberté.

B : Celui que tu ne voudrais plus entendre ?
MA :
Haine.

B : Cuisine, ce que tu préfères, ce que tu détestes ?
MA :
Ce que je préfère, les gâteaux (sourire).Ce que je déteste (... ) je ne suis pas très difficile, le Chinois.

B : Une anecdote à nous confier ?
MA :
Une anecdote ? ... Là tu me colles (rires) ! Il n'y en a pas mais s'il y a en une, je reviens vite te voir... (sourire).

Merci beaucoup Marie-Annick d'avoir répondu à ses questions avec bonne humeur et gentillesse...

Palais des sports de Dijon, vendredi  8 juin, 19h.