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Chambéry découvre ses ambitions

Champion's League

dimanche 19 octobre 2008 - © François Dasriaux

 3 min 37 de lecture

Avec la venue des Suédois d’Hammarby, Chambéry pouvait boucler les matches aller de sa poule de Champion’s League invaincu et quasi qualifié pour le tour principal. Facile à dire, à avancer, restait à le faire face à une jeune troupe de Suédois qui avait fait bien souffrir Montpellier la saison dernière. Même sévèrement punis par Celje en Slovénie et bien embêtés par un Kaunas pourtant guère vaillant, Hammarby a le jeu parfait pour contrecarrer le CSH. Du jeu, du jeu toujours du jeu et une propension à monter les ballons quasiment aussi vite que les Savoyards. Une bonne victoire pouvait même donner la première place à Chambéry devant Celje, qui soit dit en passant aurait posé largement le potentiel des hommes de Philippe Gardent cette saison.

Chambéry mettait parfaitement en application son envie de marquer de suite son territoire, un Grégoire Detrez prenant parfaitement les espaces laissés par la défense haute d’Hammarby, une défense de plomb devant un Cyril Dumoulin en place, pas mal de choses étaient bien en place pour que le CSH soit bien performant dans cette partie. Tout ou presque… On notait pourtant un tout petit rien, une petite carabistouille, un gardien nommé Hallberg qui faisait un show d’enfer sur la première partie de première période. Arrêt sur arrêt en 1 contre 1 et Chambéry perdait pas mal de sa superbe dans ces duels à répétition perdus face au blond sortant quelques grands écarts faciaux impressionnants. Daniel Narcisse dans le dur complet, Cédric Paty dans le rouge, l’Olympe avait des soucis pour s’exprimer en cet entrée hivernale, restait un Grégoire Detrez toujours aussi efficace et une défense qui bougeait du kilo nordique et simplifiait largement le travail de son gardien Cyril Dumoulin. Restait à supprimer les fautes de goût, les gourmandises superflues et les choses seraient dans le meilleur des mondes. Mais le ménage dans le jeu du CSH n’était pas fait dans les premières 30 minutes, résultat malgré quelques jolies choses, les protégés de la légende Staffan Olsson restaient collés aux Jaunes et Noirs, le +3  à la pause n’était pas moche, moche… mais guère emballant devant les possibilités offertes par une défense suédoise bien friable et une attaque placée quand même diablement inefficace à ce niveau de jeu.

La pause citrons avait du faire un tantinet sonner les oreilles des Chambériens, une grosse remise en question ? Un gros recadrage ? Ou plus simplement les mots justes pour recaler tout cela, toujours est-il qu’avec un Daniel Narcisse redevenu lui-même, avec beaucoup plus d’application au shoot, il faut dire qu’un gardien qui saute quasi systématiquement a du mal à faire des parades basses, Chambéry collait un 6-1 en moins de 5 minutes qui sonnait les Suédois pour le compte. Le blond était groggy, compté pour le compte face à une équipe de Chambéry qui faisait enfin forte impression sur l’ensemble du 40x20. Même un petit coup de moins bien donnant quelques bons ballons à monter aux Suédois, quelques gourmandises de mauvais goût n’entachaient l’impression de domination du CSH. Bertrand Roiné jouait extrêmement utile, Karel Nocar était au four défensif et au moulin offensif avec la même réussite, Grégoire Detrez continuait à mettre la défense suédoise au supplice et Guillaume Joli montrait qu’il pouvait être mieux qu’un remplaçant de luxe en Savoie. Après un quart d’heure de jeu on sentait que le match était plié, restait juste à savoir combien d’excédent de bagage Hammarby allait déclarer à l’aéroport. Le gabelou nordique va avoir l’œil suspect car avec au final 13 buts dans les valises et seulement 18 en positif, Hammarby a bien souffert en Savoie. Philippe Gardent aura pu savourer la poignée de main finale avec Staffan Olsson, lui qui a toujours dans un coin de la tête les regards hautain de la génération dorée suédoise dont faisait partie le flamboyant gaucher, cette fois ci, en tant que coach la leçon aura était française et elle fait du bien aux ambitions savoyardes dans cette Champion’s League, on pourrait presque parler de quart de finale au vu du jeu et des individualités du CSH cette saison.

A Albertville, Hall Olympique
Le 19 octobre 2008 à 19h00
Chambéry SH – Hammarby : 31 - 18 (Mi-temps : 13-10)

2 000 Spectateurs
Arbitres :
Csaba Kekes et Pal Kekes (Hongrie)

Statistiques à suivre …

Chambéry découvre ses ambitions 

Champion's League

dimanche 19 octobre 2008 - © François Dasriaux

 3 min 37 de lecture

Avec la venue des Suédois d’Hammarby, Chambéry pouvait boucler les matches aller de sa poule de Champion’s League invaincu et quasi qualifié pour le tour principal. Facile à dire, à avancer, restait à le faire face à une jeune troupe de Suédois qui avait fait bien souffrir Montpellier la saison dernière. Même sévèrement punis par Celje en Slovénie et bien embêtés par un Kaunas pourtant guère vaillant, Hammarby a le jeu parfait pour contrecarrer le CSH. Du jeu, du jeu toujours du jeu et une propension à monter les ballons quasiment aussi vite que les Savoyards. Une bonne victoire pouvait même donner la première place à Chambéry devant Celje, qui soit dit en passant aurait posé largement le potentiel des hommes de Philippe Gardent cette saison.

Chambéry mettait parfaitement en application son envie de marquer de suite son territoire, un Grégoire Detrez prenant parfaitement les espaces laissés par la défense haute d’Hammarby, une défense de plomb devant un Cyril Dumoulin en place, pas mal de choses étaient bien en place pour que le CSH soit bien performant dans cette partie. Tout ou presque… On notait pourtant un tout petit rien, une petite carabistouille, un gardien nommé Hallberg qui faisait un show d’enfer sur la première partie de première période. Arrêt sur arrêt en 1 contre 1 et Chambéry perdait pas mal de sa superbe dans ces duels à répétition perdus face au blond sortant quelques grands écarts faciaux impressionnants. Daniel Narcisse dans le dur complet, Cédric Paty dans le rouge, l’Olympe avait des soucis pour s’exprimer en cet entrée hivernale, restait un Grégoire Detrez toujours aussi efficace et une défense qui bougeait du kilo nordique et simplifiait largement le travail de son gardien Cyril Dumoulin. Restait à supprimer les fautes de goût, les gourmandises superflues et les choses seraient dans le meilleur des mondes. Mais le ménage dans le jeu du CSH n’était pas fait dans les premières 30 minutes, résultat malgré quelques jolies choses, les protégés de la légende Staffan Olsson restaient collés aux Jaunes et Noirs, le +3  à la pause n’était pas moche, moche… mais guère emballant devant les possibilités offertes par une défense suédoise bien friable et une attaque placée quand même diablement inefficace à ce niveau de jeu.

La pause citrons avait du faire un tantinet sonner les oreilles des Chambériens, une grosse remise en question ? Un gros recadrage ? Ou plus simplement les mots justes pour recaler tout cela, toujours est-il qu’avec un Daniel Narcisse redevenu lui-même, avec beaucoup plus d’application au shoot, il faut dire qu’un gardien qui saute quasi systématiquement a du mal à faire des parades basses, Chambéry collait un 6-1 en moins de 5 minutes qui sonnait les Suédois pour le compte. Le blond était groggy, compté pour le compte face à une équipe de Chambéry qui faisait enfin forte impression sur l’ensemble du 40x20. Même un petit coup de moins bien donnant quelques bons ballons à monter aux Suédois, quelques gourmandises de mauvais goût n’entachaient l’impression de domination du CSH. Bertrand Roiné jouait extrêmement utile, Karel Nocar était au four défensif et au moulin offensif avec la même réussite, Grégoire Detrez continuait à mettre la défense suédoise au supplice et Guillaume Joli montrait qu’il pouvait être mieux qu’un remplaçant de luxe en Savoie. Après un quart d’heure de jeu on sentait que le match était plié, restait juste à savoir combien d’excédent de bagage Hammarby allait déclarer à l’aéroport. Le gabelou nordique va avoir l’œil suspect car avec au final 13 buts dans les valises et seulement 18 en positif, Hammarby a bien souffert en Savoie. Philippe Gardent aura pu savourer la poignée de main finale avec Staffan Olsson, lui qui a toujours dans un coin de la tête les regards hautain de la génération dorée suédoise dont faisait partie le flamboyant gaucher, cette fois ci, en tant que coach la leçon aura était française et elle fait du bien aux ambitions savoyardes dans cette Champion’s League, on pourrait presque parler de quart de finale au vu du jeu et des individualités du CSH cette saison.

A Albertville, Hall Olympique
Le 19 octobre 2008 à 19h00
Chambéry SH – Hammarby : 31 - 18 (Mi-temps : 13-10)

2 000 Spectateurs
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