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Champions du Monde : chapeau bas les garçons !

Mondial

mercredi 4 février 2009 - Handzone

 2 min 26 de lecture

Oui, mais après ?

Ce dimanche 1er février 2009 restera à jamais l'événement sportif marquant de ce début de 21e siècle. Tous les superlatifs ont été employés pour saluer cette talentueuse et extraordinaire équipe de France qui au-delà de l’excellence technique individuelle et collective, nous aura émerveillé par sa maîtrise, son contrôle émotionnel, sa force mentale, sa détermination, sa solidarité collective, que sais-je encore, car réussir à prendre le dessus en terre croate devant des milliers de supporters tous acquis à la cause des maillots à damier, ça c’est une performance exceptionnelle.

Chapeau bas, Messieurs pour cette leçon de choses dont tous les éducateurs de France, les sportifs de tout poil et autres, devraient prendre pour modèle. Oui, je suis un handballeur heureux, fière des valeurs que véhiculent ces joueurs ; je les remercie du fond du cœur, pour ce qu’ils ont réalisé à la face du monde et pour ce qu’ils vont continuer à faire.

Mes remerciements vont aussi à tout le staff qui a contribué à la réussite de ce groupe : sans celui-ci, rien n’aurait été possible. J’aurai enfin une pensée pour Daniel Costantini et sa bande, vous savez les fameux Barjots qui ont été selon moi, les précurseurs du renouveau du handball français ; et c’est vrai que l’émotion fut très forte en 1992 aux J.O. de Barcelone avec cette médaille de bronze, puis 1995 en Islande pour le premier titre mondial !

Côté technique, je laisse le soin aux « spécialistes » l’analyse de cette performance pour parler plutôt de l’après-mondial, car après les strass, paillettes, champagne et photos parfois « people », il est légitime de se poser les bonnes questions en direction du handball de base, représenté par tous les clubs qui sans tambour ni trompette, ne quittent pas leur bleu de chauffe pour faire, souvent dans l’adversité, « tourner la boutique ».

Avec cette troisième étoile venant grossir le palmarès déjà fort imposant du « number one » des sports collectifs, la communication sera-t-elle à la hauteur d’un tel événement médiatique planétaire ; les clubs auront-ils les moyens de se développer sereinement ; pourront-ils accueillir au sein d’infrastructures en nombre suffisant, les minots qui vont les rejoindre parce qu'une bande de « fous furieux altruistes » ne cessent de les faire rêver ; les moyens financiers seront-ils au rendez-vous pour assurer dans les meilleures conditions, une pratique pour tous, avec des bénévoles et des salariés reconnus.

La petite balle pégueuse est entre les mains des politiques, des partenaires institutionnels et privés : souhaitons qu’ils entendent les sirènes de la « maison handball » et de tous les sans-grade qui font avec passion et dévouement, le handball de tous les jours. On croise les doigts bien entendu et Messieurs les experts, continuez votre show ; en cette période pas facile pour tous, vous êtes notre rayon de soleil.

Alain Lemaire pour

Champions du Monde : chapeau bas les garçons ! 

Mondial

mercredi 4 février 2009 - Handzone

 2 min 26 de lecture

Oui, mais après ?

Ce dimanche 1er février 2009 restera à jamais l'événement sportif marquant de ce début de 21e siècle. Tous les superlatifs ont été employés pour saluer cette talentueuse et extraordinaire équipe de France qui au-delà de l’excellence technique individuelle et collective, nous aura émerveillé par sa maîtrise, son contrôle émotionnel, sa force mentale, sa détermination, sa solidarité collective, que sais-je encore, car réussir à prendre le dessus en terre croate devant des milliers de supporters tous acquis à la cause des maillots à damier, ça c’est une performance exceptionnelle.

Chapeau bas, Messieurs pour cette leçon de choses dont tous les éducateurs de France, les sportifs de tout poil et autres, devraient prendre pour modèle. Oui, je suis un handballeur heureux, fière des valeurs que véhiculent ces joueurs ; je les remercie du fond du cœur, pour ce qu’ils ont réalisé à la face du monde et pour ce qu’ils vont continuer à faire.

Mes remerciements vont aussi à tout le staff qui a contribué à la réussite de ce groupe : sans celui-ci, rien n’aurait été possible. J’aurai enfin une pensée pour Daniel Costantini et sa bande, vous savez les fameux Barjots qui ont été selon moi, les précurseurs du renouveau du handball français ; et c’est vrai que l’émotion fut très forte en 1992 aux J.O. de Barcelone avec cette médaille de bronze, puis 1995 en Islande pour le premier titre mondial !

Côté technique, je laisse le soin aux « spécialistes » l’analyse de cette performance pour parler plutôt de l’après-mondial, car après les strass, paillettes, champagne et photos parfois « people », il est légitime de se poser les bonnes questions en direction du handball de base, représenté par tous les clubs qui sans tambour ni trompette, ne quittent pas leur bleu de chauffe pour faire, souvent dans l’adversité, « tourner la boutique ».

Avec cette troisième étoile venant grossir le palmarès déjà fort imposant du « number one » des sports collectifs, la communication sera-t-elle à la hauteur d’un tel événement médiatique planétaire ; les clubs auront-ils les moyens de se développer sereinement ; pourront-ils accueillir au sein d’infrastructures en nombre suffisant, les minots qui vont les rejoindre parce qu'une bande de « fous furieux altruistes » ne cessent de les faire rêver ; les moyens financiers seront-ils au rendez-vous pour assurer dans les meilleures conditions, une pratique pour tous, avec des bénévoles et des salariés reconnus.

La petite balle pégueuse est entre les mains des politiques, des partenaires institutionnels et privés : souhaitons qu’ils entendent les sirènes de la « maison handball » et de tous les sans-grade qui font avec passion et dévouement, le handball de tous les jours. On croise les doigts bien entendu et Messieurs les experts, continuez votre show ; en cette période pas facile pour tous, vous êtes notre rayon de soleil.

Alain Lemaire pour

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