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Kiel marque les esprits, mais…

Champion's League

dimanche 24 mai 2009 - © François Dasriaux

 4 min 19 de lecture

Choc des chocs, duel de rois, revanche de luxe de la finale de la saison dernière, les superlatifs pouvaient tous être appliqués ! Un match entre les deux plus beaux collectifs d’Europe et des duels individuels à tous les postes avec dans tout ça, la présence de 7 français dont 4 champions du monde et olympique, le meilleur quota de toutes les nations représentées dans cette finale hispano-germanique. Laminés dans leur salle lors de la finale retour alors qu’ils avaient dominés de la tête et des épaules le match aller en Espagne, les joueurs de Kiel savaient que tout se jouerait lors du match retour. Mais il était hors de question de lâcher de nouveau face à Ciudad Real, avec tous les événements et surtout les sanctions possibles qui sont au dessus de la tête du club de la Baltique, Kiel se devait de faire dans l’ultra solide sur ce match aller.

La solidité commençait par une défense de fer devant un Thierry Omeyer que Ciudad craignait comme la peste. Les Espagnols sachant parfaitement que l’Alsacien était capable de leur tuer un match avec le sourire. Et comme c’était craint, Thierry Omeyer mettait d’entrée la machine en route, permettant à ses couleurs de prendre les devants dès les premières minutes du match. Côté offensif, l’autre danger français étai parfaitement identifié lui aussi, et Jonas Kallman se chargeait tout particulièrement du dossier Nikola Karabatic. Cela avait pour conséquences de libérer Filip Jicha qui en profitait pour enquiller comme à la parade pour donner rapidement 5 buts d’avance aux Allemands.

Sauf que côté Ciudad, si Chema Rodriguez, Petar Metlicic et Alberto Entrerrios n’étaient pour le moins pas dans leur assiette, il suffisait de faire rentrer Olafur Stefansson et Jérôme Fernandez pour trouver les bonnes solutions offensives. Après un doublé du Bordelais et la mise en route de la machine à arrêts espagnole qu’est Arpad Sterbik, Ciudad au bout d’un petit quart d’heure avait complètement rétabli la parité dans cette finale aller.  Arrivant à imposer son rythme et montant son niveau défensif autour d’un Didier Dinart roi du centre de son bloc. La réaction de Kiel allait être saignante, en 5 minutes, ils marchaient sur le visage de Ciudad Real au figuré comme au sens propre ! Passant un 4-0 en réponse au bon passage espagnol. Nikola Karabatic à la distribution, Filip Jicha en atomiseur, Vit Kavtincik en voltigeur, Thierry Omeyer en cimenteur, Kiel avait trouvé les bonnes solutions pour finir la première période avec un joli pactole de 6 buts.

Encore une fois, sans s’affoler en essayant de casser le rythme de Kiel, Ciudad Real allait revenir dans la partie en signant un 6-3 en 5 minutes qui relançait complètement le match. Jérôme Fernandez était toujours aussi percutant sur la base arrière, Luc Abalo affolait un peu son vis-à-vis, et la défense tenait de mieux en respect Filip Jicha. Restait à régler le problème des exclusions, à ce petit jeu Ciudad était largement en tête au score et cela finissait par user les meilleures intentions, surtout que cela donnait la possibilité à Kiel de rentrer dans son jeu préférentiel, tout à 100 à l’heure et pas de calcul ! Dans le mode pas de calcul, la 3° exclusion de Marcus Ahlm ne sentait pas bon pour Kiel, il restait à Igor Anic à assurer les 20 dernières comme il l’avait fait en fin de première période.

Et si le match commençait à se hacher, à se jouer sur des petits espaces, le tout peu propice à de grandes envolées, l’ancien Montpelliérain sortait vraiment son épine du jeu. En signant un triplé de fort belle facture, alliant puissance et vitesse, Igor Anic permettait à Kiel de rester en tête malgré les buts à répétition de Jérôme Fernandez. Avec l’appui d’Olafur Stefansson, « Fernand » permettait à Ciudad d’être totalement dans la course à l’entame des 10 dernières minutes. Comme José Hombrados signait une entrée majeure dans les buts espagnols, que Luc Abalo mettait le feu à la défense de Kiel qui n’arrivait plus à enchaîner dans le jeu rapide, Ciudad très logiquement égalisait par le 8° but de Jérôme Fernandez à 6 minutes de la fin du match. Les Français signaient des exploits à tous les coins du terrain mais comme il y avait autant de talents tricolores des deux côtés, tout restait extrêmement équilibré avant que Kiel ne connaisse un dernier coup de chaud initié par Thierry Omeyer qui fermait la baraque sur cette fin de match, le tout propulsant Kiel avec une avance de 5 buts.

Kiel a parfaitement géré la première manche, mais le TWH sait que rien n’est joué, il faudra faire aussi fort, voire plus fort, la semaine prochaine à Quijote Arena. Pour Ciudad malgré un bataillon tricolore majeur sur cette partie, le souvenir de la saison dernière reste bien présent, les joueurs de Talent Dushebaev savent parfaitement que tout se joue au deuxième match et que leurs chances sont encore bien réelles.

A Kiel, Sparkassen Arena
Le 24 mai 2009 à 18h45
TWH Kiel – CB Ciudad Real : 39 - 34 (Mi-temps : 18-12)

12 000 spectateurs
Arbitres :
MM Olesen et Pedersen (Danemark)

Statistiques du match

Kiel marque les esprits, mais… 

Champion's League

dimanche 24 mai 2009 - © François Dasriaux

 4 min 19 de lecture

Choc des chocs, duel de rois, revanche de luxe de la finale de la saison dernière, les superlatifs pouvaient tous être appliqués ! Un match entre les deux plus beaux collectifs d’Europe et des duels individuels à tous les postes avec dans tout ça, la présence de 7 français dont 4 champions du monde et olympique, le meilleur quota de toutes les nations représentées dans cette finale hispano-germanique. Laminés dans leur salle lors de la finale retour alors qu’ils avaient dominés de la tête et des épaules le match aller en Espagne, les joueurs de Kiel savaient que tout se jouerait lors du match retour. Mais il était hors de question de lâcher de nouveau face à Ciudad Real, avec tous les événements et surtout les sanctions possibles qui sont au dessus de la tête du club de la Baltique, Kiel se devait de faire dans l’ultra solide sur ce match aller.

La solidité commençait par une défense de fer devant un Thierry Omeyer que Ciudad craignait comme la peste. Les Espagnols sachant parfaitement que l’Alsacien était capable de leur tuer un match avec le sourire. Et comme c’était craint, Thierry Omeyer mettait d’entrée la machine en route, permettant à ses couleurs de prendre les devants dès les premières minutes du match. Côté offensif, l’autre danger français étai parfaitement identifié lui aussi, et Jonas Kallman se chargeait tout particulièrement du dossier Nikola Karabatic. Cela avait pour conséquences de libérer Filip Jicha qui en profitait pour enquiller comme à la parade pour donner rapidement 5 buts d’avance aux Allemands.

Sauf que côté Ciudad, si Chema Rodriguez, Petar Metlicic et Alberto Entrerrios n’étaient pour le moins pas dans leur assiette, il suffisait de faire rentrer Olafur Stefansson et Jérôme Fernandez pour trouver les bonnes solutions offensives. Après un doublé du Bordelais et la mise en route de la machine à arrêts espagnole qu’est Arpad Sterbik, Ciudad au bout d’un petit quart d’heure avait complètement rétabli la parité dans cette finale aller.  Arrivant à imposer son rythme et montant son niveau défensif autour d’un Didier Dinart roi du centre de son bloc. La réaction de Kiel allait être saignante, en 5 minutes, ils marchaient sur le visage de Ciudad Real au figuré comme au sens propre ! Passant un 4-0 en réponse au bon passage espagnol. Nikola Karabatic à la distribution, Filip Jicha en atomiseur, Vit Kavtincik en voltigeur, Thierry Omeyer en cimenteur, Kiel avait trouvé les bonnes solutions pour finir la première période avec un joli pactole de 6 buts.

Encore une fois, sans s’affoler en essayant de casser le rythme de Kiel, Ciudad Real allait revenir dans la partie en signant un 6-3 en 5 minutes qui relançait complètement le match. Jérôme Fernandez était toujours aussi percutant sur la base arrière, Luc Abalo affolait un peu son vis-à-vis, et la défense tenait de mieux en respect Filip Jicha. Restait à régler le problème des exclusions, à ce petit jeu Ciudad était largement en tête au score et cela finissait par user les meilleures intentions, surtout que cela donnait la possibilité à Kiel de rentrer dans son jeu préférentiel, tout à 100 à l’heure et pas de calcul ! Dans le mode pas de calcul, la 3° exclusion de Marcus Ahlm ne sentait pas bon pour Kiel, il restait à Igor Anic à assurer les 20 dernières comme il l’avait fait en fin de première période.

Et si le match commençait à se hacher, à se jouer sur des petits espaces, le tout peu propice à de grandes envolées, l’ancien Montpelliérain sortait vraiment son épine du jeu. En signant un triplé de fort belle facture, alliant puissance et vitesse, Igor Anic permettait à Kiel de rester en tête malgré les buts à répétition de Jérôme Fernandez. Avec l’appui d’Olafur Stefansson, « Fernand » permettait à Ciudad d’être totalement dans la course à l’entame des 10 dernières minutes. Comme José Hombrados signait une entrée majeure dans les buts espagnols, que Luc Abalo mettait le feu à la défense de Kiel qui n’arrivait plus à enchaîner dans le jeu rapide, Ciudad très logiquement égalisait par le 8° but de Jérôme Fernandez à 6 minutes de la fin du match. Les Français signaient des exploits à tous les coins du terrain mais comme il y avait autant de talents tricolores des deux côtés, tout restait extrêmement équilibré avant que Kiel ne connaisse un dernier coup de chaud initié par Thierry Omeyer qui fermait la baraque sur cette fin de match, le tout propulsant Kiel avec une avance de 5 buts.

Kiel a parfaitement géré la première manche, mais le TWH sait que rien n’est joué, il faudra faire aussi fort, voire plus fort, la semaine prochaine à Quijote Arena. Pour Ciudad malgré un bataillon tricolore majeur sur cette partie, le souvenir de la saison dernière reste bien présent, les joueurs de Talent Dushebaev savent parfaitement que tout se joue au deuxième match et que leurs chances sont encore bien réelles.

A Kiel, Sparkassen Arena
Le 24 mai 2009 à 18h45
TWH Kiel – CB Ciudad Real : 39 - 34 (Mi-temps : 18-12)

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MM Olesen et Pedersen (Danemark)

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