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Metz, la bonne habitude

LBE

lundi 25 mai 2009 - © Lionel Willems

 8 min 38 de lecture

Il aura fallu attendre la toute dernière journée pour connaître enfin le nom du champion de France. And the winner is… Et le gagnant est Metz. Bien sûr ! Comme d’habitude ! Seize, nombre magique. Metz a effectivement remporté son seizième titre, le sixième d’affilée, aux dépens du Havre (24-20). Pour y arriver, le leader a dû batailler ferme. « Nous avons empêché Siodmiak et Vanparys de s’exprimer, ce qui nous a ouvert le chemin de cette très belle et émouvante victoire », commente Isabelle Wendling, l’emblématique capitaine lorraine aux quinze sacres.

Après avoir conservé la Coupe de la Ligue face… au Havre (25-20), les filles du président Thierry Weizman réalisent ainsi un extraordinaire doublé, après être passées de très peu à côté d’un triplé historique pour le club (seul Besançon a réalisé l’exploit d’un quadruplé en 2002/2003 avec, en plus, un succès en Coupe des Coupes) suite à leur défaite sur le buzzer en finale de la Coupe de France contre Mios (29-28). Un parcours phénoménal si l’on y ajoute la qualification au tour principal de la Ligue des Champions avant, hélas, ce faux-pas fatal devant Copenhague en quarts de finale de la Coupe des Coupes.

Sandor Rac s'en va, Bertrand François revient
Mais aujourd’hui, c’est déjà demain dans l’esprit des dirigeants. Pas le temps de savourer cette perf hors du commun… Le club féminin le plus capé de l’Hexagone pense déjà à son avenir. Metz est qualifié pour la Ligue des Champions. Ce sera finalement sans son entraîneur serbe, Sandor Rac, arrivé au terme de son contrat avec trois titres ainsi que trois Coupes de la Ligue. « Cette expérience restera à jamais gravée dans ma mémoire. Je pars en bons termes et avec le sentiment du devoir accompli », confie le technicien. « Nous arrivions à la fin d’un cycle de trois ans avec Sandor, explique Weizman. C’est une séparation à l’amiable. Il a rempli ses objectifs sportifs avec son jeu rapide et le soin apporté à la montée de balle. Il a eu un comportement anti-conflictuel exemplaire et il nous apporté ses grandes qualités humaines. »

Son successeur est déjà connu : il s’agit de Bertrand François, de retour sur le devant de la scène après trois saisons passées à la tête du centre de formation. Il avait précédemment occupé cette responsabilité neuf années durant. Il a un contrat de trois ans par périodes renouvelables. L’arrivée de Cléopatre Darleux, la gardienne d’Issy-les-Moulineaux, pour seconder Amandine Leynaud, entraîne du coup le départ de la Roumaine Olivia Costache. Idem pour l’arrière gauche tchèque Pavla Poznarova. Sur le plan des arrivées, Weizman poursuit toujours les négociations avec Issy pour faire venir Allison Pineau afin de muscler sa base arrière alors qu’une arrière gauche internationale espoir allemande évoluant en Bundesliga, Karoline Schmele, était une spectatrice attentive ce soir aux Arènes. Un cas reste cependant en suspens : la demi-centre croate Ivana Lovric. « Si elle s’en va, nous ferons venir une très grande joueuse étrangère, affirme Thierry Weizman. Mais notre meilleur recrutement a déjà été de pouvoir garder notre groupe, car certaines étaient très, très courtisées. Attendez la fin de nos pourparlers, vous verrez que nous ne revoyons pas nos ambitions à la baisse. »

Le rideau est ainsi tombé sur cette édition du premier championnat organisé sous l’égide de la Ligue féminine de handball. Cette dernière journée a également permis d’attribuer les différents fauteuils européens. Ainsi, outre Metz en Champion’s League, Mios est qualifié en Coupe des Vainqueurs de Coupe, Le Havre et Nîmes sont en EHF et enfin Issy-les-Moulineaux et Besançon en Challenge Cup.
La saison 2008/2009 est morte ! Vive 2009/2010 !

LES RÉACTIONS
Kysucanova : « Je reste encore un an »

Isabelle Wendling (pivot et capitaine de Metz) :
« Nous étions un peu tendues par l’enjeu, mais il nous fallait à tout prix les empêcher de développer leur jeu. Nous ne sommes pas bien entrées dans le match, mais nous savions avoir les ressources pour nous imposer. On a pris notre temps en gérant les moments difficiles. Et puis est venue cette émotion indescriptible. Soulever ce trophée, je ne m’y ferai jamais ! »

Amandine Leynaud (gardienne de Metz) :
« On est championnes ! Là, j’ai tout dit ! On jouait chez nous, on avait un peu de pression parce qu'on avait toutes à cœur de remporter ce dernier match, le dernier d'une saison qui a été plus difficile que les précédentes. Les équipes se rapprochent, le niveau est plus dense. On a montré que Metz est toujours bien présent. Je ne peux pas dire qu'on a maîtrisé ce match. Même si, hormis les quinze premières minutes, on a mené. Le Havre avait à cœur de partir avec la victoire, à défaut du titre. On a tenu bon jusqu'au bout. C'est une belle soirée. »

Nina Kanto (pivot de Metz) :
« On voulait le titre et ce match. On ne termine pas une saison sur une défaite. Souvent, on est championnes avant même la dernière journée de championnat. Là, le titre se disputait sur la dernière rencontre, c'est une bonne chose. En début de partie, Le Havre a un peu enflammé les échanges. Mais on a gardé la tête froide et on a développé notre jeu au fur et à mesure. Quand on veut, on est vraiment inarrêtables. On est d'autant plus heureuses que le championnat est de plus en plus intéressant. On dit que Metz est toujours favori. Mais je ne suis pas certaine qu'on dispose du meilleur sept de départ... Nous sommes attendues partout, on doit toujours se battre avec les tripes. Et puis, c'est un bonheur, parce que cette année a été super longue, c'est la plus longue saison de ma vie ! Il était temps que ça se finisse, et que ça se finisse bien ! Le plus beau titre restera quand même celui de 2005/206 quand nous avons failli disparaître. Je suis également heureuse pour Sandor (Rac) qui part la tête haute et qui restera dans mon cœur. Je lui souhaite bonne chance pour l’avenir. »

Camille Ayglon (arrière de Metz) :
« C’est génial, d’autant que nous gardons ce titre devant notre public et lors de la dernière journée. Ce sacre, on ne l’a pas volé. On est allé le chercher. Moi, c’est mon premier. Alors je le savoure pleinement. »

Lenka Kysucanova (arrière de Metz) :
« C’est super. C’est génial. On avait une sacrée pression devant Le Havre qui n’a rien lâché. Nous, on s’est battu, on a livré le match de la saison. On savait que ce serait très dur : on est en fin d’année et nous sommes toutes fatiguées, physiquement et mentalement. Ce soir, je suis heureuse : je reste encore un an à Metz et je disputerai à nouveau la Ligue des Champions. Oui, je suis heureuse. »

Vesna Horacek (arrière de Metz) :
« Dommage que nous ayons gâché nos chances en Coupe de France, sinon on aurait réalisé le triplé. Mais c’est comme ça ! C’est ma cinquième saison et donc mon cinquième titre. Mon ambition est de remporter un sixième sacre personnel… car je reste aussi à Metz. Je suis contente car j’ai toujours la rage de vaincre et je connais toujours des plaisirs nouveaux. »

Katty Piejos (ailière de Metz) :
« Il fallait bien défendre devant ces joueuses d’expérience qui ont aussi pu s’appuyer sur une excellente Linda (Pradel). Le Havre a bien joué, mais nous avons heureusement su trouver les clés. Malgré quelques sueurs froides, c’est une saison magnifique : nous sommes championnes, on garde également la Coupe de la Ligue et je suis élue meilleure ailière droite du championnat. C’est énorme. »

Jean Piétrala (entraîneur adjoint) :
« C’est une grande joie. Je crois que c’est notre plus beau titre, car nous l’avons gagné devant nos supporters à l’issue d’une saison longue et éprouvante. Dommage que n’ayons pas réussi notre pari à Pau en Coupe de France ! »

Hélène François (demi-centre de Metz) :
« On avait envie de finir le travail ce soir. Mais on a dû sortir un grand match pour l’emporter. Ce n’est que du plaisir. On récolte les fruits du travail de toute une saison. »

Frédéric Bougeant (entraîneur du Havre) :
« Ce n'était pas mission impossible. On a fait une très belle entame de match. On a poussé Metz près de son point de rupture. Et puis, à ce moment-là, on n’a pas forcément su mettre les bons ballons au fond. En première mi-temps, on a disposé de balles sur les grands espaces qu'on a trop vite perdues, on s'est usé à vouloir chercher le pivot, les ailes. Et puis, en deuxième période, l'équipe avait envie de finir la saison les armes à la main. Il ne nous a pas manqué grand-chose. Je veux féliciter les Messines et dire que je n'ai rien à reprocher à mes joueuses, on a fait une grande saison. Mais il n'y a rien à dire, Metz est un beau champion. »

Christine Vanparys (arrière du Havre) :
« C'est vrai, on est deuxième du championnat et finaliste de la Coupe de la Ligue. C'est une bonne saison. Mais là, on est aux portes d'un titre, et on ne la franchit pas. C'est décevant. Il a peut-être manqué l'expérience des grands rendez-vous. On a peut-être craqué psychologiquement devant cette énorme pression. Il aurait fallu pouvoir sortir le parapluie pour laisser passer l’orage… C'est vrai qu'on apprend en venant ici. Même moins fort qu’avant, Metz reste Metz. Nous, nous avons une équipe jeune. Petit à petit, on se rapproche de Metz. L'an prochain, si on a une ou deux nouvelles joueuses d'expérience qui nous permettent aussi de faire plus de rotations, je veux croire qu'on se rapprochera encore davantage. Ça finira par passer, parce que ça fait plusieurs saisons que Le Havre et Metz se tirent la bourre pour le titre. Pour l'instant, Metz l'emporte. J'espère que très vite Le Havre parviendra à remporter un titre, et que ce sera face à Metz. »

Eric Baradat (entraîneur adjoint de l’équipe de France) :
« La victoire de Metz est méritée. Dès le départ, avec cet avantage acquis à l’aller (22-26), le titre était aux trois quarts dans l’escarcelle. Lorsque, comme Metz, on a une excellente défense et une grande gardienne de la qualité d’Amandine, ça scelle le résultat. »

Plus d'informations sur http://www.metz-handball.com/

Metz, la bonne habitude 

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lundi 25 mai 2009 - © Lionel Willems

 8 min 38 de lecture

Il aura fallu attendre la toute dernière journée pour connaître enfin le nom du champion de France. And the winner is… Et le gagnant est Metz. Bien sûr ! Comme d’habitude ! Seize, nombre magique. Metz a effectivement remporté son seizième titre, le sixième d’affilée, aux dépens du Havre (24-20). Pour y arriver, le leader a dû batailler ferme. « Nous avons empêché Siodmiak et Vanparys de s’exprimer, ce qui nous a ouvert le chemin de cette très belle et émouvante victoire », commente Isabelle Wendling, l’emblématique capitaine lorraine aux quinze sacres.

Après avoir conservé la Coupe de la Ligue face… au Havre (25-20), les filles du président Thierry Weizman réalisent ainsi un extraordinaire doublé, après être passées de très peu à côté d’un triplé historique pour le club (seul Besançon a réalisé l’exploit d’un quadruplé en 2002/2003 avec, en plus, un succès en Coupe des Coupes) suite à leur défaite sur le buzzer en finale de la Coupe de France contre Mios (29-28). Un parcours phénoménal si l’on y ajoute la qualification au tour principal de la Ligue des Champions avant, hélas, ce faux-pas fatal devant Copenhague en quarts de finale de la Coupe des Coupes.

Sandor Rac s'en va, Bertrand François revient
Mais aujourd’hui, c’est déjà demain dans l’esprit des dirigeants. Pas le temps de savourer cette perf hors du commun… Le club féminin le plus capé de l’Hexagone pense déjà à son avenir. Metz est qualifié pour la Ligue des Champions. Ce sera finalement sans son entraîneur serbe, Sandor Rac, arrivé au terme de son contrat avec trois titres ainsi que trois Coupes de la Ligue. « Cette expérience restera à jamais gravée dans ma mémoire. Je pars en bons termes et avec le sentiment du devoir accompli », confie le technicien. « Nous arrivions à la fin d’un cycle de trois ans avec Sandor, explique Weizman. C’est une séparation à l’amiable. Il a rempli ses objectifs sportifs avec son jeu rapide et le soin apporté à la montée de balle. Il a eu un comportement anti-conflictuel exemplaire et il nous apporté ses grandes qualités humaines. »

Son successeur est déjà connu : il s’agit de Bertrand François, de retour sur le devant de la scène après trois saisons passées à la tête du centre de formation. Il avait précédemment occupé cette responsabilité neuf années durant. Il a un contrat de trois ans par périodes renouvelables. L’arrivée de Cléopatre Darleux, la gardienne d’Issy-les-Moulineaux, pour seconder Amandine Leynaud, entraîne du coup le départ de la Roumaine Olivia Costache. Idem pour l’arrière gauche tchèque Pavla Poznarova. Sur le plan des arrivées, Weizman poursuit toujours les négociations avec Issy pour faire venir Allison Pineau afin de muscler sa base arrière alors qu’une arrière gauche internationale espoir allemande évoluant en Bundesliga, Karoline Schmele, était une spectatrice attentive ce soir aux Arènes. Un cas reste cependant en suspens : la demi-centre croate Ivana Lovric. « Si elle s’en va, nous ferons venir une très grande joueuse étrangère, affirme Thierry Weizman. Mais notre meilleur recrutement a déjà été de pouvoir garder notre groupe, car certaines étaient très, très courtisées. Attendez la fin de nos pourparlers, vous verrez que nous ne revoyons pas nos ambitions à la baisse. »

Le rideau est ainsi tombé sur cette édition du premier championnat organisé sous l’égide de la Ligue féminine de handball. Cette dernière journée a également permis d’attribuer les différents fauteuils européens. Ainsi, outre Metz en Champion’s League, Mios est qualifié en Coupe des Vainqueurs de Coupe, Le Havre et Nîmes sont en EHF et enfin Issy-les-Moulineaux et Besançon en Challenge Cup.
La saison 2008/2009 est morte ! Vive 2009/2010 !

LES RÉACTIONS
Kysucanova : « Je reste encore un an »

Isabelle Wendling (pivot et capitaine de Metz) :
« Nous étions un peu tendues par l’enjeu, mais il nous fallait à tout prix les empêcher de développer leur jeu. Nous ne sommes pas bien entrées dans le match, mais nous savions avoir les ressources pour nous imposer. On a pris notre temps en gérant les moments difficiles. Et puis est venue cette émotion indescriptible. Soulever ce trophée, je ne m’y ferai jamais ! »

Amandine Leynaud (gardienne de Metz) :
« On est championnes ! Là, j’ai tout dit ! On jouait chez nous, on avait un peu de pression parce qu'on avait toutes à cœur de remporter ce dernier match, le dernier d'une saison qui a été plus difficile que les précédentes. Les équipes se rapprochent, le niveau est plus dense. On a montré que Metz est toujours bien présent. Je ne peux pas dire qu'on a maîtrisé ce match. Même si, hormis les quinze premières minutes, on a mené. Le Havre avait à cœur de partir avec la victoire, à défaut du titre. On a tenu bon jusqu'au bout. C'est une belle soirée. »

Nina Kanto (pivot de Metz) :
« On voulait le titre et ce match. On ne termine pas une saison sur une défaite. Souvent, on est championnes avant même la dernière journée de championnat. Là, le titre se disputait sur la dernière rencontre, c'est une bonne chose. En début de partie, Le Havre a un peu enflammé les échanges. Mais on a gardé la tête froide et on a développé notre jeu au fur et à mesure. Quand on veut, on est vraiment inarrêtables. On est d'autant plus heureuses que le championnat est de plus en plus intéressant. On dit que Metz est toujours favori. Mais je ne suis pas certaine qu'on dispose du meilleur sept de départ... Nous sommes attendues partout, on doit toujours se battre avec les tripes. Et puis, c'est un bonheur, parce que cette année a été super longue, c'est la plus longue saison de ma vie ! Il était temps que ça se finisse, et que ça se finisse bien ! Le plus beau titre restera quand même celui de 2005/206 quand nous avons failli disparaître. Je suis également heureuse pour Sandor (Rac) qui part la tête haute et qui restera dans mon cœur. Je lui souhaite bonne chance pour l’avenir. »

Camille Ayglon (arrière de Metz) :
« C’est génial, d’autant que nous gardons ce titre devant notre public et lors de la dernière journée. Ce sacre, on ne l’a pas volé. On est allé le chercher. Moi, c’est mon premier. Alors je le savoure pleinement. »

Lenka Kysucanova (arrière de Metz) :
« C’est super. C’est génial. On avait une sacrée pression devant Le Havre qui n’a rien lâché. Nous, on s’est battu, on a livré le match de la saison. On savait que ce serait très dur : on est en fin d’année et nous sommes toutes fatiguées, physiquement et mentalement. Ce soir, je suis heureuse : je reste encore un an à Metz et je disputerai à nouveau la Ligue des Champions. Oui, je suis heureuse. »

Vesna Horacek (arrière de Metz) :
« Dommage que nous ayons gâché nos chances en Coupe de France, sinon on aurait réalisé le triplé. Mais c’est comme ça ! C’est ma cinquième saison et donc mon cinquième titre. Mon ambition est de remporter un sixième sacre personnel… car je reste aussi à Metz. Je suis contente car j’ai toujours la rage de vaincre et je connais toujours des plaisirs nouveaux. »

Katty Piejos (ailière de Metz) :
« Il fallait bien défendre devant ces joueuses d’expérience qui ont aussi pu s’appuyer sur une excellente Linda (Pradel). Le Havre a bien joué, mais nous avons heureusement su trouver les clés. Malgré quelques sueurs froides, c’est une saison magnifique : nous sommes championnes, on garde également la Coupe de la Ligue et je suis élue meilleure ailière droite du championnat. C’est énorme. »

Jean Piétrala (entraîneur adjoint) :
« C’est une grande joie. Je crois que c’est notre plus beau titre, car nous l’avons gagné devant nos supporters à l’issue d’une saison longue et éprouvante. Dommage que n’ayons pas réussi notre pari à Pau en Coupe de France ! »

Hélène François (demi-centre de Metz) :
« On avait envie de finir le travail ce soir. Mais on a dû sortir un grand match pour l’emporter. Ce n’est que du plaisir. On récolte les fruits du travail de toute une saison. »

Frédéric Bougeant (entraîneur du Havre) :
« Ce n'était pas mission impossible. On a fait une très belle entame de match. On a poussé Metz près de son point de rupture. Et puis, à ce moment-là, on n’a pas forcément su mettre les bons ballons au fond. En première mi-temps, on a disposé de balles sur les grands espaces qu'on a trop vite perdues, on s'est usé à vouloir chercher le pivot, les ailes. Et puis, en deuxième période, l'équipe avait envie de finir la saison les armes à la main. Il ne nous a pas manqué grand-chose. Je veux féliciter les Messines et dire que je n'ai rien à reprocher à mes joueuses, on a fait une grande saison. Mais il n'y a rien à dire, Metz est un beau champion. »

Christine Vanparys (arrière du Havre) :
« C'est vrai, on est deuxième du championnat et finaliste de la Coupe de la Ligue. C'est une bonne saison. Mais là, on est aux portes d'un titre, et on ne la franchit pas. C'est décevant. Il a peut-être manqué l'expérience des grands rendez-vous. On a peut-être craqué psychologiquement devant cette énorme pression. Il aurait fallu pouvoir sortir le parapluie pour laisser passer l’orage… C'est vrai qu'on apprend en venant ici. Même moins fort qu’avant, Metz reste Metz. Nous, nous avons une équipe jeune. Petit à petit, on se rapproche de Metz. L'an prochain, si on a une ou deux nouvelles joueuses d'expérience qui nous permettent aussi de faire plus de rotations, je veux croire qu'on se rapprochera encore davantage. Ça finira par passer, parce que ça fait plusieurs saisons que Le Havre et Metz se tirent la bourre pour le titre. Pour l'instant, Metz l'emporte. J'espère que très vite Le Havre parviendra à remporter un titre, et que ce sera face à Metz. »

Eric Baradat (entraîneur adjoint de l’équipe de France) :
« La victoire de Metz est méritée. Dès le départ, avec cet avantage acquis à l’aller (22-26), le titre était aux trois quarts dans l’escarcelle. Lorsque, comme Metz, on a une excellente défense et une grande gardienne de la qualité d’Amandine, ça scelle le résultat. »

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