bandeau handzone

Ciudad c'est fou !

Champion's League

dimanche 31 mai 2009 - © François Dasriaux

 4 min 17 de lecture

Vainqueurs de 5 buts (39-34) lors du mach aller, les joueurs de Kiel savaient très bien que rien n’était bien défini dans cette finale de la Champion’s League. 5 buts en un match cela peut s’envoler d’un coup de chaud ou sur un malentendu. Alors pour ne pas revivre la désillusion de la saison dernière, où vainqueurs de 2 buts à Ciudad, le TWH en avait pris 6 à la maison. Entre le souvenir négatif de cette finale pour les Allemands et celui positif pour Ciudad Real, tout était tellement équilibré que donner le nom du vainqueur avant ces 60 dernières minutes

Forts de la certitude qu’il fallait de nouveau marquer les esprits espagnols, Kiel prenait le départ idéal pour faire douter le BM. Thierry Omeyer mettait la machine à faire bouillir les cerveaux ibères en route dès la première attaque, Kiel léchait parfaitement son jeu offensif et Ciudad tombait d’entrée dans les affres du doute, étant mené de 3 buts très vite, trop vite pour que tout cela n’ait vraiment un impact majeur sur le jeu. Mais entre Nikola Karabatic maître passeur tireur, Henrik Lundstrom finisseur parfait sur son aile gauche et Vid Kavtincik toujours sur son nuage du match aller, tout était bien compliqué pour Ciudad qui voyait Kiel être le roi du match.

Les Espagnols vivaient par une défense régénérée par l’entrée de José Hombrados à la place d’un Arpad Sterbik trop transparent par rapport à son alter ego français et par les coups de chaud d’un Chema Rodriguez redevenu le demi-centre de combat qu’il avait oublié d’être lors du match aller. Mais quoi que fasse les locaux, Kiel trouvait la réponse et ce même avec un Kim Anderson aux abonnés absents comme lors du match aller et un Filip Jicha, lui, très en deçà de sa performance de la semaine dernière. Revenus à 8-8, Ciudad devait se résigner à voir Kiel repartir par une double exclusion qui coûtait très cher. Ciudad optait pour une défense haute et une stricte sur Nikola Karabatic, mais même en récupérant de bons ballons, cela ne faisait pas la maille pour permettre à Ciudad de revenir vraiment dans la bagarre pour le titre.

Le problème n’était pas de récupérer des ballons avec de très bonnes séquences défensives, le problème était de les mettre au fond et pour cela il fallait prendre le meilleur sur ce diable de Thierry Omeyer, et là, il y avait un os dans le potage, une mouche dans le lait voire un grumeau dans la purée… Impossible de prendre le meilleur sur sa majesté Titi qui ciblait le grand Jonas Kallman en victime expiatoire. Résultat Kiel finissait les 30 premières minutes de ce match retour avec 1 but d’avance ! En 30 minutes, Ciudad avait augmenté son déficit d’une unité ce qui rendait l’exploit de plus en plus dur à réaliser.

Le ton était donné par les Allemands dès l’entame de la seconde période. Pendant 1’45, les Espagnols butait sur une bonne vielle 6 - 0 à la teutonne pour finir par un tir de Jérôme Fernandez facilement capté par Thierry Omeyer. 1 but en 5 minutes, et 1 de plus au débours de Ciudad, les choses étaient plus que mal embarquées pour que le retournement de situation arrive à se faire, surtout que Filip Jicha et Kim Anderson réglaient enfin la mire et que même Luc Abalo se mettait à louper à 6 mètres…

Kiel en arrivait même à jouer quasiment contre nature, cassant le rythme avec ses 3 buts d’avance et comme le retour d’Arpad Sterbik était payant pour Ciudad, les joueurs de Talent Dushebaev n’en avaient pas pour longtemps avant d’enflammer la Quijote Arena. Prenant les devants de 2 unités au quart de jeu. Tout redevenait possible pour le champion d’Espagne qui n’avait plus que 3 buts à combler pour arracher un nouveau titre, puis 2 après le premier but de cette double confrontation du Croate Petar Metlicic et un doublé de Viran Morros qui redonnait vie aux espoirs espagnols.

Les dix dernières minutes de jeu étaient entamées dans une ambiance de folie, Ciudad gardait entre 2 et 3 unités d’avance, à deux petites unités du bonheur, tellement il était évident que Kiel ne pourrait marquer 34 buts en Espagne. Royaux pendant 45 minutes, Kiel était au fond du trou, même si Nikola Karabatic et Stefan Lovgren prenaient les choses en main en attaque, le match avait changé d’âme et le duo Abalo – Stefansson crucifiait Kiel pendant qu’Arpad Sterbik finissait la partie comme Thierry Omeyer l’avait entamé… Résultat comme l’année dernière Ciudad Real arrivait à renverser une situation compromise surtout après les 45 premières minutes de jeu. Pour Kiel c’est certainement la fin d’une aventure d’une bande de copains, le TWH devrait exploser dans les jours à venir et nul doute que la domination de Ciudad sur l’Europe n’est pas finie !

A Ciudad Real, Quijote Arena
Le 31 mai 2009 à 18h00
BM Ciudad Real – TWH Kiel : 33 - 27 (Mi-temps : 13-14)
6 000 spectateurs
Arbitres :
MM Slobodan Visekruna et Zoran Stanojevic (Serbie)

Statistiques du match à suivre…

Ciudad c'est fou ! 

Champion's League

dimanche 31 mai 2009 - © François Dasriaux

 4 min 17 de lecture

Vainqueurs de 5 buts (39-34) lors du mach aller, les joueurs de Kiel savaient très bien que rien n’était bien défini dans cette finale de la Champion’s League. 5 buts en un match cela peut s’envoler d’un coup de chaud ou sur un malentendu. Alors pour ne pas revivre la désillusion de la saison dernière, où vainqueurs de 2 buts à Ciudad, le TWH en avait pris 6 à la maison. Entre le souvenir négatif de cette finale pour les Allemands et celui positif pour Ciudad Real, tout était tellement équilibré que donner le nom du vainqueur avant ces 60 dernières minutes

Forts de la certitude qu’il fallait de nouveau marquer les esprits espagnols, Kiel prenait le départ idéal pour faire douter le BM. Thierry Omeyer mettait la machine à faire bouillir les cerveaux ibères en route dès la première attaque, Kiel léchait parfaitement son jeu offensif et Ciudad tombait d’entrée dans les affres du doute, étant mené de 3 buts très vite, trop vite pour que tout cela n’ait vraiment un impact majeur sur le jeu. Mais entre Nikola Karabatic maître passeur tireur, Henrik Lundstrom finisseur parfait sur son aile gauche et Vid Kavtincik toujours sur son nuage du match aller, tout était bien compliqué pour Ciudad qui voyait Kiel être le roi du match.

Les Espagnols vivaient par une défense régénérée par l’entrée de José Hombrados à la place d’un Arpad Sterbik trop transparent par rapport à son alter ego français et par les coups de chaud d’un Chema Rodriguez redevenu le demi-centre de combat qu’il avait oublié d’être lors du match aller. Mais quoi que fasse les locaux, Kiel trouvait la réponse et ce même avec un Kim Anderson aux abonnés absents comme lors du match aller et un Filip Jicha, lui, très en deçà de sa performance de la semaine dernière. Revenus à 8-8, Ciudad devait se résigner à voir Kiel repartir par une double exclusion qui coûtait très cher. Ciudad optait pour une défense haute et une stricte sur Nikola Karabatic, mais même en récupérant de bons ballons, cela ne faisait pas la maille pour permettre à Ciudad de revenir vraiment dans la bagarre pour le titre.

Le problème n’était pas de récupérer des ballons avec de très bonnes séquences défensives, le problème était de les mettre au fond et pour cela il fallait prendre le meilleur sur ce diable de Thierry Omeyer, et là, il y avait un os dans le potage, une mouche dans le lait voire un grumeau dans la purée… Impossible de prendre le meilleur sur sa majesté Titi qui ciblait le grand Jonas Kallman en victime expiatoire. Résultat Kiel finissait les 30 premières minutes de ce match retour avec 1 but d’avance ! En 30 minutes, Ciudad avait augmenté son déficit d’une unité ce qui rendait l’exploit de plus en plus dur à réaliser.

Le ton était donné par les Allemands dès l’entame de la seconde période. Pendant 1’45, les Espagnols butait sur une bonne vielle 6 - 0 à la teutonne pour finir par un tir de Jérôme Fernandez facilement capté par Thierry Omeyer. 1 but en 5 minutes, et 1 de plus au débours de Ciudad, les choses étaient plus que mal embarquées pour que le retournement de situation arrive à se faire, surtout que Filip Jicha et Kim Anderson réglaient enfin la mire et que même Luc Abalo se mettait à louper à 6 mètres…

Kiel en arrivait même à jouer quasiment contre nature, cassant le rythme avec ses 3 buts d’avance et comme le retour d’Arpad Sterbik était payant pour Ciudad, les joueurs de Talent Dushebaev n’en avaient pas pour longtemps avant d’enflammer la Quijote Arena. Prenant les devants de 2 unités au quart de jeu. Tout redevenait possible pour le champion d’Espagne qui n’avait plus que 3 buts à combler pour arracher un nouveau titre, puis 2 après le premier but de cette double confrontation du Croate Petar Metlicic et un doublé de Viran Morros qui redonnait vie aux espoirs espagnols.

Les dix dernières minutes de jeu étaient entamées dans une ambiance de folie, Ciudad gardait entre 2 et 3 unités d’avance, à deux petites unités du bonheur, tellement il était évident que Kiel ne pourrait marquer 34 buts en Espagne. Royaux pendant 45 minutes, Kiel était au fond du trou, même si Nikola Karabatic et Stefan Lovgren prenaient les choses en main en attaque, le match avait changé d’âme et le duo Abalo – Stefansson crucifiait Kiel pendant qu’Arpad Sterbik finissait la partie comme Thierry Omeyer l’avait entamé… Résultat comme l’année dernière Ciudad Real arrivait à renverser une situation compromise surtout après les 45 premières minutes de jeu. Pour Kiel c’est certainement la fin d’une aventure d’une bande de copains, le TWH devrait exploser dans les jours à venir et nul doute que la domination de Ciudad sur l’Europe n’est pas finie !

A Ciudad Real, Quijote Arena
Le 31 mai 2009 à 18h00
BM Ciudad Real – TWH Kiel : 33 - 27 (Mi-temps : 13-14)
6 000 spectateurs
Arbitres :
MM Slobodan Visekruna et Zoran Stanojevic (Serbie)

Statistiques du match à suivre…

Dans la même rubrique

Champion's League
vendredi 5 avril 2024
  
Champion's League
jeudi 4 avril 2024
  
Champion's League
mercredi 3 avril 2024
  
Champion's League
jeudi 28 mars 2024
  
Champion's League
mercredi 27 mars 2024
  
  1 2 3 4