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C. Sorhaindo : « Un penchant pour l’Espagne »

LMSL

dimanche 7 juin 2009 - Handzone

 3 min 38 de lecture

Cinquième meilleur buteur de champ de Division 1 et septième joueur le plus adroit de l’Elite, Cédric Sorhaindo a poursuivi sa montée en puissance cette saison. Même si le Paris Handball a vécu une année cauchemardesque sur un plan comptable, le solide pivot international a confirmé tout son potentiel. La relégation du club de la capitale en Division 2 est synonyme de départ pour celui qui portait le maillot parisien depuis 2004. Il confie à Handzone que son avenir devrait désormais s’écrire à l’étranger.

HandZone : Paris termine à la treizième place de D.1, loin des attentes de début de saison …
Cédric Sorhaindo :
Je ne m’attendais pas à ça. Je joue à Paris depuis quatre ans et le club a toujours affiché clairement ses ambitions. Je pensais vraiment obtenir un meilleur résultat que cette avant-dernière place. J’estime qu’on a fauté à plusieurs reprises. Cette place, on ne la mérite pas mais si nous n’avons pas plus de points au classement, c’est que nous avons raté trop de matchs importants.

HZ : Qu’a-t-il manqué à Paris cette saison ?
C. S. :
Si les joueurs n’arrivent pas à bien se trouver sur le terrain, ce n’est pas facile de s’en sortir. Nous n’avons jamais réussi à être tous à notre niveau en même temps. Maintenant, c’est trop tard : on ne peut plus rien changer. On peut vivre avec nos regrets mais l’équipe a tout donné, a essayé de trouver ce qui n’allait pas mais nous n’avons pas eu forcément réponse à tout. Il faut désormais accepté d’être reléguable. C’est un tournant décisif dans la carrière de nombreux joueurs. Quand on est un compétiteur, ce genre de choses vous marque à vie. On se refait le film de la saison et des occasions manquées …

HZ : Sur un plan personnel, ta saison a été réussie, que ce soit en Equipe de France ou en club ?
C. S. :
J’ai réalisé plusieurs performances qui ont fait parler de moi, ça fait toujours plaisir. En équipe nationale, j’ai eu de la réussite, c’est vrai. Mais ça passe aussi par tout le collectif. Les autres joueurs ont toujours tout fait pour me mettre en confiance. Comme l’explique si bien Didier Dinart, « l’Equipe de France, c’est un état d’esprit ». On est forcément tiré vers le haut ! Même si les autres joueurs me disent que c’est grâce à mon travail que je réalise ces performances, je sais que je les dois en partie à mes coéquipiers. Ce sont des personnes que je respecte énormément. Lorsque je les rejoins à chaque stage, je garde toujours mes yeux d’enfant.

HZ : Ton avenir est-il toujours à Paris ?
C. S. :
Non, je vais changer de club mais je ne sais pas du tout où je vais signer. Je ne pensais pas être dans cette situation cette année. C’est une page à tourner dans ma carrière mais ce n’est pas un livre que je referme. Cette page va me servir pour progresser et me forger un mental. Je suis dans une phase où j’ai plusieurs propositions mais je n’ai pas encore fait mon choix. J’attends d’être en équipe nationale lundi pour pouvoir demander conseil et en discuter avec les anciens qui ont plus d’expérience que moi. Je ne veux pas brûler les étapes. Il faut bien réfléchir, c’est un choix important dans ma carrière.

HZ : Es-tu tenté par une expérience à l’étranger ?
C. S. :
Oui, je pense que mon choix se portera sur un club étranger. J’ai envie de voir autre chose même si je ne sais pas si ça va me réussir. Il faut prendre des initiatives car sinon, on reste toujours à la case départ.

HZ : Quel championnat européen te fait rêver ?
C. S. : J’ai un penchant pour l’Espagne même si je ne suis pas fermé à un autre championnat. A la fin de ma carrière, j’aimerai me dire que j’ai évolué dans les trois meilleurs pays (France, Allemagne et Espagne). La barrière de la langue est aussi à prendre en compte. Ce sera un nouveau départ pour moi. Même si je suis de nature timide et réservée, je pense que la découverte d’un nouvel environnement me permettra de m’ouvrir beaucoup plus.

Propos recueillis par

C. Sorhaindo : « Un penchant pour l’Espagne » 

LMSL

dimanche 7 juin 2009 - Handzone

 3 min 38 de lecture

Cinquième meilleur buteur de champ de Division 1 et septième joueur le plus adroit de l’Elite, Cédric Sorhaindo a poursuivi sa montée en puissance cette saison. Même si le Paris Handball a vécu une année cauchemardesque sur un plan comptable, le solide pivot international a confirmé tout son potentiel. La relégation du club de la capitale en Division 2 est synonyme de départ pour celui qui portait le maillot parisien depuis 2004. Il confie à Handzone que son avenir devrait désormais s’écrire à l’étranger.

HandZone : Paris termine à la treizième place de D.1, loin des attentes de début de saison …
Cédric Sorhaindo :
Je ne m’attendais pas à ça. Je joue à Paris depuis quatre ans et le club a toujours affiché clairement ses ambitions. Je pensais vraiment obtenir un meilleur résultat que cette avant-dernière place. J’estime qu’on a fauté à plusieurs reprises. Cette place, on ne la mérite pas mais si nous n’avons pas plus de points au classement, c’est que nous avons raté trop de matchs importants.

HZ : Qu’a-t-il manqué à Paris cette saison ?
C. S. :
Si les joueurs n’arrivent pas à bien se trouver sur le terrain, ce n’est pas facile de s’en sortir. Nous n’avons jamais réussi à être tous à notre niveau en même temps. Maintenant, c’est trop tard : on ne peut plus rien changer. On peut vivre avec nos regrets mais l’équipe a tout donné, a essayé de trouver ce qui n’allait pas mais nous n’avons pas eu forcément réponse à tout. Il faut désormais accepté d’être reléguable. C’est un tournant décisif dans la carrière de nombreux joueurs. Quand on est un compétiteur, ce genre de choses vous marque à vie. On se refait le film de la saison et des occasions manquées …

HZ : Sur un plan personnel, ta saison a été réussie, que ce soit en Equipe de France ou en club ?
C. S. :
J’ai réalisé plusieurs performances qui ont fait parler de moi, ça fait toujours plaisir. En équipe nationale, j’ai eu de la réussite, c’est vrai. Mais ça passe aussi par tout le collectif. Les autres joueurs ont toujours tout fait pour me mettre en confiance. Comme l’explique si bien Didier Dinart, « l’Equipe de France, c’est un état d’esprit ». On est forcément tiré vers le haut ! Même si les autres joueurs me disent que c’est grâce à mon travail que je réalise ces performances, je sais que je les dois en partie à mes coéquipiers. Ce sont des personnes que je respecte énormément. Lorsque je les rejoins à chaque stage, je garde toujours mes yeux d’enfant.

HZ : Ton avenir est-il toujours à Paris ?
C. S. :
Non, je vais changer de club mais je ne sais pas du tout où je vais signer. Je ne pensais pas être dans cette situation cette année. C’est une page à tourner dans ma carrière mais ce n’est pas un livre que je referme. Cette page va me servir pour progresser et me forger un mental. Je suis dans une phase où j’ai plusieurs propositions mais je n’ai pas encore fait mon choix. J’attends d’être en équipe nationale lundi pour pouvoir demander conseil et en discuter avec les anciens qui ont plus d’expérience que moi. Je ne veux pas brûler les étapes. Il faut bien réfléchir, c’est un choix important dans ma carrière.

HZ : Es-tu tenté par une expérience à l’étranger ?
C. S. :
Oui, je pense que mon choix se portera sur un club étranger. J’ai envie de voir autre chose même si je ne sais pas si ça va me réussir. Il faut prendre des initiatives car sinon, on reste toujours à la case départ.

HZ : Quel championnat européen te fait rêver ?
C. S. : J’ai un penchant pour l’Espagne même si je ne suis pas fermé à un autre championnat. A la fin de ma carrière, j’aimerai me dire que j’ai évolué dans les trois meilleurs pays (France, Allemagne et Espagne). La barrière de la langue est aussi à prendre en compte. Ce sera un nouveau départ pour moi. Même si je suis de nature timide et réservée, je pense que la découverte d’un nouvel environnement me permettra de m’ouvrir beaucoup plus.

Propos recueillis par

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