Après 4h de vol et 2h de bus entre Le Caire et Suez où ils vont passer leur première semaine de compétition, les petits Bleus sont arrivés à destination. Dans l’anonymat le plus complet ou presque mais par une température (près de 40 degrés !) déjà très lourde à supporter. Le camp de base est à Ain Sokhna à une quarantaine de kilomètres au sud de Suez au bord de la Mer Rouge.
Rien à voir avec les stations balnéaires d’Hurghada ou de Sharm El Sheikh. Ici c’est plus calme et moins « colonisé ». Les touristes ont à cette période de l’année, semble-t-il, déserté l’endroit. L’hôtel « Jet Beach » s’est mis en mode « Mondial Juniors » en accueillant les équipes de France, d’Espagne et de Norvège. D’ailleurs, de l’avis-même du demi-centre nîmois Jordan Perronneau, les retrouvailles entre français et espagnols ont été…. glaciales ! Les regards échangés en ont dit long sur la détermination des uns et des autres, et le dernier match de poule, le 11 août, s’annonce explosif. Les cousins pyrénéens se détestent !
Au programme des Tricolores, un entraînement quotidien en salle, puis de la course, des séances de gainage et de la natation… Décidément, Guy Petitgirard n’a rien d’un G.O du Club Med’.
Ce jeudi à 14h30, Adrien Di Panda et ses camarades entrent dans le vif du sujet contre la Tunisie des Istréens Kamel Alouini et Fares Blel, bien décidés à faire mentir les statistiques puisque la France est souvent sortie vainqueur des confrontations avec le « voisin » méditerranéen. Les champions d’Afrique Juniors ont mis une touche particulière à préparer ce Mondial égyptien. Rassemblements et stages depuis deux mois et surtout organisation de matches amicaux. La semaine dernière, ils ont pu se jauger face à l’Algérie, l’Argentine (2 victoires) et le Brésil (défaite). Les Petits Bleus sont prévenus… les Tunisiens ont plein d’idées dans la tête et quelques mauvais tours à jouer.
Yves MICHEL