C’est avec l’Iran que les Français retrouveront lundi, l’un des deux adversaires les plus « exotiques » de la poule B. Les Tricolores n’ont jamais rencontré une équipe qui est largement à leur portée. Du moins si l’on se base sur le passé de cette équipe brésilienne. A l’image de leurs aînés (éliminés dès le tour préliminaire au Mondial croate), les juniors de la « Seleçao » apprennent leur gamme dans le concert international. Et pourtant, ils n’ont pas raté une seule qualification depuis 1995. Leur meilleure place : 8ème en 2003…. au Brésil.
De cette équipe dont l’ossature est issue des clubs de San Bernardo et Pinheiros, quelques individualités seront à surveiller :
Les rescapés du Mondial 2007 : les gardiens De Almeida et Feliciano, le pivot Alexandro Pozzer et le demi-centre Teixeira Selicani.
A suivre également l’arrière gauche qui était dans la sélection A en Croatie en janvier dernier, Francisco Oliveira Da Silva et surtout celui qui est véritablement devenue la coqueluche du club de Pinheiros, le demi-centre Arthur Medeiros de Sousa.
Hier, les Brésiliens ont battu sans trop forcer les Iraniens (31-27). Sous les yeux de Frédéric Pérez, l’ancien gardien des Barjots et désormais membre du staff de l’équipe de France juniors :
« C’est une équipe à prendre au sérieux… le Brésil n’est pas doté d’un savoir faire illimité, son jeu est prévisible. Les Brésiliens font preuve d’enthousiasme sur le terrain et la relation entre le demi-centre et le pivot est intéressante. Sinon, c’est à peu près tout »
Et s’ils affichent le même sang-froid et la même sérénité qu’hier, les petits Bleus ne devraient éprouver aucune difficulté à rajouter deux points dans l’escarcelle. Un adversaire qui pourrait même donner des idées à l’entraîneur Guy Petitgirard en utilisant dans les 14, le Cristollien Florent Le Padellec et le Dunkerquois Jérémy Darras qui hier sont restés dans les tribunes.
Yves MICHEL