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Mondial Junior : L’Espagne en plein doute

Mondial

dimanche 9 août 2009 - Handzone

 3 min 8 de lecture

Après une journée de repos bien méritée, la tension va monter d’un cran dès aujourd’hui du côté des équipes du groupe B encore en course pour la qualification. Avant d’aborder ses deux derniers rendez-vous (aujourd’hui contre le Brésil et demain, contre la France), l’Espagne est dans une fâcheuse posture (deux défaites – une victoire).

Rencontre avec Isidoro Martinez (notre photo) 41 ans, ancien entraîneur adjoint d’Ademar Leon (Liga espagnole) et depuis un an, responsable de la sélection juniors.

Etes-vous en colère contre vos joueurs, notamment contre les cadres ?
Bien sûr… contre l’Iran par exemple, nous n’avons pas su prendre la mesure de cette équipe. Figurez vous que leur ailier droit a réussi à marquer 11 buts sur 12 sans qu’on puisse trouver la moindre solution.

Vous n’auriez jamais imaginé avant le tournoi, que le Brésil et l’Iran pourraient poser autant de problèmes ?
Avant de venir, je pensais que dans ce groupe, la France était au dessus du lot. Norvège, Espagne et Brésil étant d’un niveau équivalent, c’est entre ces trois équipes qu’allaient se jouer les deux billets qualificatifs restant. L’Iran et la Tunisie ont un niveau qui s’est amélioré.

Est-ce que cela veut dire que ce groupe est un des plus difficiles ?
Dans ce tournoi, il y a des groupes déséquilibrés. Le nôtre est le plus homogène donc plus difficile.

Il reste deux matches… c’est à quite ou double ?
Nous nous sommes mis dans une situation très difficile. Il reste certaines opportunités mais si nous ne changeons pas d’état d’esprit sur le terrain, ce sera impossible de gagner et contre le Brésil, et contre la France.

La rivalité existe entre joueurs français et espagnols et elle dépasse le cadre du terrain…vous la ressentez ?
Il y a toujours eu une rivalité qui s’explique peut-être par la proximité géographique des deux pays mais également par les points communs qui existent au niveau du handball. Mais je crois que c’est une saine rivalité. Par exemple, je respecte beaucoup le staff technique français. Le handball français est un modèle à suivre.

La France en juniors n’a jamais battu l’Espagne. C’est un avantage pour vous ou pour eux ?
J’espère que cette réalité va continuer (sourires). Mais connaissant bien cette équipe française, ils vont tout faire pour que cela change. Dans la situation actuelle, nous sommes outsiders.

Qu’est ce qui va faire la différence ?
La France a bien réagi après sa défaite contre le Brésil. J’espère que nous allons faire de même à la fois contre le Brésil (ndlr : lundi) et la France ensuite. Contre le Brésil, la France n’a pas joué !

Pensez-vous que la France et l’Espagne peuvent se qualifier ensemble pour le Tour suivant ?
Ce sera très difficile pour nous. La France, oui. Mais on va tout tenter, et s’il le faut, jusqu’à la mort (sic).

Avez-vous une recette miracle ?
Non, je n’ai pas de remède miracle. C’est dans la tête des joueurs que cela se passe.

Vous allez élaborer un plan anti-Accambray ?
Accambray est un excellent joueur. Il fait déjà partie de l’équipe de France A et il va encore progresser et devenir un des meilleurs à son poste. C’est très difficile pour chaque équipe de le contrer. Nous essaierons de le perturber. Mais la France, cela n’est pas uniquement un seul joueur.

Est-ce que de votre côté, Angel Montoro (l’arrière droit, véritable moteur de la sélection) est toujours blessé ?
Il est avec nous mais il est à court de préparation donc son rendement ne peut pas être optimal.

Propos recueillis par
Yves MICHEL

Mondial Junior : L’Espagne en plein doute  

Mondial

dimanche 9 août 2009 - Handzone

 3 min 8 de lecture

Après une journée de repos bien méritée, la tension va monter d’un cran dès aujourd’hui du côté des équipes du groupe B encore en course pour la qualification. Avant d’aborder ses deux derniers rendez-vous (aujourd’hui contre le Brésil et demain, contre la France), l’Espagne est dans une fâcheuse posture (deux défaites – une victoire).

Rencontre avec Isidoro Martinez (notre photo) 41 ans, ancien entraîneur adjoint d’Ademar Leon (Liga espagnole) et depuis un an, responsable de la sélection juniors.

Etes-vous en colère contre vos joueurs, notamment contre les cadres ?
Bien sûr… contre l’Iran par exemple, nous n’avons pas su prendre la mesure de cette équipe. Figurez vous que leur ailier droit a réussi à marquer 11 buts sur 12 sans qu’on puisse trouver la moindre solution.

Vous n’auriez jamais imaginé avant le tournoi, que le Brésil et l’Iran pourraient poser autant de problèmes ?
Avant de venir, je pensais que dans ce groupe, la France était au dessus du lot. Norvège, Espagne et Brésil étant d’un niveau équivalent, c’est entre ces trois équipes qu’allaient se jouer les deux billets qualificatifs restant. L’Iran et la Tunisie ont un niveau qui s’est amélioré.

Est-ce que cela veut dire que ce groupe est un des plus difficiles ?
Dans ce tournoi, il y a des groupes déséquilibrés. Le nôtre est le plus homogène donc plus difficile.

Il reste deux matches… c’est à quite ou double ?
Nous nous sommes mis dans une situation très difficile. Il reste certaines opportunités mais si nous ne changeons pas d’état d’esprit sur le terrain, ce sera impossible de gagner et contre le Brésil, et contre la France.

La rivalité existe entre joueurs français et espagnols et elle dépasse le cadre du terrain…vous la ressentez ?
Il y a toujours eu une rivalité qui s’explique peut-être par la proximité géographique des deux pays mais également par les points communs qui existent au niveau du handball. Mais je crois que c’est une saine rivalité. Par exemple, je respecte beaucoup le staff technique français. Le handball français est un modèle à suivre.

La France en juniors n’a jamais battu l’Espagne. C’est un avantage pour vous ou pour eux ?
J’espère que cette réalité va continuer (sourires). Mais connaissant bien cette équipe française, ils vont tout faire pour que cela change. Dans la situation actuelle, nous sommes outsiders.

Qu’est ce qui va faire la différence ?
La France a bien réagi après sa défaite contre le Brésil. J’espère que nous allons faire de même à la fois contre le Brésil (ndlr : lundi) et la France ensuite. Contre le Brésil, la France n’a pas joué !

Pensez-vous que la France et l’Espagne peuvent se qualifier ensemble pour le Tour suivant ?
Ce sera très difficile pour nous. La France, oui. Mais on va tout tenter, et s’il le faut, jusqu’à la mort (sic).

Avez-vous une recette miracle ?
Non, je n’ai pas de remède miracle. C’est dans la tête des joueurs que cela se passe.

Vous allez élaborer un plan anti-Accambray ?
Accambray est un excellent joueur. Il fait déjà partie de l’équipe de France A et il va encore progresser et devenir un des meilleurs à son poste. C’est très difficile pour chaque équipe de le contrer. Nous essaierons de le perturber. Mais la France, cela n’est pas uniquement un seul joueur.

Est-ce que de votre côté, Angel Montoro (l’arrière droit, véritable moteur de la sélection) est toujours blessé ?
Il est avec nous mais il est à court de préparation donc son rendement ne peut pas être optimal.

Propos recueillis par
Yves MICHEL

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