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Mondial Junior : Une histoire de préparation

Mondial

jeudi 20 août 2009 - Handzone

 2 min 7 de lecture

Pour les Allemands, cette nette victoire arrachée avec les tripes et le cœur, a une saveur particulière.

C’est la dernière fois que cette bande de copains se retrouvait pour un sacre mérité. La génération des Grötzki, Cossbau, Nippes et autres Kogut va désormais, laisser la place nette. Le challenge sera difficile à relever par leurs successeurs. Mais l’Allemagne sait se renouveler. Les statistiques le prouvent: 5 finales disputées en 6 ans (2 médailles d’or et 1 d’argent à l’Euro, 1 médaille d’or et une d’argent aux Mondiaux).

Hier soir, au moment de soulever leur trophée, les joueurs n’ont pu s’empêcher de penser à leur pote Sébastian Faisst, décédé sur le terrain en mars dernier, lors d’un match contre la Suisse. Le « grand » leur a manqué terriblement durant ces derniers mois et quel meilleur cadeau à lui offrir que ce trophée que lui aussi, aurait eu le droit de soulever.

Cette équipe d’Allemagne a gagné parce qu’elle avait de belles individualités mais également parce qu’elle a montré une exemplarité dans le jeu collectif et dans la solidarité du groupe. Hier, sa défense de « chiffonniers » a annihilé les espoirs danois.

Jamais elle n’a failli ou presque dans son carnet de route (une seule défaite face à l’Argentine lors du match inaugural) et sa préparation a été exemplaire. Plusieurs semaines passées ensemble et des matches amicaux de haute tenue sont venus renforcer cette cohésion. C’est un choix mais un choix qui s’est avéré payant.

D’autres équipes ont procédé différemment.
La France elle, sur la lancée de sa médaille de bronze à l’Euro 2008, pensait que cela suffirait, décidant de travailler différemment (une seule semaine de préparation, peu de matches amicaux)… on connaît le résultat (11ème nation sur les douze qualifiées pour le Tour Principal).

Lorsqu’elle n’est pas bonne, une politique doit être changée. Certes, la Fédération est tributaire des clubs, bailleurs de fond des joueurs mais lorsqu’une échéance approche, il faut savoir prendre ses responsabilités. Ou alors avoir le courage de parler de génération sacrifiée.

Moralement, les jeunes tricolores ont pris un sacré coup sur la tête. Combien des seize retrouveront dans les années à venir, le maillot frappé du coq gaulois ? Deux, trois tout au plus…. Pour les autres, il sera encore temps de ressasser les souvenirs. Une histoire au goût inachevée.

Yves MICHEL

Mondial Junior : Une histoire de préparation 

Mondial

jeudi 20 août 2009 - Handzone

 2 min 7 de lecture

Pour les Allemands, cette nette victoire arrachée avec les tripes et le cœur, a une saveur particulière.

C’est la dernière fois que cette bande de copains se retrouvait pour un sacre mérité. La génération des Grötzki, Cossbau, Nippes et autres Kogut va désormais, laisser la place nette. Le challenge sera difficile à relever par leurs successeurs. Mais l’Allemagne sait se renouveler. Les statistiques le prouvent: 5 finales disputées en 6 ans (2 médailles d’or et 1 d’argent à l’Euro, 1 médaille d’or et une d’argent aux Mondiaux).

Hier soir, au moment de soulever leur trophée, les joueurs n’ont pu s’empêcher de penser à leur pote Sébastian Faisst, décédé sur le terrain en mars dernier, lors d’un match contre la Suisse. Le « grand » leur a manqué terriblement durant ces derniers mois et quel meilleur cadeau à lui offrir que ce trophée que lui aussi, aurait eu le droit de soulever.

Cette équipe d’Allemagne a gagné parce qu’elle avait de belles individualités mais également parce qu’elle a montré une exemplarité dans le jeu collectif et dans la solidarité du groupe. Hier, sa défense de « chiffonniers » a annihilé les espoirs danois.

Jamais elle n’a failli ou presque dans son carnet de route (une seule défaite face à l’Argentine lors du match inaugural) et sa préparation a été exemplaire. Plusieurs semaines passées ensemble et des matches amicaux de haute tenue sont venus renforcer cette cohésion. C’est un choix mais un choix qui s’est avéré payant.

D’autres équipes ont procédé différemment.
La France elle, sur la lancée de sa médaille de bronze à l’Euro 2008, pensait que cela suffirait, décidant de travailler différemment (une seule semaine de préparation, peu de matches amicaux)… on connaît le résultat (11ème nation sur les douze qualifiées pour le Tour Principal).

Lorsqu’elle n’est pas bonne, une politique doit être changée. Certes, la Fédération est tributaire des clubs, bailleurs de fond des joueurs mais lorsqu’une échéance approche, il faut savoir prendre ses responsabilités. Ou alors avoir le courage de parler de génération sacrifiée.

Moralement, les jeunes tricolores ont pris un sacré coup sur la tête. Combien des seize retrouveront dans les années à venir, le maillot frappé du coq gaulois ? Deux, trois tout au plus…. Pour les autres, il sera encore temps de ressasser les souvenirs. Une histoire au goût inachevée.

Yves MICHEL

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