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Rageant…

Champion's League

samedi 1 mai 2010 - © François Dasriaux

 2 min 52 de lecture

Rageant, c’est un mot encore très faible après l’élimination de Montpellier aux jets de 7 mètres. Il n’aura rien manqué, trois fois rien, un petit arrêt, un tir facile de plus au fond ou un peu de chance aux moments clefs du match. En tout cas la fin de Bougnol en Champion’s League aura été à la fois flamboyante et terriblement triste !

Pourtant l’envie était présente, même presque trop, lancée dans un début de match comme le MAHB a su en faire tant, la jeune classe héraultaise avait tendance à en faire un peu trop dans l’engagement et dans la hauteur du bloc défensif. Résultat après le premier moment de surprise passé, Tchekhov mettait en place un jeu simple : moins de passes, plus d’engagements individuels avec un Timur Dibirov intenable dans cet exercice, et très logiquement après quelques arrêts d’Oleg Grams, les Russes prenaient les devants jusqu’à mener de 3 buts passé le premier quart d’heure.  Il faudra que Mladen Bojinovic réveille Bougnol en enfilant buts et passes à Issam Tej pour que Montpellier revienne dans le jeu.

Mais même avec un « Dougi » flamboyant, avec un William Accambray lancé sur le chemin de la grande réussite après deux échecs initiaux, Montpellier n’arrivait pas à contrer la puissance des Shelmenko, Starykh ou museler le duo Kovalev –Dibirov, insolent de réussite sur leurs ailes. Résultat le -2 à la pause ne sentait pas vraiment bon le renversement de situation. Pourtant, la rentrée de Michael Guigou allait changer la donne offensivement, permettant à Mladen Bojinovic de se concentrer la finition, laissant le soin des passes décisives au revenant qui s’en acquittait mieux que bien.

William Accambray sur un nuage au shoot, Michael Guigou mettant le feu dans la défense russe, Mladen Bojinovic percutant en diable, il n’en fallait pas plus pour que le score s’inverse et que Montpellier fasse enfin la course en tête. +2, +3 le chaudron de Bougnol commençait à bouillir sérieusement mais à chaque fois les hommes de Maximov trouvaient la bonne passe à leur diable de pivot ou le bon décalage pour des ailiers qui eux ne rataient rien. On sentait pourtant Tchekhov au bord de la rupture sauf que malheureusement le coup de grâce ne sera jamais porté par Montpellier.

En ratant la balle de + 6 sur une des rares montée de balle, le revenant Jan Sobol a sans doute loupé le coup parfait et même si il arrivait à lancer Montpellier sur une séance de jets de 7 mètres en réussissant une roucoulette totalement improbable du coin de corner à 5 secondes de la fin, la fin n’allait  en être que plus cruelle, à égalité 3-3 après la première série de tirs, David Juricek était le premier à échouer dans l’exercice, laissant ainsi aux Russes le ticket tant désiré pour Cologne…

Bien sur les absents auront été le nœud du problème, avec Nikola Karabatic sur les 60 minutes à Moscou et au match retour, la chanson aurait sans doute été différente, reste que même avec quasiment son 7 majeur out ou éclopé, Montpellier a été à deux doigts de réussir de nouveau un exploit majeur.

A Montpellier, Salle de Bougnol
Le 1 mai 2010 à 19h00
Montpellier AHB – Medvedei Tchekhov : 36 - 32 (TR : 32-27 - Mi-temps : 12-14)
3 200 spectateurs
Arbitres :
MM Nenad Krstic et Peter Ljubic (Slovénie)

Rageant… 

Champion's League

samedi 1 mai 2010 - © François Dasriaux

 2 min 52 de lecture

Rageant, c’est un mot encore très faible après l’élimination de Montpellier aux jets de 7 mètres. Il n’aura rien manqué, trois fois rien, un petit arrêt, un tir facile de plus au fond ou un peu de chance aux moments clefs du match. En tout cas la fin de Bougnol en Champion’s League aura été à la fois flamboyante et terriblement triste !

Pourtant l’envie était présente, même presque trop, lancée dans un début de match comme le MAHB a su en faire tant, la jeune classe héraultaise avait tendance à en faire un peu trop dans l’engagement et dans la hauteur du bloc défensif. Résultat après le premier moment de surprise passé, Tchekhov mettait en place un jeu simple : moins de passes, plus d’engagements individuels avec un Timur Dibirov intenable dans cet exercice, et très logiquement après quelques arrêts d’Oleg Grams, les Russes prenaient les devants jusqu’à mener de 3 buts passé le premier quart d’heure.  Il faudra que Mladen Bojinovic réveille Bougnol en enfilant buts et passes à Issam Tej pour que Montpellier revienne dans le jeu.

Mais même avec un « Dougi » flamboyant, avec un William Accambray lancé sur le chemin de la grande réussite après deux échecs initiaux, Montpellier n’arrivait pas à contrer la puissance des Shelmenko, Starykh ou museler le duo Kovalev –Dibirov, insolent de réussite sur leurs ailes. Résultat le -2 à la pause ne sentait pas vraiment bon le renversement de situation. Pourtant, la rentrée de Michael Guigou allait changer la donne offensivement, permettant à Mladen Bojinovic de se concentrer la finition, laissant le soin des passes décisives au revenant qui s’en acquittait mieux que bien.

William Accambray sur un nuage au shoot, Michael Guigou mettant le feu dans la défense russe, Mladen Bojinovic percutant en diable, il n’en fallait pas plus pour que le score s’inverse et que Montpellier fasse enfin la course en tête. +2, +3 le chaudron de Bougnol commençait à bouillir sérieusement mais à chaque fois les hommes de Maximov trouvaient la bonne passe à leur diable de pivot ou le bon décalage pour des ailiers qui eux ne rataient rien. On sentait pourtant Tchekhov au bord de la rupture sauf que malheureusement le coup de grâce ne sera jamais porté par Montpellier.

En ratant la balle de + 6 sur une des rares montée de balle, le revenant Jan Sobol a sans doute loupé le coup parfait et même si il arrivait à lancer Montpellier sur une séance de jets de 7 mètres en réussissant une roucoulette totalement improbable du coin de corner à 5 secondes de la fin, la fin n’allait  en être que plus cruelle, à égalité 3-3 après la première série de tirs, David Juricek était le premier à échouer dans l’exercice, laissant ainsi aux Russes le ticket tant désiré pour Cologne…

Bien sur les absents auront été le nœud du problème, avec Nikola Karabatic sur les 60 minutes à Moscou et au match retour, la chanson aurait sans doute été différente, reste que même avec quasiment son 7 majeur out ou éclopé, Montpellier a été à deux doigts de réussir de nouveau un exploit majeur.

A Montpellier, Salle de Bougnol
Le 1 mai 2010 à 19h00
Montpellier AHB – Medvedei Tchekhov : 36 - 32 (TR : 32-27 - Mi-temps : 12-14)
3 200 spectateurs
Arbitres :
MM Nenad Krstic et Peter Ljubic (Slovénie)

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