Le rôle de capitaine, en dehors de l’impact sur la gente féminine, c’est quoi ?
Honnêtement, je ne sais pas s’il y a un impact. Je n’ai pas assez de retours, contrairement à mon ami Arnaud Bingo (rires). Plus sérieusement, un capitaine doit bien connaître ses coéquipiers, ce qui permet dans des moments de doute de trouver les mots et les gestes pour relancer la machine. Mais aussi faire le « tampon » entre l’équipe et le staff ou l’entraîneur quand il y a des choses à faire remonter. C’est également du relationnel, vis-à-vis des partenaires, des bénévoles… Bref, le rôle de capitaine, c’est plus qu’un brassard et motiver ses troupes. C’est très plaisant et diversifié. Parfois cela peut demander beaucoup de temps et d’investissement.

Sur le terrain, tu es plutôt attaque ou défense ?
J’aime aussi bien attaquer que défendre. En vieillissant et compte tenu de la belle équipe de Tremblay, j’ai une tâche plus défensive qu’avant. Comme je suis un très mauvais perdant, je suis le premier de corvée pour empêcher mes adversaires de trouver nos filets. Mais j’ai toujours aimé mettre des buts. Depuis quelque temps je n’ai plus de bobos et je retrouve ce goût de marquer. En fait, j’évolue surtout en fonction des demandes de l’entraîneur.

Comment vois-tu ce dernier match contre Dunkerque ?
Nous allons avoir à cœur de terminer le championnat sur une victoire. Que ce soit pour mes coéquipiers, qui vont quitter l’équipe à la fin de la saison, comme pour nos supporters. En plus, c’est notre dernier match à la maison. Mais quoi qu’il arrive, nous aurons fait une très belle saison. Après cette rencontre, il faudra se projeter sur le match de Montpellier qui aura lieu le 5 juin. D’un côté, les deux matches sont un peu rapprochés, mais de l’autre, c’est une bonne préparation pour aborder la finale de la Coupe de France.

Communiqué de presse du TFHB