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La belle aventure humaine de Christophe Bouhour...

LMSL

samedi 26 juin 2010 - Handzone

 8 min 30 de lecture

Flashback. Août 2006. Comme mon arrivée dans la rédaction de "Culture Hand » magazine défunt du S.C.T. Pour ma première, comme mise en bouche, interview du Président Christophe Bouhour. Ca démarre en costaud !... me dis-je. Rendez-vous à Stanichit, l'arène de nos gladiateurs  pour ce baptême du feu. Une Triumph rouge arrive tranquillement. Un physique de déménageur à son volant en sort, tout aussi tranquille. Une belle allure de deuxième ligne se déplie. Présentations cordiales. A l'intérieur, je suis impressionné. Plus pour longtemps, l'homme est rassurant. Quelques mots sympas et une patte docile sur l'épaule à l'effet de bienvenue me réconforte. Dans la discussion, le président dévoile sa personnalité. Et puis soudain, cette phrase "le TOP 10 en 2010"  sort de la bouche de cet homme de défi et passionné de poker. Pourtant, ça ne ressemble pas une partie de poker menteur !...

15 mai 2010, le SCT écrase Gonfreville et réalise le vœu pieu de Christophe Bouhour. Les mauvaises langues diront que c'est le TOP 14 et non le TOP 10 qui va héberger le SCT pour la saison 2010-2011 à venir. Qu'importe. Le Président Bouhour a réussi son pari. Il fallait être audacieux quand, en reprenant le SCT (Réveil Sportif  St Cyr à l'époque) en N3, l'homme d'affaires jurait qu'un jour, son club côtoierait la cour des grands. Ainsi, au milieu d'une semaine trépidante (séminaire professionnel, assemblées fédérales et pour clore le tout, son mariage avec l'élue de son cœur, Alice), le Président trouve quelques instants à nous consacrer et nous ouvre les portes de sa demeure. Tee-shirt, short et claquettes, l'homme est détendu. Une mousse bien fraîche nous accueille... Dehors, les enfants profitent du désiré soleil pour se détendre dans ce coin d'eau... Prés d'un arbre, un Christophe paisible, parle à un Christophe, toujours un brin impressionné. Magnéto...

Retour vers le futur...
Mai 2008, au terme d'un match nul contre Lille, le verdict est sans précédent. Le SCT est relégué en Nationale 1. Le ciel tombe sur la tête de Christophe Bouhour. Il se souvient : " Ce fut terrible. On pensait jouer le haut de tableau et au final on descend. L'osmose ne s'est pas faite entre les joueurs, avec l'entraineur. C'était l'année où l'on avait lancé un audit pour savoir où en était le SCT, le chemin à parcourir pour arriver à un club structuré et atteindre la LNH. On était plein de bonne volonté et boum, ça nous tombe dessus..." L'homme encaisse le coup, le club aussi. Heureusement, un repêchage administratif relance le SCT dans la course. Un sacré coup du sort. L’arrivée de François Berthier a t elle eu un effet : "prise de conscience " : "Oui, mais pas seulement avec l'arrivée de François. Son professionnalisme nous a remis sur les rails mais c'est aussi tout le club qui s'est révélé. Je suis parfaitement en phase avec son travail, ses choix. Aussi le club est devenu plus mature et a eu la sagesse d'aller chercher un entraineur professionnel qui évoluait depuis longtemps en LNH. Le recrutement a été judicieux car nous avons partagé nos idées, François et dirigeants. On peut dire que l'association  BERTHIER-SCT est une association qui marche bien."

Si bien qu'à la fin de la première saison du coach franc-comtois, supporter devant l'éternel du FC Sochaux Montbéliard sur les bords de Loire, le SCT échoue d'un rien, troisième, à une encablure du ticket gagnant pour la LNH. Christophe Bouhour pondère : "Nous n'étions pas assez mûrs, Le club se structurait à son rythme et puis comme tu l'as dit, nous venions d'être repêchés. Il a manqué d'un joueur cadre. Nouvel entraineur, nouvelle façon de travailler, nouveaux joueurs, nouvelles ambitions et structures pour le club. Il a fallu faire l'amalgame de tout cela, alors finir troisième, ce n’était pas si mal déjà..."

La  ruée vers l’or ...
Même si la fin de saison a été poussive, Christophe Bouhour est un président heureux. Ravi d'avoir réussi son pari fou. Il tempère : "Ce n'est pas un manque de panache. La saison a été longue, fatigante pour tout le monde. Nous avons eu des blessures des éléments majeurs. Fulop d'abord même si Rey a réussi des matchs primordiaux à Nancy et Gonfreville. Laszlo est un leader, un meneur. Il a un impact sur le groupe et les adversaires. José a connu des soucis et Rabah est revenu sur la fin après deux mois d'absence.

On a fini aussi sur des équipes qui avaient des raisons de jouer. Angers pour ne pas descendre, Saintes pour y croire encore, et puis Pontault, c'est du tout bon. Alors nous y sommes, ne boudons pas notre plaisir..." Une gorgée de houblon pour repartir de plus belle. Un regard protecteur vers l'espace baignade qui bat son plein. On enquille sur le match de Nancy, le tournant de cette folle aventure : "Oui, il est là le déclic. Nancy a capitulé et "disjoncté" derrière. Et nous, nous sommes dis que plus rien ne pouvait nous arrêter. Les gars ont peut être, dès lors, un peu décompressé. Et puis, les discussions de contrats ont sûrement déstabilisé le groupe qui est un vrai groupe d'amis. Alors, réussir un objectif comme celui-là, à savoir gravir la dernière marche et Dieu sait si elle est dure."

On retrace alors le chemin parcouru par le SCT depuis la N3, avec Christophe comme homme de base. Là, l'homme se dévoile : "C'est une belle aventure humaine qu'une équipe de sport. C'est ce qui me plait le plus. La rencontre des gens. On ne manage pas cela comme une entreprise mais pourtant, il faut être professionnel.   Il y a eu un tel engouement. Ces bénévoles autour de nous qui sont motivés, présents, extraordinaires de générosité. Elle est là  ma satisfaction. Aussi de donner du plaisir aux gens qui nous aident, aux spectateurs qui nous suivent, aux partenaires et collectivités qui nous épaulent. La Touraine mérite une équipe de handball de haut niveau, la région également. C'est une première. De cela, je suis fier de l'avoir réalisé, tous ensembles. Un travail d’équipe, nous sommes tous là par passion et bénévolement."

Lorsque nous abordons l'émulsion du handball dans le département avec les montées de la réserve du S .C.T. des filles de Chambray et de Joué à des échelons nationaux et surement des moins de 18 ans du SCT, Christophe Bouhour adopte un profil "paternaliste". "Je suis fier de tout cela, car nous sommes un peu les instigateurs et à l'initiative de certains de ces projets. Le SCT et l'US Chambray ont su trouver les termes d'une entente pour porter un projet féminin vers l'avenir. Il y a maintenant un  an et demi que nous en sommes sortis, mais nous l'avions installé sur de bonnes bases. Nos espoirs montent en N3, les moins de 18 en Championnat National. Les filles de Joué aussi vont découvrir la N3 et je vois avec plaisir dans la presse que Terry Olexova, une ancienne de St Cyr va leur apporter son expérience. C'est beau cela!... Je ne dirai pas que c'est l'hégémonie de St Cyr. Non, St Cyr a été une locomotive et elle a su accrocher des wagons derrière elle. Le club n'a pas vécu que pour lui-même mais plutôt de faire vivre la passion du handball pour les autres."

P...P... C'est vachement bien, nous sommes tous des européens...
Nous ne savons pas si l'amateur de rock qu'est Christophe Bouhour connait ce célèbre refrain du belge « loufoque » Arno : Ce qui est sûr, à l'évocation de l'avenir, de cette saison en LNH qui arrive, le fan de George Thorogood n'y va pas à demi mesure : "J'aimerai bien, dans les trois ans à venir avec l'appui des partenaires et des collectivités qui viennent de faire un geste significatif, pourquoi pas rêver d'Europe !..."  Eh oui, il est comme cela l'enfant d'Alençon. Après le TOP 10, l'Europe !... Quand on connait l'homme, son parcours, il n'y a rien d'étonnant. Et de préciser : "Nous sommes un sport relativement abordable. Nous avons prouvé nos capacités à gérer, à équilibrer des budgets. Le club a gravi des échelons. Oui mon but est d'écrire une nouvelle page en Europe..." Ni plus ni moins. Avant cela, il y a une saison à venir, un baptême à venir en LNH. Dernière lampée du fruit des brasseurs, une main qui parcourt des joues barbues depuis quelques jours, un dernier soupir avant la dernière ligne droite. "Nous attendons cette saison en LNH. Le groupe est conservé sur le fond. Quatre joueurs, normalement viennent l'étoffer dont un arrière droit gauche qui va compléter la base arrière. J'espère surtout que ce groupe va se faire plaisir. Nous savons que nous allons perdre pas mal de matchs, que cela va être dur. Seulement, j'ai confiance dans l'enthousiasme et la dynamique de cette équipe."

Avant les premières joutes du SCT dans l'élite, deux moments attendus par l'insatiable homme fort tourangeau. Samedi, son "poteau" de toujours Philippe Briand, premier élu de St Cyr, va célébrer l'union de Christophe et d'Alice. "Oui, il y a mon mariage. Et ensuite, les vacances pour la semaine d'après. Elles sont attendues, je dirais même espérées. Elles vont faire beaucoup de bien pour revenir très en forme à la rentrée et essayer de contribuer au maintien du St Cyr Touraine Handball en LNH..." Voilà pour les confessions de Christophe Bouhour, l'homme passionné de hand et passionnant dans sa façon d'être. Dernières confidences sur le club, les recrues, à l'abri des micros. Quelques clichés pour immortaliser l'instant. Pourtant,  la journée n'est pas finie. Il faut régler certaines choses pour samedi. L'homme nous remercie, nous raccompagne aux grilles. Le portable sonne "Ah untel, tu vas bien. Tu passerais bien prendre une petite binouze, toi comme c'est là!".

De loin, avant d’enfourcher le véhicule, un dernier salut de la main. Oui, la soirée n'est pas finie. C'est ça chez Christophe Bouhour, la bonté, la fraternité, l'humanité... Respect et hommage rendu par un certain "Cricri".

Christophe Poupault
pour 

La belle aventure humaine de Christophe Bouhour... 

LMSL

samedi 26 juin 2010 - Handzone

 8 min 30 de lecture

Flashback. Août 2006. Comme mon arrivée dans la rédaction de "Culture Hand » magazine défunt du S.C.T. Pour ma première, comme mise en bouche, interview du Président Christophe Bouhour. Ca démarre en costaud !... me dis-je. Rendez-vous à Stanichit, l'arène de nos gladiateurs  pour ce baptême du feu. Une Triumph rouge arrive tranquillement. Un physique de déménageur à son volant en sort, tout aussi tranquille. Une belle allure de deuxième ligne se déplie. Présentations cordiales. A l'intérieur, je suis impressionné. Plus pour longtemps, l'homme est rassurant. Quelques mots sympas et une patte docile sur l'épaule à l'effet de bienvenue me réconforte. Dans la discussion, le président dévoile sa personnalité. Et puis soudain, cette phrase "le TOP 10 en 2010"  sort de la bouche de cet homme de défi et passionné de poker. Pourtant, ça ne ressemble pas une partie de poker menteur !...

15 mai 2010, le SCT écrase Gonfreville et réalise le vœu pieu de Christophe Bouhour. Les mauvaises langues diront que c'est le TOP 14 et non le TOP 10 qui va héberger le SCT pour la saison 2010-2011 à venir. Qu'importe. Le Président Bouhour a réussi son pari. Il fallait être audacieux quand, en reprenant le SCT (Réveil Sportif  St Cyr à l'époque) en N3, l'homme d'affaires jurait qu'un jour, son club côtoierait la cour des grands. Ainsi, au milieu d'une semaine trépidante (séminaire professionnel, assemblées fédérales et pour clore le tout, son mariage avec l'élue de son cœur, Alice), le Président trouve quelques instants à nous consacrer et nous ouvre les portes de sa demeure. Tee-shirt, short et claquettes, l'homme est détendu. Une mousse bien fraîche nous accueille... Dehors, les enfants profitent du désiré soleil pour se détendre dans ce coin d'eau... Prés d'un arbre, un Christophe paisible, parle à un Christophe, toujours un brin impressionné. Magnéto...

Retour vers le futur...
Mai 2008, au terme d'un match nul contre Lille, le verdict est sans précédent. Le SCT est relégué en Nationale 1. Le ciel tombe sur la tête de Christophe Bouhour. Il se souvient : " Ce fut terrible. On pensait jouer le haut de tableau et au final on descend. L'osmose ne s'est pas faite entre les joueurs, avec l'entraineur. C'était l'année où l'on avait lancé un audit pour savoir où en était le SCT, le chemin à parcourir pour arriver à un club structuré et atteindre la LNH. On était plein de bonne volonté et boum, ça nous tombe dessus..." L'homme encaisse le coup, le club aussi. Heureusement, un repêchage administratif relance le SCT dans la course. Un sacré coup du sort. L’arrivée de François Berthier a t elle eu un effet : "prise de conscience " : "Oui, mais pas seulement avec l'arrivée de François. Son professionnalisme nous a remis sur les rails mais c'est aussi tout le club qui s'est révélé. Je suis parfaitement en phase avec son travail, ses choix. Aussi le club est devenu plus mature et a eu la sagesse d'aller chercher un entraineur professionnel qui évoluait depuis longtemps en LNH. Le recrutement a été judicieux car nous avons partagé nos idées, François et dirigeants. On peut dire que l'association  BERTHIER-SCT est une association qui marche bien."

Si bien qu'à la fin de la première saison du coach franc-comtois, supporter devant l'éternel du FC Sochaux Montbéliard sur les bords de Loire, le SCT échoue d'un rien, troisième, à une encablure du ticket gagnant pour la LNH. Christophe Bouhour pondère : "Nous n'étions pas assez mûrs, Le club se structurait à son rythme et puis comme tu l'as dit, nous venions d'être repêchés. Il a manqué d'un joueur cadre. Nouvel entraineur, nouvelle façon de travailler, nouveaux joueurs, nouvelles ambitions et structures pour le club. Il a fallu faire l'amalgame de tout cela, alors finir troisième, ce n’était pas si mal déjà..."

La  ruée vers l’or ...
Même si la fin de saison a été poussive, Christophe Bouhour est un président heureux. Ravi d'avoir réussi son pari fou. Il tempère : "Ce n'est pas un manque de panache. La saison a été longue, fatigante pour tout le monde. Nous avons eu des blessures des éléments majeurs. Fulop d'abord même si Rey a réussi des matchs primordiaux à Nancy et Gonfreville. Laszlo est un leader, un meneur. Il a un impact sur le groupe et les adversaires. José a connu des soucis et Rabah est revenu sur la fin après deux mois d'absence.

On a fini aussi sur des équipes qui avaient des raisons de jouer. Angers pour ne pas descendre, Saintes pour y croire encore, et puis Pontault, c'est du tout bon. Alors nous y sommes, ne boudons pas notre plaisir..." Une gorgée de houblon pour repartir de plus belle. Un regard protecteur vers l'espace baignade qui bat son plein. On enquille sur le match de Nancy, le tournant de cette folle aventure : "Oui, il est là le déclic. Nancy a capitulé et "disjoncté" derrière. Et nous, nous sommes dis que plus rien ne pouvait nous arrêter. Les gars ont peut être, dès lors, un peu décompressé. Et puis, les discussions de contrats ont sûrement déstabilisé le groupe qui est un vrai groupe d'amis. Alors, réussir un objectif comme celui-là, à savoir gravir la dernière marche et Dieu sait si elle est dure."

On retrace alors le chemin parcouru par le SCT depuis la N3, avec Christophe comme homme de base. Là, l'homme se dévoile : "C'est une belle aventure humaine qu'une équipe de sport. C'est ce qui me plait le plus. La rencontre des gens. On ne manage pas cela comme une entreprise mais pourtant, il faut être professionnel.   Il y a eu un tel engouement. Ces bénévoles autour de nous qui sont motivés, présents, extraordinaires de générosité. Elle est là  ma satisfaction. Aussi de donner du plaisir aux gens qui nous aident, aux spectateurs qui nous suivent, aux partenaires et collectivités qui nous épaulent. La Touraine mérite une équipe de handball de haut niveau, la région également. C'est une première. De cela, je suis fier de l'avoir réalisé, tous ensembles. Un travail d’équipe, nous sommes tous là par passion et bénévolement."

Lorsque nous abordons l'émulsion du handball dans le département avec les montées de la réserve du S .C.T. des filles de Chambray et de Joué à des échelons nationaux et surement des moins de 18 ans du SCT, Christophe Bouhour adopte un profil "paternaliste". "Je suis fier de tout cela, car nous sommes un peu les instigateurs et à l'initiative de certains de ces projets. Le SCT et l'US Chambray ont su trouver les termes d'une entente pour porter un projet féminin vers l'avenir. Il y a maintenant un  an et demi que nous en sommes sortis, mais nous l'avions installé sur de bonnes bases. Nos espoirs montent en N3, les moins de 18 en Championnat National. Les filles de Joué aussi vont découvrir la N3 et je vois avec plaisir dans la presse que Terry Olexova, une ancienne de St Cyr va leur apporter son expérience. C'est beau cela!... Je ne dirai pas que c'est l'hégémonie de St Cyr. Non, St Cyr a été une locomotive et elle a su accrocher des wagons derrière elle. Le club n'a pas vécu que pour lui-même mais plutôt de faire vivre la passion du handball pour les autres."

P...P... C'est vachement bien, nous sommes tous des européens...
Nous ne savons pas si l'amateur de rock qu'est Christophe Bouhour connait ce célèbre refrain du belge « loufoque » Arno : Ce qui est sûr, à l'évocation de l'avenir, de cette saison en LNH qui arrive, le fan de George Thorogood n'y va pas à demi mesure : "J'aimerai bien, dans les trois ans à venir avec l'appui des partenaires et des collectivités qui viennent de faire un geste significatif, pourquoi pas rêver d'Europe !..."  Eh oui, il est comme cela l'enfant d'Alençon. Après le TOP 10, l'Europe !... Quand on connait l'homme, son parcours, il n'y a rien d'étonnant. Et de préciser : "Nous sommes un sport relativement abordable. Nous avons prouvé nos capacités à gérer, à équilibrer des budgets. Le club a gravi des échelons. Oui mon but est d'écrire une nouvelle page en Europe..." Ni plus ni moins. Avant cela, il y a une saison à venir, un baptême à venir en LNH. Dernière lampée du fruit des brasseurs, une main qui parcourt des joues barbues depuis quelques jours, un dernier soupir avant la dernière ligne droite. "Nous attendons cette saison en LNH. Le groupe est conservé sur le fond. Quatre joueurs, normalement viennent l'étoffer dont un arrière droit gauche qui va compléter la base arrière. J'espère surtout que ce groupe va se faire plaisir. Nous savons que nous allons perdre pas mal de matchs, que cela va être dur. Seulement, j'ai confiance dans l'enthousiasme et la dynamique de cette équipe."

Avant les premières joutes du SCT dans l'élite, deux moments attendus par l'insatiable homme fort tourangeau. Samedi, son "poteau" de toujours Philippe Briand, premier élu de St Cyr, va célébrer l'union de Christophe et d'Alice. "Oui, il y a mon mariage. Et ensuite, les vacances pour la semaine d'après. Elles sont attendues, je dirais même espérées. Elles vont faire beaucoup de bien pour revenir très en forme à la rentrée et essayer de contribuer au maintien du St Cyr Touraine Handball en LNH..." Voilà pour les confessions de Christophe Bouhour, l'homme passionné de hand et passionnant dans sa façon d'être. Dernières confidences sur le club, les recrues, à l'abri des micros. Quelques clichés pour immortaliser l'instant. Pourtant,  la journée n'est pas finie. Il faut régler certaines choses pour samedi. L'homme nous remercie, nous raccompagne aux grilles. Le portable sonne "Ah untel, tu vas bien. Tu passerais bien prendre une petite binouze, toi comme c'est là!".

De loin, avant d’enfourcher le véhicule, un dernier salut de la main. Oui, la soirée n'est pas finie. C'est ça chez Christophe Bouhour, la bonté, la fraternité, l'humanité... Respect et hommage rendu par un certain "Cricri".

Christophe Poupault
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