bandeau handzone

Les filles font leur rentrée !

LBE

mercredi 1 septembre 2010 - © Philippe Dairou

 11 min 5 de lecture

 C'est reparti ! 9 mois de compétition plus indécise que jamais, 22 journées de pur handball féminin à savourer sans modération, la LFH est la première à mettre les pieds dans le P(h)AF, le paysage handballistique français.

L'été n'aura pas été trop meurtrier pour les clubs de l'Elite féminine. Seul Toulouse a dû rendre les clés de la maison LFH. Incapable de solder les loyers de retard, le club du Sud Ouest n'a pas survécu à l'inflation de son recrutement, le mètre carré de bonheur dans le loft handballeux étant sans doute au dessus des moyens d'une structure un tantinet chancelante. Exit Toulouse, et bienvenu aux élus de la classe D2 ! Premier d'entre eux, Issy les Moulineaux, pardon Issy Paris a retrouvé son niveau perdu il y a deux ans. Avec 6 départs pour 6 arrivées, le club francilien n'a pas fait trop de folies pendant l'été, poursuivant son opération coup de jeune. De la Bretêche, Blard, N'Gouan, Moretto, la classe biberon d'Issy est à peine vieillie par la maturité d'Amélie Goudjo, le pivot international venant apporter son expérience à une équipe qui pourrait en manquer face aux "vieux" cadors de D1.

De retour dans l'Elite, Besançon semble s'être donné les moyens de la relance. Venu de Poitiers, Eric Mathé aura de la matière pour jouer a minima les trouble-fête grâce à un recrutement alliant le sérieux de l'expérience (Callavé, Parisot) à l'insouciance talentueuse de la jeunesse (Filipovic, Leveque, Manga, Leytienne), sans oublier les valeurs sûres, les Grundisch, Racine, Morel ou Tizi...

Pour Cergy Pontoise, l'incertitude quant au feu vert de la CNCG a un peu freiné la logique euphorie de la montée. Pour autant, Roch Bedos débarque en LFH avec un groupe consistant et enrichi. Avec Itoua seriale buteuse venue d'Arvor, Hélène François la messine, Sokol (Anastasiya de son prénom) et Layuk, arrières internationales ukrainiennes en provenance d'Espagne ou encore Vidic, une jeune gauchère slovène, le sorcier Bedos pourra t'il surpasser le handicap d'être novice en D1 F ?

Car les 8 autres élus de cette 3ème saison estampillée LFH ont vraiment belle allure. L'intersaison a été raisonnable, pas de gros transferts, pas de coups d'éclats, place au rapport qualité prix des effectifs et pour beaucoup à un grand chamboulement. Metz, Fleury, Mios, Nîmes, Arvor et Dijon ont fait place nette, 57 départs cumulés pour ces six là pour "seulement" 35 arrivées. Autant dire que la préparation aura fait la part belle à l'osmose collective, qualité qui échoit aux entraîneurs, chef d'orchestre des talents et des savoir-faire individuels. Pour Fred Bougeant, une qualité supplémentaire lui sera indispensable, parler 8 langues en plus du français. Car le Havre, en plus d'être le seul club de LFH a enregistré plus d'arrivées (12) que de départs (9 quand même), va tenter le tour de force de faire jouer ensembles 20 joueuses de 9 nationalités différentes ! Un vrai casse tête pendant les temps morts comme on a pu le voir lors du challenge Caraty ou du Femin'hand Cotentin... Mais au delà de la boutade linguistique, le HAC reste un concurrent sérieux pour le podium. Il faudra arriver à tourner la page, les belles pages écrites par les Kiki Vanparys, Karolina Siodmak, Claudine Mendy, Rafika Marzouk, Maêva Guillerme, Linda Pradel... Le défi est énorme pour Benoît Guillous, successeur de Paul Bougeant à la tête du mythique club Haut-Normand. Gageons qu'il sera relevé de la plus belle des manières, pourquoi pas par un titre après lequel le HAC court depuis si longtemps.

Et ce titre de championne de France, il pourrait bien ne pas changer de mains. Passée la (demi) surprise de son premier succès en D1F, Toulon St Cyr fait office de grand favori pour se succéder à lui-même. Très casanier à l'intersaison (4 départs dont Van der Wissel et 3 arrivées), Toulon devrait profiter de son vécu de champion de France pour enchaîner une nouvelle grosse saison. Surfant sur un handball varois qui n'en finit pas de progresser, le TSCVHB jouera sur tous les tableaux, notamment la Ligue des Champions. Une occasion rêvée d'explorer le continent européen et d'installer le club dans le gotha hexagonal.

Quoi qu'il arrive, quels que soient les vainqueurs et les vaincus, cette saison promet d'être belle, riche, haletante, enjouée, disputée, en un mot, passionnante. Du beau, du bon handball féminin comme vous l'aimez !

LFH mode d'emploi :
11 équipes / 22 journées / 1 exempt par journée / Les 10ème et 11ème à l'issue de la saison seront reléguées en D2 / Le champion de D2F accédera en LFH.

Présentation de la 1° Journée de D1F.

Contrairement aux traditionnelles rentrées des classes handball nationales, il n'y aura pas de gros écarts de niveau dans les confrontations de cette première journée. Pas de duel David-Goliath en vue, les promus n'auront pas à se coltiner le trio gagnant de la dernière mouture de LFH. Le Havre exempt, les deux autres tenants du podium auront quand même l'avantage de recevoir. Toulon accueillant Arvor pour une sorte de match étalon et Metz devant se confronter d'entrée à un outsider annoncé, Nîmes aux ambitions de podium. Recevoir en début de championnat est toujours un avantage.

Et ce ne sera pas du luxe pour Metz qui accueille d'entrée un des sérieux candidats au podium, Nîmes et ses 5 très grosses recrues. Deux d'entre elles, Ayglon et Kysucanova auront sans doute quelques petits secrets à rapporter sur le géant lorrain. Bien que les deux ex messines risquent fort de pas reconnaître grand chose de ce qu'elles ont vécu la saison dernière... Car en plus de Bertrand François, le coach emblématique du MHB, c'est pratiquement le 7 majeur qui a "fichu le camp". Comment Stéphane Gardillou pourra t'il s'y prendre pour inculquer à cette toute nouvelle formation lorraine ce que représente Metz, le club aux 16 titres nationaux ? Avec du travail de mémoire, du travail et encore du travail et l'apport forcément bénéfique des Mendy, Kanto, Cisse ou Horvath...

Toulon St Cyr Var Handball, le tout neuf champion de France va commencer sa saison chez lui. Petite récompense eu égard à sa formidable saison passée ou cadeau empoisonné ? Parce que l'adversaire accueilli n'est pas le premier venu. Comme souvent, la seconde saison en LFH a été compliquée pour l'Arvor 29 Pays de Brest. En plus des petits couacs administratifs qui ont plombé d'entrée son classement, le club breton n'a pas affiché la même verve et a dû se contenter du maintien. Derrière ce résultat peut être décevant, point de problème sportif pour autant. La formation bat son plein dans le pays brestois - avec un centre labellisé - et le handball est une langue qui résonne fortement dans ce magnifique bout du monde. Comme beaucoup d'autres équipes, l'intersaison a débouché sur un gros chamboulement. Kenavo à Itoua, Tapaï, Demonière, Iatsenko et 5 autres camarades et degemer mat à Lacrabère, Filipovic, Houba, Guillerme, Stachowska, Drion et Salaun ! L'ambition ? Laurent Bezeau n'est pas très prolixe là dessus mais assurément l'idée d'une place européenne en fin de saison n'est pas utopique. En attendant ce lointain objectif, il faut aller en découdre d'entrée chez le champion qui par sérénité ou satisfaction n'a pas beaucoup vu de mouvements dans ses rangs. Certes la "Pearl" est partie briller sous d'autres cieux, Hristova et Achère ne sont plus là mais Thierry Vincent a complété son déjà bel effectif avec 3 internationales, deux suédoises (Helgesson et Flognmann) et une vice championne du Monde, Audrey Deroin. Un recrutement et une ossature de base qui en fait frissonner plus d'un, à un point tel que nombre de coaches placent Toulon en favori incontournable. Pronostic à vérifier dès samedi dans un match loin d'être joué d'avance.

Ces deux beaux matches entre favoris ne doivent pas mettre de l'ombre sur les 3 autres. 3 matches pour des promus qui évitent les grosses cylindrées de LFH mais qui ne seront pour autant pas à la fête, tous trois en déplacement sur de belles terres de handball. Issy Paris va visiter Mios, la citadelle girondine quasi imprenable. De retour dans l'Elite, le club francilien est confronté d'emblée à ce qui se fait de mieux en terme d'identité handballistique régionale. Une identité forte de fidélité au club qui a pourtant un peu vacillée à l'intersaison avec un renouvellement à 50% de l'effectif. Exit les Ori, Deroin, Doucet, Hémery ou encore Stepanovic et Munteanu, place a été faite à un "sextet" aux accents internationaux avec une brésilienne (Mayara Fier de Moura), une lituanienne (Zivile Jurgutyte), une australienne (Catherine Kent), une... française en provenance d'Espagne (Paule Baudoin), une joueuse rompue aux joutes de D1 (Olivia Vaitanaki) et une "petite jeune" en devenir (Estelle N'Ze Minko). Sans doute faudra t'il un peu de temps pour mettre tout ce beau monde dans le bain girondin mais Issy ne devra pas compter sur une quelconque amnésie collective, un oubli des valeurs locales. Vainqueur de la Coupe de France, Mios a une réputation de place forte et imprenable à défendre et les nouvelles ont sans aucun doute été briefées d'entrée sur ce particularisme girondin. Charge à Amélie Goudjo - la vice championne du monde faisant figure d'ancêtre (30 ans !) au milieu de cette jeune troupe - et ses jeunes camarades d'aborder au mieux cette première heure de jeu qui s'annonce compliquée...


Besançon et ses 8 recrues se rendent à Fleury pour éprouver déjà ce que sera le maintien. Après un an de purgatoire et d'apurement de la dette, l'ESBf nouveau semble être en passe d'entrer dans une nouvelle ère. Nouveaux dirigeants, nouvel entraîneur (Erick Mathé), nouvelles joueuses (8), le club bisontin va tenter, tranquillement, de reprendre sa place parmi les leaders du handball féminin hexagonal. La préparation s'est plutôt bien passée avec des victoires notamment sur Metz et Le Havre et le plan de jeu escompté, le jeu rapide, se met en place. Ne sera t'il pas un peu tôt pour rivaliser à égal avec Fleury ? Car après sa saison ratée, le club orléanais repart en D1 avec l'ambition d'un conquérant. Une structure professionnelle à l'appui (la première SASP en LFH), un recrutement aussi énorme que séduisant, vrai chamboule tout avec 12 départs et 9 arrivées, une ambition à la hausse, Fleury pourrait bien en faire pleurer plus d'un si la mayonnaise venait à prendre. A l'image de Laura Kamdop, incroyable panthère à l'affût aux 6 mètres, le club du Loiret peut jouer le rôle de bulldozer de luxe dans ce championnat plus ouvert que jamais. Restera quand même à passer le premier obstacle, une ESBf enthousiaste et consciente de ses possibilités...

Tout heureux d'y être après les soucis estivaux, Cergy Pontoise entame son premier championnat dans l'Elite par un voyage compliqué à Dijon, les "minotes" bourguignonnes pressées d'en découdre... L'autre club francilien n'a pas vocation à faire l'ascenseur. Aussi, sait il que certains matches seront plus importants que d'autres et ce premier à Dijon en fait partie. Car le Dijon de 2010 n'est plus tout à fait celui qui trustait régulièrement le pied du podium. La crise et le départ des "vedettes" sont passés par là... Mais pour sa 15ème saison, le CDB ne s'apitoie pas sur son sort et avec les moyens du bord et une solide culture handball, il attaque cette saison sans crainte particulière. Les 7 départs (dont 3 arrêts) ont été compensés par la venue de deux joueuses roumaines en provenance de Baïa mare, Eugenia Popovici et Anca Amariei. Sera ce suffisant pour tenir l'objectif de haut de tableau ? Ce premier match contre un promu devrait donner le ton d'une saison indécise.

Les filles ouvrent le bal des championnats, ne manquez pas la première page de cette histoire pleine de promesses et de grâce !

Exempt : LE HAVRE AC

*****************************

TOULON/SAINT-CYR VAR HANDBALL - ARVOR 29-Pays de Brest 
Le Match :
Avantage au champion ou à l'outsider ?

Pronostic : Toulon St Cyr

Lieu :
Palais des Sports de Toulon / 420 avenue Amiral Aube 83200 TOULON 
Date :
Samedi 04/09/2010 à 20h00
Arbitres :
DUFFET PHILIPPE
KIOUS CHRISTOPHE

*****************************

METZ HANDBALL - HANDBALL CERCLE NIMES
Le Match :
L'Histoire, argument suffisant ?

Pronostic : Metz

Lieu :
Les Arènes / 5, avenue Louis le Débonnaire 57000 METZ
Date :
Dimanche 05/09/2010 à 15h00
Arbitres :
BUY Olivier
PICHON STEVANN

*****************************

CJF FLEURY LOIRET HANDBALL - ES BESANCON FEMININ
Le Match :
Les panthères dévoreront elles les bisontines ?

Pronostic : Fleury

Lieu :
Gymnase Albert Auger / Parc des Sports Jacques Duclos 45400 FLEURY LES AUBRAIS
Date :
Vendredi 03/09/2010 à 20h30
Arbitres :
BOUDHIR Naoufel
CHIARONI Frédéric

*****************************

CERCLE DIJON BOURGOGNE - CERGY-PONTOISE HANDBALL
Le Match :
Déjà un match important

Pronostic : Dijon ou nul

Lieu :
Jean-Michel Geoffroy / 17, rue Léon Mauris 21000 DIJON
Date :
Samedi 04/09/2010 à 20h00
Arbitres :
CLAPSON Siegfried
FIESCHI Xavier

*****************************

US MIOS BIGANOS - ISSY PARIS HAND
Le Match :
Mios, citadelle toujours imprenable ?

Pronostic : Mios

Lieu :
Omnisport BIGANOS / Rue de la Verrerie 33380 BIGANOS
Date :
Samedi 04/09/2010 20h00
Arbitres :
MORENO JEAN-PIERRE
SERRANO MICHEL

Les filles font leur rentrée ! 

LBE

mercredi 1 septembre 2010 - © Philippe Dairou

 11 min 5 de lecture

 C'est reparti ! 9 mois de compétition plus indécise que jamais, 22 journées de pur handball féminin à savourer sans modération, la LFH est la première à mettre les pieds dans le P(h)AF, le paysage handballistique français.

L'été n'aura pas été trop meurtrier pour les clubs de l'Elite féminine. Seul Toulouse a dû rendre les clés de la maison LFH. Incapable de solder les loyers de retard, le club du Sud Ouest n'a pas survécu à l'inflation de son recrutement, le mètre carré de bonheur dans le loft handballeux étant sans doute au dessus des moyens d'une structure un tantinet chancelante. Exit Toulouse, et bienvenu aux élus de la classe D2 ! Premier d'entre eux, Issy les Moulineaux, pardon Issy Paris a retrouvé son niveau perdu il y a deux ans. Avec 6 départs pour 6 arrivées, le club francilien n'a pas fait trop de folies pendant l'été, poursuivant son opération coup de jeune. De la Bretêche, Blard, N'Gouan, Moretto, la classe biberon d'Issy est à peine vieillie par la maturité d'Amélie Goudjo, le pivot international venant apporter son expérience à une équipe qui pourrait en manquer face aux "vieux" cadors de D1.

De retour dans l'Elite, Besançon semble s'être donné les moyens de la relance. Venu de Poitiers, Eric Mathé aura de la matière pour jouer a minima les trouble-fête grâce à un recrutement alliant le sérieux de l'expérience (Callavé, Parisot) à l'insouciance talentueuse de la jeunesse (Filipovic, Leveque, Manga, Leytienne), sans oublier les valeurs sûres, les Grundisch, Racine, Morel ou Tizi...

Pour Cergy Pontoise, l'incertitude quant au feu vert de la CNCG a un peu freiné la logique euphorie de la montée. Pour autant, Roch Bedos débarque en LFH avec un groupe consistant et enrichi. Avec Itoua seriale buteuse venue d'Arvor, Hélène François la messine, Sokol (Anastasiya de son prénom) et Layuk, arrières internationales ukrainiennes en provenance d'Espagne ou encore Vidic, une jeune gauchère slovène, le sorcier Bedos pourra t'il surpasser le handicap d'être novice en D1 F ?

Car les 8 autres élus de cette 3ème saison estampillée LFH ont vraiment belle allure. L'intersaison a été raisonnable, pas de gros transferts, pas de coups d'éclats, place au rapport qualité prix des effectifs et pour beaucoup à un grand chamboulement. Metz, Fleury, Mios, Nîmes, Arvor et Dijon ont fait place nette, 57 départs cumulés pour ces six là pour "seulement" 35 arrivées. Autant dire que la préparation aura fait la part belle à l'osmose collective, qualité qui échoit aux entraîneurs, chef d'orchestre des talents et des savoir-faire individuels. Pour Fred Bougeant, une qualité supplémentaire lui sera indispensable, parler 8 langues en plus du français. Car le Havre, en plus d'être le seul club de LFH a enregistré plus d'arrivées (12) que de départs (9 quand même), va tenter le tour de force de faire jouer ensembles 20 joueuses de 9 nationalités différentes ! Un vrai casse tête pendant les temps morts comme on a pu le voir lors du challenge Caraty ou du Femin'hand Cotentin... Mais au delà de la boutade linguistique, le HAC reste un concurrent sérieux pour le podium. Il faudra arriver à tourner la page, les belles pages écrites par les Kiki Vanparys, Karolina Siodmak, Claudine Mendy, Rafika Marzouk, Maêva Guillerme, Linda Pradel... Le défi est énorme pour Benoît Guillous, successeur de Paul Bougeant à la tête du mythique club Haut-Normand. Gageons qu'il sera relevé de la plus belle des manières, pourquoi pas par un titre après lequel le HAC court depuis si longtemps.

Et ce titre de championne de France, il pourrait bien ne pas changer de mains. Passée la (demi) surprise de son premier succès en D1F, Toulon St Cyr fait office de grand favori pour se succéder à lui-même. Très casanier à l'intersaison (4 départs dont Van der Wissel et 3 arrivées), Toulon devrait profiter de son vécu de champion de France pour enchaîner une nouvelle grosse saison. Surfant sur un handball varois qui n'en finit pas de progresser, le TSCVHB jouera sur tous les tableaux, notamment la Ligue des Champions. Une occasion rêvée d'explorer le continent européen et d'installer le club dans le gotha hexagonal.

Quoi qu'il arrive, quels que soient les vainqueurs et les vaincus, cette saison promet d'être belle, riche, haletante, enjouée, disputée, en un mot, passionnante. Du beau, du bon handball féminin comme vous l'aimez !

LFH mode d'emploi :
11 équipes / 22 journées / 1 exempt par journée / Les 10ème et 11ème à l'issue de la saison seront reléguées en D2 / Le champion de D2F accédera en LFH.

Présentation de la 1° Journée de D1F.

Contrairement aux traditionnelles rentrées des classes handball nationales, il n'y aura pas de gros écarts de niveau dans les confrontations de cette première journée. Pas de duel David-Goliath en vue, les promus n'auront pas à se coltiner le trio gagnant de la dernière mouture de LFH. Le Havre exempt, les deux autres tenants du podium auront quand même l'avantage de recevoir. Toulon accueillant Arvor pour une sorte de match étalon et Metz devant se confronter d'entrée à un outsider annoncé, Nîmes aux ambitions de podium. Recevoir en début de championnat est toujours un avantage.

Et ce ne sera pas du luxe pour Metz qui accueille d'entrée un des sérieux candidats au podium, Nîmes et ses 5 très grosses recrues. Deux d'entre elles, Ayglon et Kysucanova auront sans doute quelques petits secrets à rapporter sur le géant lorrain. Bien que les deux ex messines risquent fort de pas reconnaître grand chose de ce qu'elles ont vécu la saison dernière... Car en plus de Bertrand François, le coach emblématique du MHB, c'est pratiquement le 7 majeur qui a "fichu le camp". Comment Stéphane Gardillou pourra t'il s'y prendre pour inculquer à cette toute nouvelle formation lorraine ce que représente Metz, le club aux 16 titres nationaux ? Avec du travail de mémoire, du travail et encore du travail et l'apport forcément bénéfique des Mendy, Kanto, Cisse ou Horvath...

Toulon St Cyr Var Handball, le tout neuf champion de France va commencer sa saison chez lui. Petite récompense eu égard à sa formidable saison passée ou cadeau empoisonné ? Parce que l'adversaire accueilli n'est pas le premier venu. Comme souvent, la seconde saison en LFH a été compliquée pour l'Arvor 29 Pays de Brest. En plus des petits couacs administratifs qui ont plombé d'entrée son classement, le club breton n'a pas affiché la même verve et a dû se contenter du maintien. Derrière ce résultat peut être décevant, point de problème sportif pour autant. La formation bat son plein dans le pays brestois - avec un centre labellisé - et le handball est une langue qui résonne fortement dans ce magnifique bout du monde. Comme beaucoup d'autres équipes, l'intersaison a débouché sur un gros chamboulement. Kenavo à Itoua, Tapaï, Demonière, Iatsenko et 5 autres camarades et degemer mat à Lacrabère, Filipovic, Houba, Guillerme, Stachowska, Drion et Salaun ! L'ambition ? Laurent Bezeau n'est pas très prolixe là dessus mais assurément l'idée d'une place européenne en fin de saison n'est pas utopique. En attendant ce lointain objectif, il faut aller en découdre d'entrée chez le champion qui par sérénité ou satisfaction n'a pas beaucoup vu de mouvements dans ses rangs. Certes la "Pearl" est partie briller sous d'autres cieux, Hristova et Achère ne sont plus là mais Thierry Vincent a complété son déjà bel effectif avec 3 internationales, deux suédoises (Helgesson et Flognmann) et une vice championne du Monde, Audrey Deroin. Un recrutement et une ossature de base qui en fait frissonner plus d'un, à un point tel que nombre de coaches placent Toulon en favori incontournable. Pronostic à vérifier dès samedi dans un match loin d'être joué d'avance.

Ces deux beaux matches entre favoris ne doivent pas mettre de l'ombre sur les 3 autres. 3 matches pour des promus qui évitent les grosses cylindrées de LFH mais qui ne seront pour autant pas à la fête, tous trois en déplacement sur de belles terres de handball. Issy Paris va visiter Mios, la citadelle girondine quasi imprenable. De retour dans l'Elite, le club francilien est confronté d'emblée à ce qui se fait de mieux en terme d'identité handballistique régionale. Une identité forte de fidélité au club qui a pourtant un peu vacillée à l'intersaison avec un renouvellement à 50% de l'effectif. Exit les Ori, Deroin, Doucet, Hémery ou encore Stepanovic et Munteanu, place a été faite à un "sextet" aux accents internationaux avec une brésilienne (Mayara Fier de Moura), une lituanienne (Zivile Jurgutyte), une australienne (Catherine Kent), une... française en provenance d'Espagne (Paule Baudoin), une joueuse rompue aux joutes de D1 (Olivia Vaitanaki) et une "petite jeune" en devenir (Estelle N'Ze Minko). Sans doute faudra t'il un peu de temps pour mettre tout ce beau monde dans le bain girondin mais Issy ne devra pas compter sur une quelconque amnésie collective, un oubli des valeurs locales. Vainqueur de la Coupe de France, Mios a une réputation de place forte et imprenable à défendre et les nouvelles ont sans aucun doute été briefées d'entrée sur ce particularisme girondin. Charge à Amélie Goudjo - la vice championne du monde faisant figure d'ancêtre (30 ans !) au milieu de cette jeune troupe - et ses jeunes camarades d'aborder au mieux cette première heure de jeu qui s'annonce compliquée...


Besançon et ses 8 recrues se rendent à Fleury pour éprouver déjà ce que sera le maintien. Après un an de purgatoire et d'apurement de la dette, l'ESBf nouveau semble être en passe d'entrer dans une nouvelle ère. Nouveaux dirigeants, nouvel entraîneur (Erick Mathé), nouvelles joueuses (8), le club bisontin va tenter, tranquillement, de reprendre sa place parmi les leaders du handball féminin hexagonal. La préparation s'est plutôt bien passée avec des victoires notamment sur Metz et Le Havre et le plan de jeu escompté, le jeu rapide, se met en place. Ne sera t'il pas un peu tôt pour rivaliser à égal avec Fleury ? Car après sa saison ratée, le club orléanais repart en D1 avec l'ambition d'un conquérant. Une structure professionnelle à l'appui (la première SASP en LFH), un recrutement aussi énorme que séduisant, vrai chamboule tout avec 12 départs et 9 arrivées, une ambition à la hausse, Fleury pourrait bien en faire pleurer plus d'un si la mayonnaise venait à prendre. A l'image de Laura Kamdop, incroyable panthère à l'affût aux 6 mètres, le club du Loiret peut jouer le rôle de bulldozer de luxe dans ce championnat plus ouvert que jamais. Restera quand même à passer le premier obstacle, une ESBf enthousiaste et consciente de ses possibilités...

Tout heureux d'y être après les soucis estivaux, Cergy Pontoise entame son premier championnat dans l'Elite par un voyage compliqué à Dijon, les "minotes" bourguignonnes pressées d'en découdre... L'autre club francilien n'a pas vocation à faire l'ascenseur. Aussi, sait il que certains matches seront plus importants que d'autres et ce premier à Dijon en fait partie. Car le Dijon de 2010 n'est plus tout à fait celui qui trustait régulièrement le pied du podium. La crise et le départ des "vedettes" sont passés par là... Mais pour sa 15ème saison, le CDB ne s'apitoie pas sur son sort et avec les moyens du bord et une solide culture handball, il attaque cette saison sans crainte particulière. Les 7 départs (dont 3 arrêts) ont été compensés par la venue de deux joueuses roumaines en provenance de Baïa mare, Eugenia Popovici et Anca Amariei. Sera ce suffisant pour tenir l'objectif de haut de tableau ? Ce premier match contre un promu devrait donner le ton d'une saison indécise.

Les filles ouvrent le bal des championnats, ne manquez pas la première page de cette histoire pleine de promesses et de grâce !

Exempt : LE HAVRE AC

*****************************

TOULON/SAINT-CYR VAR HANDBALL - ARVOR 29-Pays de Brest 
Le Match :
Avantage au champion ou à l'outsider ?

Pronostic : Toulon St Cyr

Lieu :
Palais des Sports de Toulon / 420 avenue Amiral Aube 83200 TOULON 
Date :
Samedi 04/09/2010 à 20h00
Arbitres :
DUFFET PHILIPPE
KIOUS CHRISTOPHE

*****************************

METZ HANDBALL - HANDBALL CERCLE NIMES
Le Match :
L'Histoire, argument suffisant ?

Pronostic : Metz

Lieu :
Les Arènes / 5, avenue Louis le Débonnaire 57000 METZ
Date :
Dimanche 05/09/2010 à 15h00
Arbitres :
BUY Olivier
PICHON STEVANN

*****************************

CJF FLEURY LOIRET HANDBALL - ES BESANCON FEMININ
Le Match :
Les panthères dévoreront elles les bisontines ?

Pronostic : Fleury

Lieu :
Gymnase Albert Auger / Parc des Sports Jacques Duclos 45400 FLEURY LES AUBRAIS
Date :
Vendredi 03/09/2010 à 20h30
Arbitres :
BOUDHIR Naoufel
CHIARONI Frédéric

*****************************

CERCLE DIJON BOURGOGNE - CERGY-PONTOISE HANDBALL
Le Match :
Déjà un match important

Pronostic : Dijon ou nul

Lieu :
Jean-Michel Geoffroy / 17, rue Léon Mauris 21000 DIJON
Date :
Samedi 04/09/2010 à 20h00
Arbitres :
CLAPSON Siegfried
FIESCHI Xavier

*****************************

US MIOS BIGANOS - ISSY PARIS HAND
Le Match :
Mios, citadelle toujours imprenable ?

Pronostic : Mios

Lieu :
Omnisport BIGANOS / Rue de la Verrerie 33380 BIGANOS
Date :
Samedi 04/09/2010 20h00
Arbitres :
MORENO JEAN-PIERRE
SERRANO MICHEL