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St Cyr - Nîmes : «Donner sa vie pour gagner..."

Coupe LNH

samedi 25 septembre 2010 - Handzone

 10 min 17 de lecture

Ce titre révélateur ne sort pas du cerveau de votre "plumitif" en titre mais d'une réflexion que vous allez retrouver dans les réactions d'après match du capitaine saint cyrien Rémi "Titi" Oliver. En effet, au terme de la rencontre, le vaillant demi-centre tourangeau pestait  après ce revers face à Nîmes.

Ainsi, après avoir connu sa première victoire pour son premier match en LNH, contre Nantes, puis son premier succès à l'extérieur en LNH à Cesson la semaine dernière, le SCT a connu sa première défaite à domicile pour sa première en Coupe de la Ligue... Des histoires de première qui, touchons du bois ou ce que vous avez à portée de mains qui y ressemble ou alors de la peau de singe, ne rimeront pas avec dernière !... surtout pour les deux premières…Ca va, vous suivez toujours …

Outre le fait qu'il ne faille pas occulter que la saison sera difficile et qu'il faut aussi que les hommes de François Berthier apprennent aussi le goût de la défaite, il n'en reste pas moins que ce pli contre Nîmes a un petit goût amer aux yeux du staff, des joueurs et du public... Certes il ne faut pas oublier que Gérard Beliandjou et Dusan Tomic ont dû déclarer forfait pour cause de blessures, que François Berthier dut composer  avec une douleur au talon pour José Hernandez Pola. Aussi, il était sûrement prévu dans l'esprit du subtil coach franc-comtois que la Coupe de la Ligue ne revêtant pas un caractère prioritaire pour le SCT cette saison, qu'il serait imparti un temps de jeu à chacun comme il en fut attribué à Mathieu Soille qui sut en profiter pleinement , comme à d’autres d’ailleurs. Certains ont su saisir « l’occase », d’autres ont laissé filer le bon wagon …

Bref, ce n'est pas seulement  ce turn over qui peut expliquer cette défaite contre Nîmes mais plutôt  ce manque d'envie général comme le souligne si bien Rémi Oliver. Ce manque d’implication, de concentration, également, aussi bien en attaque qu'en défense. Cette incapacité à donner du rythme, un début grain de folie  à ce match qui avait quand même un caractère de coupe. Aussi, apathiques en défense, les équipiers d'Oliver ne furent pas d'un grand secours pour des gardiens trop souvent livrés à eux-mêmes durant ce premier acte. Les malheureux Idrissi et Breemeersch rendirent une bien pâle copie au terme des trente premières minutes avec seulement deux arrêts et ceci à partir de la 22è mn. Autant dire qu'avec de telles statistiques et surtout une telle apathie générale, il était bien évidemment compliqué pour la troupe à François Berthier d'inverser la tendance durant le second acte. Ceci qui était prévisible se produit.  Oliver et les siens eurent bien, quoique de façon brouillonne et désordonnée, un sursaut de révolte sur le final, mais « rien ne sert de courir, il faut partir à point », enseigne t-on sur les bancs scolaires…  Cela se révéla vain pour  inverser la tendance.

Il reste maintenant à nos amis saint cyriens de tirer enseignements et conclusions de cette rencontre. Certes, cela ne reste qu'un match de Coupe de la Ligue, quelque part, un galop d'essai si on peut le dire ainsi. Evidemment,  le président Christophe Bouhour n’a jamais demandé à ses troupes de décrocher le trophée !…Encore faut-il savoir en  retenir  la leçon. A savoir que Nîmes  évoluait sans Junillon, son fer de lance. Et que cette équipe avec des éléments réservistes a su montrer de l'allant et de l'envie. Tout ce qui a manqué, mercredi soir, sur le parquet de la salle Guy Drut du côté des banlieusards tourangeaux.

Alors espérons que cette leçon sera bien retenue et souhaitons surtout, qu’avec la réception prochaine de Dijon  en championnat, la moutarde ne nous monte pas trop vite au nez  pour faire tourner, de sitôt,  vinaigre, un si beau début de parcours en L.N.H ...

LA FICHE TECHNIQUE : 

SCT-Nîmes : 29-33.  Mi-temps : 14-18.
Arbitres : MM. Lazaar et Reveret
800 spectateurs environ.

Saint-Cyr : Manebard (4/7 dont 2/3 aux pen), Soille (4/5) Klimek (0/2),Oliver (3/5), Soudani (1/1), Rognon (4/4), Hernandez-Pola (2/2), Molinié (3/8), Spincer (5/6 dont 3/3 aux pen.), Haegeli (1/2 aux pen.), Julvecourt (2/6), Baran (0/4), Idrissi (7 arrêts sur 35 en 52'21".), Breemeersch (0 arrêt sur 5 sur 7'39".).
Entraîneur : François Berthier

Nîmes : Haon (6/6), Gallego, Rebichon (1/2), Scaccianoce (6/7 dont 2/3 aux pen.), Boubaiou (4/7), Perronneau (0/1), Nedovic (2/4), Markovic (2/3), Kabengele (4/6), Trésorière ((4/5), Arnaud, Massard (4/7), Mansuy-Fevre (7 arrêts sur 19 en 29'41"), Annotel (6 arrêts sur 23 en 30'19").
Entraîneur : Laurent Puisegur

Exclusions temporaires : Oliver (8'50"), Rognon (23'09"), Soudani (43'27"), au SCT ; Boubaiou (15'10"), Kabengele (41'33", 51'45"), Trésorière (46'34"), Markovic (51'34") à Nîmes.

A CHAUD … :
Philippe Bernat-Salles (Président de la L.N.H.)

C’est une première en Touraine pour vous ?
"Ce n'est pas une première. J’étais déjà venu en Touraine, visiter un petit peu... Ma première impression, je suis déjà très content d'être venu rencontrer le club de St Cyr. Nous avons été très bien reçus par le Président et c'est vrai que pour moi c'est important de pouvoir voir un petit peu dans quelles conditions et comment évoluent les clubs. De les voir un petit peu plus de l'intérieur que d'un bureau à Paris ou d'en entendre parler. Donc, je me suis donné comme objectif d'essayer d'aller dans toutes les salles et dans tous les clubs le plus rapidement possible pour avoir un état général des structures qui seront proposées aux clubs de hand durant cette saison."

Est ce une nouvelle mission ?
"C'est pas une nouvelle mission, c'est quelque chose dont j'ai besoin en tant que Président de la LNH. De savoir de  quoi je parle quand je suis en réunion ou avec de amis de hand. Voilà, je crois que c'est quelque chose qui me tient à cœur. J’aime bien voir de visu ce que je peux  maîtriser pour en parler, c'est une mission qui ma fois, n'est pas fort désagréable. On va bien manger,  boire un p'tit coup, on a vu un bon p'tit match. Voilà c'est tout sauf désagréable !...".

Le rugby, le hand. C’est un peu les mêmes valeurs ?
"Oui. C’est ce que tout le monde dit depuis des décennies. Je crois qu'on a un sport qui va vite. C’est un sport de combat, de contact,  collectif. Je crois que les vertus sont là. Ensuite ce sont les hommes qui font le terrain et le jeu. Donc ce que les hommes montrent sur un terrain de rugby ou de hand est assez proche".

Pour vous, la transition  entre le rugby et le hand s'est bien passée ?
"Oui, ça s'est très bien passé...»

Laurent Puisegur (Entraineur de Nîmes) :

C’est une victoire qui fait plaisir…
"Surtout notre première victoire. Donc c'est toujours très intéressant parce qu'on en avait besoin pour la confiance tout simplement. Maintenant il reste encore soixante minutes à faire, tout le travail n'est pas fini. Petit bémol, c'est notre gaucher qui s'est fait un peu mal au mollet. C'est assez problématique parce qu'il a eu ça l'an dernier et ça l'a « bousillé » six  mois. C’est compliqué. Sinon, nous faisons un bon début de match avec des choses intéressantes, d'autres moins comme dans tous les matches. »

Le SCT n’était pas forcément dedans au départ… ?
« Je pense, que pour « Maya » (François Berthier), c'était peut être pas l’objectif prioritaire du club que de passer les tours de Coupe de la Ligue, mais chaque club fait « sa mayonnaise » comme on dit. Nous, on a bien envie de se qualifier, donc on va essayer de refaire un gros match samedi prochain."

Rémi « Titi » Oliver (Capitaine du S.C.T.) :
C'était une soirée mi-figue mi-raisin…
"Oui, plutôt mi-raisin !... C’est un mal pour un bien je pense.Car c'est mieux que ça nous arrive maintenant.  Tous ceux qui sont là depuis trois ans savent que, de toute façon, nous n’avons  pas assez de talent pour ne pas se bagarrer. Il ne faut pas oublier qu'on a joué contre Nîmes et pas l'équipe une de Nîmes parce qu'il n’y avait pas Junillon, que plusieurs joueurs  n'ont pas joué à leur poste. L’ailier droit qui jouait arrière droit, beaucoup de jeunes qui ont joué... On a perdu. Ca montre bien en tout cas pour les nouveaux et pour nous aussi, qu'on retienne cette leçon une bonne fois pour toutes. C’est simple : si on ne se bagarre pas, de toute façon on ne  gagnera pas de matches. Nous sommes capables de perdre même cette année,  contre le Gonfreville de l'année dernière. sans motivation, on peut perdre contre des équipes de D2, de N1, parce qu'on n'a pas assez de talent pour se permettre de ne pas être surmotivés quand on joue. J'espère que c'est juste parce que c'était la Coupe de Ligue. J’attends de l’équipe contre les autres équipes en championnat, que l’on jouera notre vie comme on l’a joué  contre Nantes et Cesson. Parce c'est seulement ainsi que l’on se maintiendra. De toute façon,  si on a bien joué contre Cesson et contre Nantes, c'est vraiment l'envie qui fait la différence à ce niveau-là. Surtout pour nous parce qu'on n'a pas assez de talent pour se passer de l'envie. Voilà, j'espère que c'est une bonne leçon à retenir et que l'on va se remettre en question. On avait gagné deux matches, on perd le troisième en plus chez nous. C’est un peu dur à encaisser… J'espère qu'on va se remettre au boulot. Pourtant, on avait pas mal travaillé cette semaine ... Mais, à l’échauffement, ce n'était pas la même ambiance que les deux autres matches. En conclusion, au cas où, pour mes partenaires, je leur rappelle que si on n’est pas près à donner notre vie, on ne gagnera pas beaucoup de matches..."

A COTE DU MATCH ...
- le Président de la LNH, Philippe Bernat-Salles a rendu visite au SCT pour cette rencontre de Coupe de la Ligue. Il a apprécié l'accueil réservé par le club de Christophe Bouhour .
-«  Les lucioles... » En effet, l'équipe des bénévoles a touché son nouvel équipement. D’un effet « flashy » entre le jaune "Cofiroute" qui dans la pénombre  vire à l'effet «  ver luisant ». Alors,  l'équipe de bénévoles emmenée par Eric Martin va se labelliser « les lucioles... »  Les spectateurs ne peuvent plus  l’ignorer...
- Christophe Bouchet, le Président du TFC faisait partie des invités de marque dans la tribune des partenaires...
 - « Zoom, flash … » A l'issue du match, Thomas Haegeli et Sylvain Rognon ont joué les prolongations avec le photographe Jean François Molière du magazine Handaction. Le prochain numéro de la revue nationale (parution le 5 octobre) de notre sport préféré consacrera un beau reportage au club saint cyrien et les deux pivots alsaciens ont joué les mannequins de choc, non sans un certain charme et un certain humour…
- Le bonjour du « Skand' … ». En effet, l'ex saint cyrien Skander Bouchkara a remonté la Loire depuis l’Anjou  pour venir faire un petit coucou à ses anciens équipiers et regoûter à l'air de la salle Guy Drut. L'arrière gaucher prend petit à petit ses marques avec sa nouvelle équipe, Angers-Noyant qui a connu une intersaison agitée. Condamnée à la N1 et au vu de la faillite financière d'Aurillac, le club angevin a été repêché en D2 : "Ce ne fût pas sans mal. Nous avons signé deux nouveaux joueurs seulement à trois jours du début du championnat. Le premier match a été douloureux  face à Nanterre (25-35) mais je reste optimiste. Le groupe a de la qualité et moi, je croque à pleines dents le temps de jeu qui m'est accordé. Sur un plan personnel, je suis très content d'être à Angers, c'est une ville très sympathique. Je ne la voyais pas ainsi. Je prends mes marques petit à petit, mon amie m’a rejoint et puis la Touraine n'est pas si loin, donc je peux revenir voir mes potes..."

- 84... Comme le nombre d'abonnements délivrés par notre secrétaire adorable et adoré Dominique Leclerc. L'engouement est tel qu'il n'est pas utopique de viser la barre symbolique des 100... Allez, encore un petit effort...

Christophe Poupault.
pour

St Cyr - Nîmes : «Donner sa vie pour gagner..." 

Coupe LNH

samedi 25 septembre 2010 - Handzone

 10 min 17 de lecture

Ce titre révélateur ne sort pas du cerveau de votre "plumitif" en titre mais d'une réflexion que vous allez retrouver dans les réactions d'après match du capitaine saint cyrien Rémi "Titi" Oliver. En effet, au terme de la rencontre, le vaillant demi-centre tourangeau pestait  après ce revers face à Nîmes.

Ainsi, après avoir connu sa première victoire pour son premier match en LNH, contre Nantes, puis son premier succès à l'extérieur en LNH à Cesson la semaine dernière, le SCT a connu sa première défaite à domicile pour sa première en Coupe de la Ligue... Des histoires de première qui, touchons du bois ou ce que vous avez à portée de mains qui y ressemble ou alors de la peau de singe, ne rimeront pas avec dernière !... surtout pour les deux premières…Ca va, vous suivez toujours …

Outre le fait qu'il ne faille pas occulter que la saison sera difficile et qu'il faut aussi que les hommes de François Berthier apprennent aussi le goût de la défaite, il n'en reste pas moins que ce pli contre Nîmes a un petit goût amer aux yeux du staff, des joueurs et du public... Certes il ne faut pas oublier que Gérard Beliandjou et Dusan Tomic ont dû déclarer forfait pour cause de blessures, que François Berthier dut composer  avec une douleur au talon pour José Hernandez Pola. Aussi, il était sûrement prévu dans l'esprit du subtil coach franc-comtois que la Coupe de la Ligue ne revêtant pas un caractère prioritaire pour le SCT cette saison, qu'il serait imparti un temps de jeu à chacun comme il en fut attribué à Mathieu Soille qui sut en profiter pleinement , comme à d’autres d’ailleurs. Certains ont su saisir « l’occase », d’autres ont laissé filer le bon wagon …

Bref, ce n'est pas seulement  ce turn over qui peut expliquer cette défaite contre Nîmes mais plutôt  ce manque d'envie général comme le souligne si bien Rémi Oliver. Ce manque d’implication, de concentration, également, aussi bien en attaque qu'en défense. Cette incapacité à donner du rythme, un début grain de folie  à ce match qui avait quand même un caractère de coupe. Aussi, apathiques en défense, les équipiers d'Oliver ne furent pas d'un grand secours pour des gardiens trop souvent livrés à eux-mêmes durant ce premier acte. Les malheureux Idrissi et Breemeersch rendirent une bien pâle copie au terme des trente premières minutes avec seulement deux arrêts et ceci à partir de la 22è mn. Autant dire qu'avec de telles statistiques et surtout une telle apathie générale, il était bien évidemment compliqué pour la troupe à François Berthier d'inverser la tendance durant le second acte. Ceci qui était prévisible se produit.  Oliver et les siens eurent bien, quoique de façon brouillonne et désordonnée, un sursaut de révolte sur le final, mais « rien ne sert de courir, il faut partir à point », enseigne t-on sur les bancs scolaires…  Cela se révéla vain pour  inverser la tendance.

Il reste maintenant à nos amis saint cyriens de tirer enseignements et conclusions de cette rencontre. Certes, cela ne reste qu'un match de Coupe de la Ligue, quelque part, un galop d'essai si on peut le dire ainsi. Evidemment,  le président Christophe Bouhour n’a jamais demandé à ses troupes de décrocher le trophée !…Encore faut-il savoir en  retenir  la leçon. A savoir que Nîmes  évoluait sans Junillon, son fer de lance. Et que cette équipe avec des éléments réservistes a su montrer de l'allant et de l'envie. Tout ce qui a manqué, mercredi soir, sur le parquet de la salle Guy Drut du côté des banlieusards tourangeaux.

Alors espérons que cette leçon sera bien retenue et souhaitons surtout, qu’avec la réception prochaine de Dijon  en championnat, la moutarde ne nous monte pas trop vite au nez  pour faire tourner, de sitôt,  vinaigre, un si beau début de parcours en L.N.H ...

LA FICHE TECHNIQUE : 

SCT-Nîmes : 29-33.  Mi-temps : 14-18.
Arbitres : MM. Lazaar et Reveret
800 spectateurs environ.

Saint-Cyr : Manebard (4/7 dont 2/3 aux pen), Soille (4/5) Klimek (0/2),Oliver (3/5), Soudani (1/1), Rognon (4/4), Hernandez-Pola (2/2), Molinié (3/8), Spincer (5/6 dont 3/3 aux pen.), Haegeli (1/2 aux pen.), Julvecourt (2/6), Baran (0/4), Idrissi (7 arrêts sur 35 en 52'21".), Breemeersch (0 arrêt sur 5 sur 7'39".).
Entraîneur : François Berthier

Nîmes : Haon (6/6), Gallego, Rebichon (1/2), Scaccianoce (6/7 dont 2/3 aux pen.), Boubaiou (4/7), Perronneau (0/1), Nedovic (2/4), Markovic (2/3), Kabengele (4/6), Trésorière ((4/5), Arnaud, Massard (4/7), Mansuy-Fevre (7 arrêts sur 19 en 29'41"), Annotel (6 arrêts sur 23 en 30'19").
Entraîneur : Laurent Puisegur

Exclusions temporaires : Oliver (8'50"), Rognon (23'09"), Soudani (43'27"), au SCT ; Boubaiou (15'10"), Kabengele (41'33", 51'45"), Trésorière (46'34"), Markovic (51'34") à Nîmes.

A CHAUD … :
Philippe Bernat-Salles (Président de la L.N.H.)

C’est une première en Touraine pour vous ?
"Ce n'est pas une première. J’étais déjà venu en Touraine, visiter un petit peu... Ma première impression, je suis déjà très content d'être venu rencontrer le club de St Cyr. Nous avons été très bien reçus par le Président et c'est vrai que pour moi c'est important de pouvoir voir un petit peu dans quelles conditions et comment évoluent les clubs. De les voir un petit peu plus de l'intérieur que d'un bureau à Paris ou d'en entendre parler. Donc, je me suis donné comme objectif d'essayer d'aller dans toutes les salles et dans tous les clubs le plus rapidement possible pour avoir un état général des structures qui seront proposées aux clubs de hand durant cette saison."

Est ce une nouvelle mission ?
"C'est pas une nouvelle mission, c'est quelque chose dont j'ai besoin en tant que Président de la LNH. De savoir de  quoi je parle quand je suis en réunion ou avec de amis de hand. Voilà, je crois que c'est quelque chose qui me tient à cœur. J’aime bien voir de visu ce que je peux  maîtriser pour en parler, c'est une mission qui ma fois, n'est pas fort désagréable. On va bien manger,  boire un p'tit coup, on a vu un bon p'tit match. Voilà c'est tout sauf désagréable !...".

Le rugby, le hand. C’est un peu les mêmes valeurs ?
"Oui. C’est ce que tout le monde dit depuis des décennies. Je crois qu'on a un sport qui va vite. C’est un sport de combat, de contact,  collectif. Je crois que les vertus sont là. Ensuite ce sont les hommes qui font le terrain et le jeu. Donc ce que les hommes montrent sur un terrain de rugby ou de hand est assez proche".

Pour vous, la transition  entre le rugby et le hand s'est bien passée ?
"Oui, ça s'est très bien passé...»

Laurent Puisegur (Entraineur de Nîmes) :

C’est une victoire qui fait plaisir…
"Surtout notre première victoire. Donc c'est toujours très intéressant parce qu'on en avait besoin pour la confiance tout simplement. Maintenant il reste encore soixante minutes à faire, tout le travail n'est pas fini. Petit bémol, c'est notre gaucher qui s'est fait un peu mal au mollet. C'est assez problématique parce qu'il a eu ça l'an dernier et ça l'a « bousillé » six  mois. C’est compliqué. Sinon, nous faisons un bon début de match avec des choses intéressantes, d'autres moins comme dans tous les matches. »

Le SCT n’était pas forcément dedans au départ… ?
« Je pense, que pour « Maya » (François Berthier), c'était peut être pas l’objectif prioritaire du club que de passer les tours de Coupe de la Ligue, mais chaque club fait « sa mayonnaise » comme on dit. Nous, on a bien envie de se qualifier, donc on va essayer de refaire un gros match samedi prochain."

Rémi « Titi » Oliver (Capitaine du S.C.T.) :
C'était une soirée mi-figue mi-raisin…
"Oui, plutôt mi-raisin !... C’est un mal pour un bien je pense.Car c'est mieux que ça nous arrive maintenant.  Tous ceux qui sont là depuis trois ans savent que, de toute façon, nous n’avons  pas assez de talent pour ne pas se bagarrer. Il ne faut pas oublier qu'on a joué contre Nîmes et pas l'équipe une de Nîmes parce qu'il n’y avait pas Junillon, que plusieurs joueurs  n'ont pas joué à leur poste. L’ailier droit qui jouait arrière droit, beaucoup de jeunes qui ont joué... On a perdu. Ca montre bien en tout cas pour les nouveaux et pour nous aussi, qu'on retienne cette leçon une bonne fois pour toutes. C’est simple : si on ne se bagarre pas, de toute façon on ne  gagnera pas de matches. Nous sommes capables de perdre même cette année,  contre le Gonfreville de l'année dernière. sans motivation, on peut perdre contre des équipes de D2, de N1, parce qu'on n'a pas assez de talent pour se permettre de ne pas être surmotivés quand on joue. J'espère que c'est juste parce que c'était la Coupe de Ligue. J’attends de l’équipe contre les autres équipes en championnat, que l’on jouera notre vie comme on l’a joué  contre Nantes et Cesson. Parce c'est seulement ainsi que l’on se maintiendra. De toute façon,  si on a bien joué contre Cesson et contre Nantes, c'est vraiment l'envie qui fait la différence à ce niveau-là. Surtout pour nous parce qu'on n'a pas assez de talent pour se passer de l'envie. Voilà, j'espère que c'est une bonne leçon à retenir et que l'on va se remettre en question. On avait gagné deux matches, on perd le troisième en plus chez nous. C’est un peu dur à encaisser… J'espère qu'on va se remettre au boulot. Pourtant, on avait pas mal travaillé cette semaine ... Mais, à l’échauffement, ce n'était pas la même ambiance que les deux autres matches. En conclusion, au cas où, pour mes partenaires, je leur rappelle que si on n’est pas près à donner notre vie, on ne gagnera pas beaucoup de matches..."

A COTE DU MATCH ...
- le Président de la LNH, Philippe Bernat-Salles a rendu visite au SCT pour cette rencontre de Coupe de la Ligue. Il a apprécié l'accueil réservé par le club de Christophe Bouhour .
-«  Les lucioles... » En effet, l'équipe des bénévoles a touché son nouvel équipement. D’un effet « flashy » entre le jaune "Cofiroute" qui dans la pénombre  vire à l'effet «  ver luisant ». Alors,  l'équipe de bénévoles emmenée par Eric Martin va se labelliser « les lucioles... »  Les spectateurs ne peuvent plus  l’ignorer...
- Christophe Bouchet, le Président du TFC faisait partie des invités de marque dans la tribune des partenaires...
 - « Zoom, flash … » A l'issue du match, Thomas Haegeli et Sylvain Rognon ont joué les prolongations avec le photographe Jean François Molière du magazine Handaction. Le prochain numéro de la revue nationale (parution le 5 octobre) de notre sport préféré consacrera un beau reportage au club saint cyrien et les deux pivots alsaciens ont joué les mannequins de choc, non sans un certain charme et un certain humour…
- Le bonjour du « Skand' … ». En effet, l'ex saint cyrien Skander Bouchkara a remonté la Loire depuis l’Anjou  pour venir faire un petit coucou à ses anciens équipiers et regoûter à l'air de la salle Guy Drut. L'arrière gaucher prend petit à petit ses marques avec sa nouvelle équipe, Angers-Noyant qui a connu une intersaison agitée. Condamnée à la N1 et au vu de la faillite financière d'Aurillac, le club angevin a été repêché en D2 : "Ce ne fût pas sans mal. Nous avons signé deux nouveaux joueurs seulement à trois jours du début du championnat. Le premier match a été douloureux  face à Nanterre (25-35) mais je reste optimiste. Le groupe a de la qualité et moi, je croque à pleines dents le temps de jeu qui m'est accordé. Sur un plan personnel, je suis très content d'être à Angers, c'est une ville très sympathique. Je ne la voyais pas ainsi. Je prends mes marques petit à petit, mon amie m’a rejoint et puis la Touraine n'est pas si loin, donc je peux revenir voir mes potes..."

- 84... Comme le nombre d'abonnements délivrés par notre secrétaire adorable et adoré Dominique Leclerc. L'engouement est tel qu'il n'est pas utopique de viser la barre symbolique des 100... Allez, encore un petit effort...

Christophe Poupault.
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