Hazebrouck n’est pas l’Amérique, soit. Mais le collectif mis sur pied par Thierry Micolon et la progression réalisée lors de ces dernières années, l’ambiance du chaudron flamand qui a dépassé les frontières du Nord de la France et la renommée qui se bâtit petit à petit au travers des articles de HandAction et de HandZone font que les handballeurs français connaissent désormais ce club niché au pied de Cassel, le géant des Flandres.
Pour Yann Ducreux, le HBH 71 est, en quelque sorte, un club sauveur pour celui qui se retrouvait sur le pavé après le dépôt de bilan de la section professionnelle d’Aurillac où il jouait depuis deux ans après avoir explosé à Chambéry. Opéré de l’épaule en juin 2009, le joueur de vingt et un printemps avait été contacté par Aurillac où il a réalisé une bonne fin de saison.
Alors pourquoi Hazebrouck ? « L’an dernier, le club flamand était en D 2. Cela valait le coup de tenter une aventure, d’autant que l’ex-entraîneur d’Aurillac m’a dirigé vers Thierry Micolon. Tout le monde ne m’a dit que du bien du coach flamand, explique le Lyonnais. J’ai eu d’autres contacts. Mais rien de concret ne filtrait. J’allais même tout arrêter, il y a dix jours. C’est alors que Thierry Micolon est apparu tel un ange. Comme j’ai besoin et envie de jouer, je lui ai fait part de ma motivation. On s’est mis d’accord et me voila en jaune et noir ! »
Yann Ducreux vient donc apporter au HBH 71 sa grande expérience (ses 40 sélections en France Jeunes, ses 20 matches en D 1, son vécu en Champions League) malgré son jeune âge. Bienvenue en Flandre.
Jean-Pierre MALEWICZ pour