On ne va pas commencer à croire aux histoires qui se répètent mais lorsque les minutes s’égrainant, Thierry Omeyer s’est retrouvé en échec face aux coups de butoir de l’attaque hongroise, on a tout de suite pensé à un certain soir de janvier 2010, du côté de Wiener Neustadt, pendant l’Euro. Ce n’était pas le jour de notre Titi national. Un point c’est tout ! Pas la peine de couper des dreadlocks en quatre, il y avait Daouda  Karaboué et le gardien toulousain a magnifiquement fait le boulot.

Et il a fallu l’attendre longtemps dans la zone d’interviewes, Doudou pour le questionner. Entre la remise du trophée de MVP du match, la signature de quelques autographes et les derniers honneurs, le gardien « héros d’un soir » avait l’air presque tout étonné que l’on s’intéresse à sa prestation….

Doudou a sauvé la patrie… Si tant est qu’il faille le démontrer, il y a bien deux gardiens talentueux en équipe de France. Mais le titulaire du poste reste Thierry Omeyer…. Lucide comme à son habitude…

La Hongrie a lâché prise au bout de vingt minutes, au moment où Jérôme Fernandez qui n’avait pas eu jusque là, une totale réussite, a trouvé  la bonne trajectoire et engrangé quels précieux buts.

Satisfaction de ce début de rencontre, la bonne entrée en matière de Bertrand Roiné (4/4 au cours des 12 premières minutes) et comme l’oiseau abattu en plein vol, le Chambérien blessé à la cheville, a été contraint de suivre le reste du match depuis le banc….

Le mot de la fin reviendra à Michael Guigou. Plus au service des autres sur ce match contre la Hongrie, que désireux de se faire briller. Le gamin d’Apt s’est même retrouvé au poste d’arrière droit… Pas mal, non ?

Propos recueillis par Yves MICHEL (www.rtl-lequipe.fr)