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St Cyr Touraine : les mouches ont changé d'âne...

LMSL

mardi 12 avril 2011 - Handzone

 8 min 54 de lecture

Avec la venue du relégable toulousain, l'occasion était trop belle pour le SCT d'asseoir un peu plus son maintien parmi l'élite. Comme d'habitude, quand il faut répondre présent dans les grandes occasions, en l’occurrence, renouveler son bail dans le courtisé "Top 14 LNH" version 2011-2012, la troupe à Rémi Oliver se prend les pieds dans le tapis. Rageant, déprimant, et surtout récurrent...

UNE EMBELLIE PASSAGERE ...
Finalement, ce match a valu pour sa première mi-temps. Des Saint Cyriens qui démarrent plein pot et qui maîtrisent avec des Soudani et Spincer remontés sur des coucous : 2-0 (4'56). Et puis, et puis, à croire que le sol de la salle se dérobe sous les pieds d'un Soudani, heureux de souffler ses 26  bougies et de retrouver son ancien club. Sur une contre attaque, Karaboué lui fait échec... et presque mat... Et là, à nos yeux, le match prend une autre tournure. Deux échappées de Cham rappellent à l'ordre : 2-4 (10'48). Ensuite,  Karaboué joue les funambules pour nous faire un numéro de "Karadoué"...Célestin remet le couvert : 4-6 (13'07). L'argenterie saint-cyrienne prend des faux airs de porcelaine... Sur son aile, Soudani, certes, redonne de la saveur : 8-6 (16'03) mais l'embellie est vaine. Karaboué attise les  braises dans ses bois … Côté Saint Cyrien, on ne trouve pas les bons ingrédients pour donner du gout et du lien aux mets locaux... Baran, Oliver, Molinié ont beau se relayer au fouet, rien n’y fait, cela ne va pas prendre … De son côté, Cham en profite pour mettre gentiment mais surement le couvercle sur  la cocotte cubaine Hernandez-Pola en défense.

Décidément, la beuchelle tourangelle ne connait pas de succès. "Guy Drut" hume à plein nez les saveurs du cassoulet toulousain... Dans le sillage de "Chelle masterchef" et de Briffe, Toulouse enfile le costume de maitre de rang....Et ce malgré deux éclairs de "Mamath" Soille, l'enfant du farci poitevin...  15-17 (29'48) au trou normand servi (et ce n’est pas anodin…) par le natif de Vernon, Soille, cela va de soi ...

DJOKO … VIC N’A PAS SUFFI …
Il faut croire que les Toulousains ont la digestion plus facile que les Tourangeaux. Ayed, Briffe et Kabengelé ont remis les couverts  en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire... 16-20 (32'04). Ayed, par deux fois, remet la sauce : 18-23 (35'52). Petit à petit, ça commence à sentir le brulé côté ligérien même si Julvecourt envoie des "extras" partis de derrière le piano : 23-27 (44'16). Sur son banc, Berthier a beau potasser l'Escoffier du hand, rien n'y fait. . Même si  la cuisine exotique s’octroie un bref passage avec Julvecourt, Soudani et Hernandez-Pola : 25-27 (46'07). En vain... Euphorie de fin de service : Kabengelé, en homme de métier, présente doucement, mais sûrement, l'addition  26-31 (52'36). Calvel puis Roby suggèrent, eux,  café, mignardises et « pousse » ...

Au final, c'est le SCT qui "déguste" : 30-34. Avec du recul, logique sans être trop salée, cette ardoise… Oui, comment le SCT peut-il tomber si bas ? Après des distinctions dignes du Michelin (victoires contre Nantes et Ivry) et avoir titillé les grandes toques (Montpellier et Chambéry), les hommes de Berthier enchaînent de petits mets sans goût ni saveur avec ces deux défaites contre Dijon et Toulouse « des standards »  avec le don, de plus,  de relancer ces deux équipes dans la course au graal gastronomique de la LNH... Après réflexion, comment  une telle mascarade, aussi indigeste fût elle,  peut-elle être  présentée comme ce vendredi soir ? Place rapidement à un retour aux classiques. Oui, l'Escoffier handballistique est de mise. Classique certes mais efficace... A bon culinaire ....

Incorrigibles Tourangeaux. Il va falloir murir et prendre votre destin, votre talent entre vos mains.   Car le programme à venir est copieux. Au menu, Dunkerque, Tremblay, Montpellier et Istres. Que des étoilés... Au vu de la "daube tourangelle" servie ce vendredi, l'addition promet d'être salée...  Il n’est pas saugrenu de penser que le money-time du match de Dijon a fait de gros dégâts psychologiquement dans les cerveaux tourangeaux. Maintenant, il est urgent de remettre de l'ordre dans la brigade "SCT" et tout porte à croire que la moutarde risque d’effleurer les narines de Christophe Bouhour... Décidément, les mouches ont bel et bien changé d'âne....

"Un homme dans le match" ... Jonathane Julvecourt
Toujours discret, dans sa bulle, Jonathane dit "Djoko" vit sa vie paisible, tranquille ... Jamais un geste d'humeur, un mot plus haut que l’autre... Seulement, sa façon d'être, relax, zen,  ... Fidèle à l’esprit antillais... Jamais de grand discours avec le grand « Djoko » Juste une tape amicale échangée, un regard croisé. Du respect surtout… Et puis, un soir de 8 avril 2011, "D'joko" s'est fâché. S’est lâché aussi... Tel un typhon, son bras s'est embrasé et, par neuf fois, a trouvé la cible toulousaine, mystifiant le «Daouda » … En vain, certes mais à chaque retour sur le banc, pour être auprès de lui, j'ai senti un "Djoko" soulagé, comblé tout en restant humble. Il avait plus que réussi sa mission.  Lui, le sage, le discret, le taiseux…Si cela pouvait le mettre enfin en confiance et par là même, inspirer ses équipiers !... C’était sa victoire à lui…Certes, mais, sans nul doute, le grand « Djoko » aurait préféré qu’elle soit collective…

EN APARTE…
- Sélection : quatre jeunes du SCT (M. Laillet, V. Pencovic, B. Blanc et G. Gohier sont convoqués dans la sélection régionale 1997.
- La section sportive handball du Lycée Choiseul, championne académique, jouera les phases finales à Montpellier les 23, 24 et 25 mai.
-  Partenaire de ce match, François Delapotelière qui représentait La Caisse d'Epargne, a donné le coup d'envoi.
- Le groupe de samba brésilienne "Les Gringos Pastucada" a animé la soirée.
- De la compagnie … Pour Blacky. Avec deux mascottes aux couleurs de La Caisse d'Epargne. Elle en était toute émoustillée notre bête à plumes...
- Croisées dans les couloirs, les dreadlocks du sympathique Loïc de Kergret...
- Le club de Langeais/Cinq Mars a mis l'ambiance dans les tribunes. En vain...

A CHAUD…  
Joël  Da Silva (entraîneur de Toulouse)
"J'imaginais bien avec tout se qui se passait, par rapport à Jérôme Fernandez. La lettre soi-disant du Président. Tout ce qui n'est pas du sport pour moi. J’essaie de protéger mon groupe, parce qu'à un moment donné, nous avant tout, on est sportifs, on joue sur le terrain et tout ce qui est en dehors, ça ne nous concerne pas. En tout cas, moi, j'avais dit aux joueurs que ce qui est important, quoi qu'il arrive, c’est qu’on puisse être fiers de ce que l'on aura fait. Et ce soir, je suis fier de mes joueurs, vraiment, parce que St Cyr a fait son match. Il y avait le public, tout était bien pour une belle fête et je suis un peu désolé pour le public parce qu'on leur a un peu gâché leur fête. Mais ce soir, au-delà de la victoire, ça fait du bien parce qu'on mériterait d'être à une autre place et d'un autre côté, on a eu la place qu'on avait. Je pense que ce soir, on a tout fait. Il y avait de l'envie, du talent, des mecs qui se sont battus, on a eu de la qualité, un peu de réussite. On a fait un peu déjouer St Cyr. J’avais lu dans la presse qu'ils s'étaient mis un peu la pression par rapport à ce match là. C'est eux qui avaient la pression. Nous, on n'avait rien à perdre. Peut être qu'à certains moments, ils ont un peu craqué psychologiquement... C'est dans la tête. Dès la première action du match de Gérard, (Beliandjou), j'ai senti que c'était très tendu... Donc j'ai dit aux joueurs "on va les faire courir" et en plus on a eu un peu de réussite. Donc voilà, bonne soirée..."

Rémi Calvel (Toulouse)
« C'est une soirée qui vous relance …"
"Oui complètement…Ce sont des matches à quatre points comme on dit. Je ne vais pas vous faire le speech mais on avait tous à cœur de faire au moins un bon match pour nous relancer, pour prendre une spirale un peu plus positive. Le match s'est bien déroulé, on a mis beaucoup de volonté et  résultat, un match accroché. On a été devant tout le long. Ce sont des matches qu'on a du mal à gérer d'habitude et on s'en est bien sortis. Nous sommes très content..."

Rémi Oliver (Capitaine de St Cyr)
"C’est une grosse déception  "
"Oui, grosse déception. En même temps on peut s'en vouloir qu'à nous-mêmes. On n’a pas fait un bon match. C’est des rencontres à ne pas rater. Depuis le début de saison on n’avait pas raté de matches importants même si celui de Dijon, on a perdu, même sans faire un super match  Dijon, on aurait du repartir au moins avec un nul. Avec des erreurs d'arbitrage, on repart avec une défaite.  On n’avait pas perdu de confiance, en tout cas je pense à Dijon. Là je pense qu'il y a un peu de confiance qui s'est échappée. Il va falloir faire un gros match, je ne sais même pas si on peu appeler ça un exploit, mais il va falloir gagner contre un gros et surtout pas rater les matches contre Cesson, Nîmes à l'extérieur, gagner soit contre Istres, contre Tremblay, soit contre Montpellier. Il faut gagner encore deux matches voire trois au vu des résultats. Il faut qu'on retrouve ce qui a fait notre force jusqu'à avant ces deux matches, il y a encore un mois. Il ne faut pas qu'on baisse la tête et que l’on se remette au travail et voilà. Toulouse et Nîmes, ils sont revenus. Paris, ils sont en train de revenir. On ne va pas s'enterrer nous-mêmes. On sait qu'on est capables. Donc, j'espère que on va se rebooster et que l’on va retrouver confiance en nous pour essayer de gagner des matches.

Anouar Ayed (Toulouse)
"Ce soir, c'est Toulouse qui rit  et St Cyr qui pleure …"
"C'est une belle réaction pour Toulouse surtout qu'on avait un peu la pression. On a perdu notre match à domicile contre Nîmes. Et quand  on est dos au mur, c'est là qu'on se bouge le plus le cul. Surtout qu'on a changé notre manière de jouer. On a tout misé sur les montées de balle. On ne s'est pas économisé sur le physique, on a tout donné.  On a retrouvé tous les gars ce soir. Tout le monde a fait le nécessaire surtout au niveau de l'investissement. C’est  une belle réussite".

St Cyr Touraine : les mouches ont changé d'âne... 

LMSL

mardi 12 avril 2011 - Handzone

 8 min 54 de lecture

Avec la venue du relégable toulousain, l'occasion était trop belle pour le SCT d'asseoir un peu plus son maintien parmi l'élite. Comme d'habitude, quand il faut répondre présent dans les grandes occasions, en l’occurrence, renouveler son bail dans le courtisé "Top 14 LNH" version 2011-2012, la troupe à Rémi Oliver se prend les pieds dans le tapis. Rageant, déprimant, et surtout récurrent...

UNE EMBELLIE PASSAGERE ...
Finalement, ce match a valu pour sa première mi-temps. Des Saint Cyriens qui démarrent plein pot et qui maîtrisent avec des Soudani et Spincer remontés sur des coucous : 2-0 (4'56). Et puis, et puis, à croire que le sol de la salle se dérobe sous les pieds d'un Soudani, heureux de souffler ses 26  bougies et de retrouver son ancien club. Sur une contre attaque, Karaboué lui fait échec... et presque mat... Et là, à nos yeux, le match prend une autre tournure. Deux échappées de Cham rappellent à l'ordre : 2-4 (10'48). Ensuite,  Karaboué joue les funambules pour nous faire un numéro de "Karadoué"...Célestin remet le couvert : 4-6 (13'07). L'argenterie saint-cyrienne prend des faux airs de porcelaine... Sur son aile, Soudani, certes, redonne de la saveur : 8-6 (16'03) mais l'embellie est vaine. Karaboué attise les  braises dans ses bois … Côté Saint Cyrien, on ne trouve pas les bons ingrédients pour donner du gout et du lien aux mets locaux... Baran, Oliver, Molinié ont beau se relayer au fouet, rien n’y fait, cela ne va pas prendre … De son côté, Cham en profite pour mettre gentiment mais surement le couvercle sur  la cocotte cubaine Hernandez-Pola en défense.

Décidément, la beuchelle tourangelle ne connait pas de succès. "Guy Drut" hume à plein nez les saveurs du cassoulet toulousain... Dans le sillage de "Chelle masterchef" et de Briffe, Toulouse enfile le costume de maitre de rang....Et ce malgré deux éclairs de "Mamath" Soille, l'enfant du farci poitevin...  15-17 (29'48) au trou normand servi (et ce n’est pas anodin…) par le natif de Vernon, Soille, cela va de soi ...

DJOKO … VIC N’A PAS SUFFI …
Il faut croire que les Toulousains ont la digestion plus facile que les Tourangeaux. Ayed, Briffe et Kabengelé ont remis les couverts  en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire... 16-20 (32'04). Ayed, par deux fois, remet la sauce : 18-23 (35'52). Petit à petit, ça commence à sentir le brulé côté ligérien même si Julvecourt envoie des "extras" partis de derrière le piano : 23-27 (44'16). Sur son banc, Berthier a beau potasser l'Escoffier du hand, rien n'y fait. . Même si  la cuisine exotique s’octroie un bref passage avec Julvecourt, Soudani et Hernandez-Pola : 25-27 (46'07). En vain... Euphorie de fin de service : Kabengelé, en homme de métier, présente doucement, mais sûrement, l'addition  26-31 (52'36). Calvel puis Roby suggèrent, eux,  café, mignardises et « pousse » ...

Au final, c'est le SCT qui "déguste" : 30-34. Avec du recul, logique sans être trop salée, cette ardoise… Oui, comment le SCT peut-il tomber si bas ? Après des distinctions dignes du Michelin (victoires contre Nantes et Ivry) et avoir titillé les grandes toques (Montpellier et Chambéry), les hommes de Berthier enchaînent de petits mets sans goût ni saveur avec ces deux défaites contre Dijon et Toulouse « des standards »  avec le don, de plus,  de relancer ces deux équipes dans la course au graal gastronomique de la LNH... Après réflexion, comment  une telle mascarade, aussi indigeste fût elle,  peut-elle être  présentée comme ce vendredi soir ? Place rapidement à un retour aux classiques. Oui, l'Escoffier handballistique est de mise. Classique certes mais efficace... A bon culinaire ....

Incorrigibles Tourangeaux. Il va falloir murir et prendre votre destin, votre talent entre vos mains.   Car le programme à venir est copieux. Au menu, Dunkerque, Tremblay, Montpellier et Istres. Que des étoilés... Au vu de la "daube tourangelle" servie ce vendredi, l'addition promet d'être salée...  Il n’est pas saugrenu de penser que le money-time du match de Dijon a fait de gros dégâts psychologiquement dans les cerveaux tourangeaux. Maintenant, il est urgent de remettre de l'ordre dans la brigade "SCT" et tout porte à croire que la moutarde risque d’effleurer les narines de Christophe Bouhour... Décidément, les mouches ont bel et bien changé d'âne....

"Un homme dans le match" ... Jonathane Julvecourt
Toujours discret, dans sa bulle, Jonathane dit "Djoko" vit sa vie paisible, tranquille ... Jamais un geste d'humeur, un mot plus haut que l’autre... Seulement, sa façon d'être, relax, zen,  ... Fidèle à l’esprit antillais... Jamais de grand discours avec le grand « Djoko » Juste une tape amicale échangée, un regard croisé. Du respect surtout… Et puis, un soir de 8 avril 2011, "D'joko" s'est fâché. S’est lâché aussi... Tel un typhon, son bras s'est embrasé et, par neuf fois, a trouvé la cible toulousaine, mystifiant le «Daouda » … En vain, certes mais à chaque retour sur le banc, pour être auprès de lui, j'ai senti un "Djoko" soulagé, comblé tout en restant humble. Il avait plus que réussi sa mission.  Lui, le sage, le discret, le taiseux…Si cela pouvait le mettre enfin en confiance et par là même, inspirer ses équipiers !... C’était sa victoire à lui…Certes, mais, sans nul doute, le grand « Djoko » aurait préféré qu’elle soit collective…

EN APARTE…
- Sélection : quatre jeunes du SCT (M. Laillet, V. Pencovic, B. Blanc et G. Gohier sont convoqués dans la sélection régionale 1997.
- La section sportive handball du Lycée Choiseul, championne académique, jouera les phases finales à Montpellier les 23, 24 et 25 mai.
-  Partenaire de ce match, François Delapotelière qui représentait La Caisse d'Epargne, a donné le coup d'envoi.
- Le groupe de samba brésilienne "Les Gringos Pastucada" a animé la soirée.
- De la compagnie … Pour Blacky. Avec deux mascottes aux couleurs de La Caisse d'Epargne. Elle en était toute émoustillée notre bête à plumes...
- Croisées dans les couloirs, les dreadlocks du sympathique Loïc de Kergret...
- Le club de Langeais/Cinq Mars a mis l'ambiance dans les tribunes. En vain...

A CHAUD…  
Joël  Da Silva (entraîneur de Toulouse)
"J'imaginais bien avec tout se qui se passait, par rapport à Jérôme Fernandez. La lettre soi-disant du Président. Tout ce qui n'est pas du sport pour moi. J’essaie de protéger mon groupe, parce qu'à un moment donné, nous avant tout, on est sportifs, on joue sur le terrain et tout ce qui est en dehors, ça ne nous concerne pas. En tout cas, moi, j'avais dit aux joueurs que ce qui est important, quoi qu'il arrive, c’est qu’on puisse être fiers de ce que l'on aura fait. Et ce soir, je suis fier de mes joueurs, vraiment, parce que St Cyr a fait son match. Il y avait le public, tout était bien pour une belle fête et je suis un peu désolé pour le public parce qu'on leur a un peu gâché leur fête. Mais ce soir, au-delà de la victoire, ça fait du bien parce qu'on mériterait d'être à une autre place et d'un autre côté, on a eu la place qu'on avait. Je pense que ce soir, on a tout fait. Il y avait de l'envie, du talent, des mecs qui se sont battus, on a eu de la qualité, un peu de réussite. On a fait un peu déjouer St Cyr. J’avais lu dans la presse qu'ils s'étaient mis un peu la pression par rapport à ce match là. C'est eux qui avaient la pression. Nous, on n'avait rien à perdre. Peut être qu'à certains moments, ils ont un peu craqué psychologiquement... C'est dans la tête. Dès la première action du match de Gérard, (Beliandjou), j'ai senti que c'était très tendu... Donc j'ai dit aux joueurs "on va les faire courir" et en plus on a eu un peu de réussite. Donc voilà, bonne soirée..."

Rémi Calvel (Toulouse)
« C'est une soirée qui vous relance …"
"Oui complètement…Ce sont des matches à quatre points comme on dit. Je ne vais pas vous faire le speech mais on avait tous à cœur de faire au moins un bon match pour nous relancer, pour prendre une spirale un peu plus positive. Le match s'est bien déroulé, on a mis beaucoup de volonté et  résultat, un match accroché. On a été devant tout le long. Ce sont des matches qu'on a du mal à gérer d'habitude et on s'en est bien sortis. Nous sommes très content..."

Rémi Oliver (Capitaine de St Cyr)
"C’est une grosse déception  "
"Oui, grosse déception. En même temps on peut s'en vouloir qu'à nous-mêmes. On n’a pas fait un bon match. C’est des rencontres à ne pas rater. Depuis le début de saison on n’avait pas raté de matches importants même si celui de Dijon, on a perdu, même sans faire un super match  Dijon, on aurait du repartir au moins avec un nul. Avec des erreurs d'arbitrage, on repart avec une défaite.  On n’avait pas perdu de confiance, en tout cas je pense à Dijon. Là je pense qu'il y a un peu de confiance qui s'est échappée. Il va falloir faire un gros match, je ne sais même pas si on peu appeler ça un exploit, mais il va falloir gagner contre un gros et surtout pas rater les matches contre Cesson, Nîmes à l'extérieur, gagner soit contre Istres, contre Tremblay, soit contre Montpellier. Il faut gagner encore deux matches voire trois au vu des résultats. Il faut qu'on retrouve ce qui a fait notre force jusqu'à avant ces deux matches, il y a encore un mois. Il ne faut pas qu'on baisse la tête et que l’on se remette au travail et voilà. Toulouse et Nîmes, ils sont revenus. Paris, ils sont en train de revenir. On ne va pas s'enterrer nous-mêmes. On sait qu'on est capables. Donc, j'espère que on va se rebooster et que l’on va retrouver confiance en nous pour essayer de gagner des matches.

Anouar Ayed (Toulouse)
"Ce soir, c'est Toulouse qui rit  et St Cyr qui pleure …"
"C'est une belle réaction pour Toulouse surtout qu'on avait un peu la pression. On a perdu notre match à domicile contre Nîmes. Et quand  on est dos au mur, c'est là qu'on se bouge le plus le cul. Surtout qu'on a changé notre manière de jouer. On a tout misé sur les montées de balle. On ne s'est pas économisé sur le physique, on a tout donné.  On a retrouvé tous les gars ce soir. Tout le monde a fait le nécessaire surtout au niveau de l'investissement. C’est  une belle réussite".

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