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L’Espagne joue placée, les Français pleurent !

Champion's League

lundi 2 mai 2011 - © Cathy Tachdjian

 4 min 17 de lecture

Les dés sont jetés, il y aura donc parité entre l’Espagne et l’Allemagne pour ce Final Four ! Barcelone, Ciudad Réal, Hambourg et Rhein Neckar Löwen : Deux clubs de chaque coté, et pas de français. : La marche est encore trop haute ! Cinq internationaux seront toutefois présents le weekend end de ce fameux final four, véritable Graal pour les clubs européens.

KIEL – BARCELONE 33-36 (Mi temps : 15-19) (Aller : 27- 29)
L’exploit catalan !
Barcelone, littéralement portée par la performance de leur gardien Danijel Saric (Plus de 40% d’arrêts) a été chercher sa qualification en terre allemande ! Diminué par l’absence de Daniel Narcisse (élongation au mollet), entre autre et par le non match de Thierry Omeyer, Kiel a sans cesse couru après score, mené régulièrement de huit buts, ils ne se rapprocheront des espagnols que sur la fin grâce à la rentrée du deuxième portier, Andreas Palicka, qui va permettre aux hommes de Gislasson de reprendre espoir. En vain. S. Rutenka avec huit buts a fait souffrir la défense allemande, ainsi que J. Noddesbo, en pivot. En face, Marcus Ahlm et Momir Illic ont bien résisté avec chacun huit réalisations mais le jeu des barcelonais était plus riche, sur cette rencontre, et la défense allemande trop faible pour espérer un retour. Alfred Gislasson ne faisait pas d’autre analyse à la fin de la rencontre, incluant la prestation du gardien espagnol dans sa réflexion. Tandis que Xavier Pascual, son homologue espagnol se réjouissait des qualités mentales et de jeu de son équipe. Barcelone a rendu la monnaie de sa défaite en finale, de la saison dernière, à Kiel et ont fêté, en dansant, cette victoire devant les 10000 supporters allemands de la Sparkassen Aréna, médusés ! Les coéquipiers de Cédric Sorhaindo seront donc du voyage à Cologne.

MONTPELLIER – RHEIN NECKAR LOWEN: 26-35 (Mi temps: 17-15) (Aller: 27-25)
Un match dure soixante minutes !
Que dire de plus que de plus sur cette cruelle désillusion, d’autant plus forte que le match aller était porteur d’espoir, au vu du résultat et de la prestation, maitrisée des hommes de Patrice Canayer. Si la premiére mi temps s’est jouée sur le même tempo, avec une avance de deux buts au compteur et un début de deuxième rassurante, que dire des vingt derrières minutes, ou le collectif s’est effondré ? Les absences, surtout celles d’Issam Tej, indispensable combattant et efficace régulateur du jeu, tant en attaque qu'en défense, et du précieux David Juricek (pas moins que les deux pivots titulaires) ont certes pesé lourd. Surtout que le coté gauche, affaibli lui aussi par les blessures est souvent irrégulier ! Mais des joueurs n’ont pas su ou pu passer la vitesse supérieure, hormis, Mickael Guigou. Les gardiens étaient aux abonnés absents, Nicolas Karabatic, muselé, même si à l’image de Mladen Bojinovic, ils se sont battus (6 buts chacun). Le jeu s’est parfois délité de manière surprenante cette saison et les joueurs ne semblent pas aussi intouchables à l’Aréna qu’à Bougnols. Enfin, les limites financières des clubs français se répercutent sur la profondeur de banc, et cela sera sans doute le plus dur à changer ! Il ne faut pas oublier la belle prestation des allemands avec un Slawomir Szmal, énorme, les dix buts du meilleur buteur de cette compétition, Uwe Gensheimer, le jeu des Cupic, Bielecki and co, qui sont allés chercher cette qualification.

TCHEKHOV- HAMBOURG : 37-37 (Mi temps 19-14) (Aller : 24- 38)
Les russes ont fait de la résistance !

Les russes ont essayé de sortir la tête haute de cette Champion’s league. Ils vont proposer du jeu pendant quarante minutes, puis l’équipe des frères Gilles égalisera à quinze minutes de la fin, et prendra même l’avantage d’un but à 31- 32. Les hommes de Maximov vont aller chercher le nul avec Siarhei Harbok et Dmitry Kovalev, huit buts chacun. En face D. Duvnjak sera le meilleur buteur d’Hambourg, qui se qualifie sans problème pour son premier Final Four !

CIUDAD REAL – FLENSBURG 21-22 (Mi temps: 9-13) (Aller: 38-24)
L’honneur est sauf.
Flensburg a réussi à une belle perf, en allant gagner en terre espagnole. Les allemands effacent un peu l’humiliation de la rencontre aller. Cette défaite des hommes de Dujshebaev est sans conséquence pour la qualification acquise largement à l’aller. Ils ont d’ailleurs proposé une opposition trop faible pour résister à l’esprit combattant des allemands qui voulait vraiement sortir la tête haute de la compétition. Les défenses et les gardiens ont d’ailleurs pris le pas dans ce match retour.

Dernière Journée | Tour 2 | Phase 2
Equipe Receveuse Equipe Visiteuse Score Date Stats
Ciudad Real Flensburg 21 22 01/05 >>
Kiel Barcelona 33 36 01/05 >>
Moscou Hamburg 37 37 30/04 >>
Montpellier Mannheim 26 35 30/04 >>

L’Espagne joue placée, les Français pleurent !  

Champion's League

lundi 2 mai 2011 - © Cathy Tachdjian

 4 min 17 de lecture

Les dés sont jetés, il y aura donc parité entre l’Espagne et l’Allemagne pour ce Final Four ! Barcelone, Ciudad Réal, Hambourg et Rhein Neckar Löwen : Deux clubs de chaque coté, et pas de français. : La marche est encore trop haute ! Cinq internationaux seront toutefois présents le weekend end de ce fameux final four, véritable Graal pour les clubs européens.

KIEL – BARCELONE 33-36 (Mi temps : 15-19) (Aller : 27- 29)
L’exploit catalan !
Barcelone, littéralement portée par la performance de leur gardien Danijel Saric (Plus de 40% d’arrêts) a été chercher sa qualification en terre allemande ! Diminué par l’absence de Daniel Narcisse (élongation au mollet), entre autre et par le non match de Thierry Omeyer, Kiel a sans cesse couru après score, mené régulièrement de huit buts, ils ne se rapprocheront des espagnols que sur la fin grâce à la rentrée du deuxième portier, Andreas Palicka, qui va permettre aux hommes de Gislasson de reprendre espoir. En vain. S. Rutenka avec huit buts a fait souffrir la défense allemande, ainsi que J. Noddesbo, en pivot. En face, Marcus Ahlm et Momir Illic ont bien résisté avec chacun huit réalisations mais le jeu des barcelonais était plus riche, sur cette rencontre, et la défense allemande trop faible pour espérer un retour. Alfred Gislasson ne faisait pas d’autre analyse à la fin de la rencontre, incluant la prestation du gardien espagnol dans sa réflexion. Tandis que Xavier Pascual, son homologue espagnol se réjouissait des qualités mentales et de jeu de son équipe. Barcelone a rendu la monnaie de sa défaite en finale, de la saison dernière, à Kiel et ont fêté, en dansant, cette victoire devant les 10000 supporters allemands de la Sparkassen Aréna, médusés ! Les coéquipiers de Cédric Sorhaindo seront donc du voyage à Cologne.

MONTPELLIER – RHEIN NECKAR LOWEN: 26-35 (Mi temps: 17-15) (Aller: 27-25)
Un match dure soixante minutes !
Que dire de plus que de plus sur cette cruelle désillusion, d’autant plus forte que le match aller était porteur d’espoir, au vu du résultat et de la prestation, maitrisée des hommes de Patrice Canayer. Si la premiére mi temps s’est jouée sur le même tempo, avec une avance de deux buts au compteur et un début de deuxième rassurante, que dire des vingt derrières minutes, ou le collectif s’est effondré ? Les absences, surtout celles d’Issam Tej, indispensable combattant et efficace régulateur du jeu, tant en attaque qu'en défense, et du précieux David Juricek (pas moins que les deux pivots titulaires) ont certes pesé lourd. Surtout que le coté gauche, affaibli lui aussi par les blessures est souvent irrégulier ! Mais des joueurs n’ont pas su ou pu passer la vitesse supérieure, hormis, Mickael Guigou. Les gardiens étaient aux abonnés absents, Nicolas Karabatic, muselé, même si à l’image de Mladen Bojinovic, ils se sont battus (6 buts chacun). Le jeu s’est parfois délité de manière surprenante cette saison et les joueurs ne semblent pas aussi intouchables à l’Aréna qu’à Bougnols. Enfin, les limites financières des clubs français se répercutent sur la profondeur de banc, et cela sera sans doute le plus dur à changer ! Il ne faut pas oublier la belle prestation des allemands avec un Slawomir Szmal, énorme, les dix buts du meilleur buteur de cette compétition, Uwe Gensheimer, le jeu des Cupic, Bielecki and co, qui sont allés chercher cette qualification.

TCHEKHOV- HAMBOURG : 37-37 (Mi temps 19-14) (Aller : 24- 38)
Les russes ont fait de la résistance !

Les russes ont essayé de sortir la tête haute de cette Champion’s league. Ils vont proposer du jeu pendant quarante minutes, puis l’équipe des frères Gilles égalisera à quinze minutes de la fin, et prendra même l’avantage d’un but à 31- 32. Les hommes de Maximov vont aller chercher le nul avec Siarhei Harbok et Dmitry Kovalev, huit buts chacun. En face D. Duvnjak sera le meilleur buteur d’Hambourg, qui se qualifie sans problème pour son premier Final Four !

CIUDAD REAL – FLENSBURG 21-22 (Mi temps: 9-13) (Aller: 38-24)
L’honneur est sauf.
Flensburg a réussi à une belle perf, en allant gagner en terre espagnole. Les allemands effacent un peu l’humiliation de la rencontre aller. Cette défaite des hommes de Dujshebaev est sans conséquence pour la qualification acquise largement à l’aller. Ils ont d’ailleurs proposé une opposition trop faible pour résister à l’esprit combattant des allemands qui voulait vraiement sortir la tête haute de la compétition. Les défenses et les gardiens ont d’ailleurs pris le pas dans ce match retour.

Dernière Journée | Tour 2 | Phase 2
Equipe Receveuse Equipe Visiteuse Score Date Stats
Ciudad Real Flensburg 21 22 01/05 >>
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