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Une défaite qui vaut bien des victoires pour Saintes !

ProLigue

samedi 7 mai 2011 - Handzone

 4 min 21 de lecture

"On a enfin réglé nos problèmes et on joue dans une heure pour battre Créteil" sourit Johann Kiangebeni, l'ailier gauche saintais, juste avant de rejoindre le vestiaire pour aller s'échauffer. Ce que confirme Florian Bonin, l'ailier droit de poche maritime, "Cà va mieux, beaucoup mieux mais il faut préciser aussi que le public doit comprendre que d'accord, on s'est loupés contre Besançon mais pour le reste on a joué des grosses équipes comme Nancy par exemple qui n'est pas n'importe qui". Florian marque un blanc, reprend son sac pour rejoindre lui aussi les vestiaires et rajoute "oui, on va battre Créteil" dans un énorme éclat de rire.

Chose qu'a failli faire Saintes puisque les cristoliens ne se sont imposés que d'un tout petit but 28-29, une défaite saintaise qui équivaut à bien des victoires. Pourtant, on avait du mal à croire que Saintes était en mesure de taper le leader : Au bout de 11 minutes de jeu, Matthieu Lamy, qui au passage finira sur un 7 sur 11,  l'arrière maritime, parvenait enfin à dépuceler le tableau d'affichage pour les siens. Mais il y avait déjà bien longtemps que Frédéric Bakekolo et son armada avaient enclenché le rouleau compresseur et au bout d'un quart d'heure de jeu, Dragan Jerkovic n'était allé chercher le ballon que deux fois au fond des filets. De quoi craindre le pire pour les saintais et de quoi douter des propos de Kiangebeni et Bonin. Lieutenant Maurice joua les pompiers de service en prenant un temps mort pour stopper la machine cristolienne.

Petit à petit, Captain Emerit et son bloc refaisaient surface, dans une ambiance rarement vue au Grand-Coudret : Une quarantaine de supporters cristoliens derrière les leurs et pas loin de 1700 spectateurs saintais dont une cinquantaine de militaires de la base aérienne de Pabanqui auront transformé la petite tribune du Grand-Coudret en un véritable kop, entrainant la moitié de la salle derrière eux dans une ambiance de FO-LIE !

Mitrovic, le meneur de jeu francilien, tentait de faire en sorte que Créteil reste leader mais Ferreiro, Kieffer et Sincère arrivaient à tenir tête aux parisiens et Saintes revenait à 2 longueurs : 9-11. A la pause, Créteil menait de 3 buts mais il était bien clair que rien n'était joué et que Kiangebeni et Bonin tenaient parole. 11-14 pour le leader ce qui promettait un superbe spectacle au retour des vestiaires et ce fut le cas !

Les deux équipes claquaient buts sur buts tour à tour avant que Mickael Sincère n'égalise 16-16 dans une ambiance IN-DES-CRIP-TI-BLE avec le kop saintais chaud, chaud, chaud faisant penser au Virage Sud des Girondins de Bordeaux ! Mais les hommes de Dragan Zovko ne semblent pas plus perturbés que çà. Sachant que pas mal de franciliens ont quelques années de D1 dans les pattes et maitrisent plutôt bien leur sujet, sans panique et prenant de l'air sur chaque égalisation saintaise et avec un Dragan Jerkovic dans les buts cristoliens qui justifie son statut de vice-champion du monde avec la Croatie en sortant deux duels à 6 mètres. Comment, on ne sait pas mais Jerkovic l'a fait ! Johann Kiangebeni doit encore se demander comment Jerkovic a pu lui claquer son ultime tir aussi à 1 minute de la fin.

Sur la défense, Alaimo prend deux minutes et Olivier Nyokas en profite pour redonner un but d'avance aux siens à 20 secondes du buzzer. Les Cristoliens défendront comme des chiens lors de ces 20 dernières secondes en finissant même à 5 sur le terrain suite à une double exclusion ce dont n'arrivèrent pas à profiter Sincère et les maritimes qui s'inclineront d'un but suite à une ultime parade de Jerkovic sur le dernier tir maritime. Le bloc de Lieutenant Maurice aura livré une superbe partie et le handball en sortira grandi.

"On a joué une bien belle équipe de Saintes" déclarait Olivier Nyokas devant les vestiaires au buzzer. Mais côté Créteil, une chose à dire : Bon courage à leurs futurs adversaires car les hommes de Dragan Zovko méritent franchement de retourner en LNH. Des cristoliens heureux comme des gamins : Jerkovic, Bakekolo, Nokia et tout le groupe au centre du Grand-Coudret en train de faire la farandole applaudis par leurs supporters et tous le complexe du Grand-Coudret avant que les saintais ne reviennent ensuite se faire applaudir par le fidèle public qui n'avait pas l'air de tenir rigueur aux siens de la dernière défaite de Woum-Woum et du bloc à la maison.

Bloc qui se rendra en pleine confiance vendredi prochain dans la salle de Nanterre pour tenter de ramener 3 points de chez Momo Madi et Boro Golic. En tout cas, avec des soirées comme hier soir, on peut dire que Captain Emerit et son public sont réconciliés et que la hache de guerre est déterrée. "Même si on perd, une fois de plus, sur des petits détails" soupirait Alain Dupil avant de regagner ses vestiaires pour prendre une douche bien méritée. Pendant que les cristoliens se prenaient pour des chanteurs d'opérette sachant que, quelque soit le résultat de Sélestat, ils resteraient leaders de la Pro D2.

Nicolas Cartier
www.sports17.fr

Une défaite qui vaut bien des victoires pour Saintes ! 

ProLigue

samedi 7 mai 2011 - Handzone

 4 min 21 de lecture

"On a enfin réglé nos problèmes et on joue dans une heure pour battre Créteil" sourit Johann Kiangebeni, l'ailier gauche saintais, juste avant de rejoindre le vestiaire pour aller s'échauffer. Ce que confirme Florian Bonin, l'ailier droit de poche maritime, "Cà va mieux, beaucoup mieux mais il faut préciser aussi que le public doit comprendre que d'accord, on s'est loupés contre Besançon mais pour le reste on a joué des grosses équipes comme Nancy par exemple qui n'est pas n'importe qui". Florian marque un blanc, reprend son sac pour rejoindre lui aussi les vestiaires et rajoute "oui, on va battre Créteil" dans un énorme éclat de rire.

Chose qu'a failli faire Saintes puisque les cristoliens ne se sont imposés que d'un tout petit but 28-29, une défaite saintaise qui équivaut à bien des victoires. Pourtant, on avait du mal à croire que Saintes était en mesure de taper le leader : Au bout de 11 minutes de jeu, Matthieu Lamy, qui au passage finira sur un 7 sur 11,  l'arrière maritime, parvenait enfin à dépuceler le tableau d'affichage pour les siens. Mais il y avait déjà bien longtemps que Frédéric Bakekolo et son armada avaient enclenché le rouleau compresseur et au bout d'un quart d'heure de jeu, Dragan Jerkovic n'était allé chercher le ballon que deux fois au fond des filets. De quoi craindre le pire pour les saintais et de quoi douter des propos de Kiangebeni et Bonin. Lieutenant Maurice joua les pompiers de service en prenant un temps mort pour stopper la machine cristolienne.

Petit à petit, Captain Emerit et son bloc refaisaient surface, dans une ambiance rarement vue au Grand-Coudret : Une quarantaine de supporters cristoliens derrière les leurs et pas loin de 1700 spectateurs saintais dont une cinquantaine de militaires de la base aérienne de Pabanqui auront transformé la petite tribune du Grand-Coudret en un véritable kop, entrainant la moitié de la salle derrière eux dans une ambiance de FO-LIE !

Mitrovic, le meneur de jeu francilien, tentait de faire en sorte que Créteil reste leader mais Ferreiro, Kieffer et Sincère arrivaient à tenir tête aux parisiens et Saintes revenait à 2 longueurs : 9-11. A la pause, Créteil menait de 3 buts mais il était bien clair que rien n'était joué et que Kiangebeni et Bonin tenaient parole. 11-14 pour le leader ce qui promettait un superbe spectacle au retour des vestiaires et ce fut le cas !

Les deux équipes claquaient buts sur buts tour à tour avant que Mickael Sincère n'égalise 16-16 dans une ambiance IN-DES-CRIP-TI-BLE avec le kop saintais chaud, chaud, chaud faisant penser au Virage Sud des Girondins de Bordeaux ! Mais les hommes de Dragan Zovko ne semblent pas plus perturbés que çà. Sachant que pas mal de franciliens ont quelques années de D1 dans les pattes et maitrisent plutôt bien leur sujet, sans panique et prenant de l'air sur chaque égalisation saintaise et avec un Dragan Jerkovic dans les buts cristoliens qui justifie son statut de vice-champion du monde avec la Croatie en sortant deux duels à 6 mètres. Comment, on ne sait pas mais Jerkovic l'a fait ! Johann Kiangebeni doit encore se demander comment Jerkovic a pu lui claquer son ultime tir aussi à 1 minute de la fin.

Sur la défense, Alaimo prend deux minutes et Olivier Nyokas en profite pour redonner un but d'avance aux siens à 20 secondes du buzzer. Les Cristoliens défendront comme des chiens lors de ces 20 dernières secondes en finissant même à 5 sur le terrain suite à une double exclusion ce dont n'arrivèrent pas à profiter Sincère et les maritimes qui s'inclineront d'un but suite à une ultime parade de Jerkovic sur le dernier tir maritime. Le bloc de Lieutenant Maurice aura livré une superbe partie et le handball en sortira grandi.

"On a joué une bien belle équipe de Saintes" déclarait Olivier Nyokas devant les vestiaires au buzzer. Mais côté Créteil, une chose à dire : Bon courage à leurs futurs adversaires car les hommes de Dragan Zovko méritent franchement de retourner en LNH. Des cristoliens heureux comme des gamins : Jerkovic, Bakekolo, Nokia et tout le groupe au centre du Grand-Coudret en train de faire la farandole applaudis par leurs supporters et tous le complexe du Grand-Coudret avant que les saintais ne reviennent ensuite se faire applaudir par le fidèle public qui n'avait pas l'air de tenir rigueur aux siens de la dernière défaite de Woum-Woum et du bloc à la maison.

Bloc qui se rendra en pleine confiance vendredi prochain dans la salle de Nanterre pour tenter de ramener 3 points de chez Momo Madi et Boro Golic. En tout cas, avec des soirées comme hier soir, on peut dire que Captain Emerit et son public sont réconciliés et que la hache de guerre est déterrée. "Même si on perd, une fois de plus, sur des petits détails" soupirait Alain Dupil avant de regagner ses vestiaires pour prendre une douche bien méritée. Pendant que les cristoliens se prenaient pour des chanteurs d'opérette sachant que, quelque soit le résultat de Sélestat, ils resteraient leaders de la Pro D2.

Nicolas Cartier
www.sports17.fr

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