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Pour les Françaises, la route pour les JO commence à Pau

International

jeudi 2 juin 2011 - © Yves Michel

 4 min 15 de lecture

Le palais des sports de Pau a toujours profité aux joueuses de l’équipe de France. Face à la Slovénie, ce dimanche, les vice-championnes du Monde vont tenter de bien amorcer leur qualification en vue du prochain championnat du Monde au Brésil (3 au 16 décembre 2011).

Il y a presque deux ans, la bande à Olivier Krumbholz rentrait de Croatie, la tête pleine d’incertitudes et surtout avec un challenge à relever, celui de renverser ces mêmes Croates et se qualifier pour le Mondial chinois. La suite, on la connait. Une belle après-midi lyonnaise, un billet pour Wuxi et au final, une médaille d’argent des plus inattendues.

Et si cette année encore, l’histoire se répétait avec un challenge encore plus important ? Car au-delà d’un billet pour le Mondial brésilien, il y a également dans tous les esprits, la perspective d’une qualification pour les jeux de Londres en 2012.

C’est donc un véritable parcours du combattant qui attend les handballeuses tricolores si elles veulent s’offrir une 4ème participation consécutive aux J.O après Sydney, Athènes et Pékin. Le périple débute dès ce dimanche à Pau (18h) avec le premier round d’un barrage contre la Slovénie.

Sorties d’un Euro nordique en demi-teinte due à une entrée en matière des plus poussives et où elles n’ont pu dépasser la 5ème place, les Françaises ont redressé la barre moins de quatre mois plus tard, en remportant le tournoi des 4 Nations en Allemagne, où elles ont entre autres, épinglé la Norvège, championne d'Europe et olympique en titre.

Elles seront donc favorites face à des Slovènes qu’elles ont battues (29-19) l’hiver dernier en Norvège et qui ont terminé bonnes dernières de la compétition. Mais la donne est différente puisqu’il y aura un aller et un retour. L’impératif est donc d’enfoncer le clou dès dimanche, au moins pour se mettre à l’abri d’un déplacement sans doute piégeux chez les Slaves. La Slovénie est une équipe jeune, inexpérimentée et dont l’ossature s’appuie sur les deux clubs de Ljubljana. En seize confrontations, la France s’en est toujours sortie avec 15 succès et un nul.

Olivier Krumbholz a mis à profit toute la semaine passée en stage à Capbreton pour peaufiner sa stratégie. «Nous étions là pour mettre en place des formes de travail innovantes, des nouvelles situations tactiques d’attaque et faire le point sur nos forces. » Point positif, le technicien national a pu travailler avec son ossature habituelle puisque par rapport à l’Euro,  il avait récupéré trois de ses cadres avec Paule Baudouin, Marion Limal et Raphaëlle Tervel. La capitaine des Bleus passée en seulement deux saisons, par Bera Bera, Larvik et Itxaco avait retrouvé l’équipe en avril dernier après une incroyable série de pépins physiques. Jusque-là, Krumbholz s’est montré patient pour une joueuses importante dans le système défensif français : « Je crois toujours en elle mais si elle continue à se blesser comme cela, c’est tout simplement la fin de sa carrière. Il faut espérer que la saison qui arrive soit beaucoup mieux. Elle peut nous apporter énormément en défense. Pour Londres notamment, ça serait un plus si elle était là, en pleine forme. Elle est consciente du problème et elle sait que derrière, la concurrence pousse. »

En revanche, les Bleues devront encore se passer des services de Sophie Herbrecht,  victime d’une rupture des croisés du genou gauche en février dernier. La Nîmoise qui était sortie de sa retraite internationale pour regoûter au parfum de la sélection, devra prendre son mal en patience et surtout retrouver son meilleur niveau.

Dans ce contexte, Olivier Krumbholz ne prend aucun risque et part contre la Slovénie avec un groupe rompu au combat : « J’ai sélectionné les meilleures. Il n’y a pas de discussion possible. A l’approche des Jeux, il y a la tentation de refermer le groupe et toutes les raisons ne pas remettre en cause les leaders sur les postes. A elles de démontrer qu’on ne s’est pas trompé. Aujourd’hui, je n’ai pas la sensation qu’il faille incorporer du sang neuf dans la perspective de Londres. »

A Capbreton, dix-neuf joueuses d’expérience étaient dans les starting-blocks, il fallait en éliminer une pour les barrages contre la Slovénie. Le Mosellan a fait son choix et a estimé que la néo messine Marion Limal était insuffisamment remise de sa blessure au poignet droit.

Comme il y a deux ans, une nouvelle page d’or ou d’argent est à écrire. Et c’est à Pau, dans la cité du bon roi Henri, que les filles peuvent débuter leur histoire avec panache.

Olivier Krumbholz sur le grill

L’état d’esprit avant de rencontrer la Slovénie et les perspectives d’avenir

Le groupe France : confiance aux cadres et pas de grands chamboulements


Dossier complet réalisé par

Pour les Françaises, la route pour les JO commence à Pau 

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jeudi 2 juin 2011 - © Yves Michel

 4 min 15 de lecture

Le palais des sports de Pau a toujours profité aux joueuses de l’équipe de France. Face à la Slovénie, ce dimanche, les vice-championnes du Monde vont tenter de bien amorcer leur qualification en vue du prochain championnat du Monde au Brésil (3 au 16 décembre 2011).

Il y a presque deux ans, la bande à Olivier Krumbholz rentrait de Croatie, la tête pleine d’incertitudes et surtout avec un challenge à relever, celui de renverser ces mêmes Croates et se qualifier pour le Mondial chinois. La suite, on la connait. Une belle après-midi lyonnaise, un billet pour Wuxi et au final, une médaille d’argent des plus inattendues.

Et si cette année encore, l’histoire se répétait avec un challenge encore plus important ? Car au-delà d’un billet pour le Mondial brésilien, il y a également dans tous les esprits, la perspective d’une qualification pour les jeux de Londres en 2012.

C’est donc un véritable parcours du combattant qui attend les handballeuses tricolores si elles veulent s’offrir une 4ème participation consécutive aux J.O après Sydney, Athènes et Pékin. Le périple débute dès ce dimanche à Pau (18h) avec le premier round d’un barrage contre la Slovénie.

Sorties d’un Euro nordique en demi-teinte due à une entrée en matière des plus poussives et où elles n’ont pu dépasser la 5ème place, les Françaises ont redressé la barre moins de quatre mois plus tard, en remportant le tournoi des 4 Nations en Allemagne, où elles ont entre autres, épinglé la Norvège, championne d'Europe et olympique en titre.

Elles seront donc favorites face à des Slovènes qu’elles ont battues (29-19) l’hiver dernier en Norvège et qui ont terminé bonnes dernières de la compétition. Mais la donne est différente puisqu’il y aura un aller et un retour. L’impératif est donc d’enfoncer le clou dès dimanche, au moins pour se mettre à l’abri d’un déplacement sans doute piégeux chez les Slaves. La Slovénie est une équipe jeune, inexpérimentée et dont l’ossature s’appuie sur les deux clubs de Ljubljana. En seize confrontations, la France s’en est toujours sortie avec 15 succès et un nul.

Olivier Krumbholz a mis à profit toute la semaine passée en stage à Capbreton pour peaufiner sa stratégie. «Nous étions là pour mettre en place des formes de travail innovantes, des nouvelles situations tactiques d’attaque et faire le point sur nos forces. » Point positif, le technicien national a pu travailler avec son ossature habituelle puisque par rapport à l’Euro,  il avait récupéré trois de ses cadres avec Paule Baudouin, Marion Limal et Raphaëlle Tervel. La capitaine des Bleus passée en seulement deux saisons, par Bera Bera, Larvik et Itxaco avait retrouvé l’équipe en avril dernier après une incroyable série de pépins physiques. Jusque-là, Krumbholz s’est montré patient pour une joueuses importante dans le système défensif français : « Je crois toujours en elle mais si elle continue à se blesser comme cela, c’est tout simplement la fin de sa carrière. Il faut espérer que la saison qui arrive soit beaucoup mieux. Elle peut nous apporter énormément en défense. Pour Londres notamment, ça serait un plus si elle était là, en pleine forme. Elle est consciente du problème et elle sait que derrière, la concurrence pousse. »

En revanche, les Bleues devront encore se passer des services de Sophie Herbrecht,  victime d’une rupture des croisés du genou gauche en février dernier. La Nîmoise qui était sortie de sa retraite internationale pour regoûter au parfum de la sélection, devra prendre son mal en patience et surtout retrouver son meilleur niveau.

Dans ce contexte, Olivier Krumbholz ne prend aucun risque et part contre la Slovénie avec un groupe rompu au combat : « J’ai sélectionné les meilleures. Il n’y a pas de discussion possible. A l’approche des Jeux, il y a la tentation de refermer le groupe et toutes les raisons ne pas remettre en cause les leaders sur les postes. A elles de démontrer qu’on ne s’est pas trompé. Aujourd’hui, je n’ai pas la sensation qu’il faille incorporer du sang neuf dans la perspective de Londres. »

A Capbreton, dix-neuf joueuses d’expérience étaient dans les starting-blocks, il fallait en éliminer une pour les barrages contre la Slovénie. Le Mosellan a fait son choix et a estimé que la néo messine Marion Limal était insuffisamment remise de sa blessure au poignet droit.

Comme il y a deux ans, une nouvelle page d’or ou d’argent est à écrire. Et c’est à Pau, dans la cité du bon roi Henri, que les filles peuvent débuter leur histoire avec panache.

Olivier Krumbholz sur le grill

L’état d’esprit avant de rencontrer la Slovénie et les perspectives d’avenir

Le groupe France : confiance aux cadres et pas de grands chamboulements


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