bandeau handzone

Fusion Paris - Ivry, c'est non !

LMSL

mercredi 8 juin 2011 - © Davy Bodiguel

 2 min 37 de lecture

Un temps envisagée, la fusion entre les deux clubs Franciliens Ivry et Paris n'aura au final pas lieu. Réunis ce mardi, les dirigeants Parisiens et Ivryens n'ont pas pu trouver de point d'accord. De trop grandes divergences sont apparues notamment sur l'échéance d'une éventuelle fusion.

Construire un club de très haut niveau à Paris, l'ambition est aussi vieille que séduisante. La ville de Paris le souhaitait ardemment : dirigeants Ivryens et Parisiens se sont retrouvés autour de la table ce mardi pour en discuter. Un projet séduisant avec l'objectif de construire un club de taille Européenne, un financement et une infrastructure adéquats. La rénovation de la Halle Carpentier, avec 8.000 places en perspective, faisait aussi partie intégrante du projet.

La présidente de l'US Ivry, Béatrice Barbusse, s'est montrée intéressée par ce projet en l'expliquant par la difficulté de son club à vivre depuis quelques saisons maintenant dans un environnement restreint : "il faut être réaliste, le territoire ivryen, tant économiquement qu’en terme d’infrastructure est un peu étroit. Aujourd’hui, et il en faudra plus demain, il faut 6 millions d’euros (budget de Montpellier) pour une saison. On veut une solution, pour plus d’ambition, pour être en première division et ne pas finir la saison au bord de la relégation".

Hélas, la fusion ne se fera pas entre Paris et Ivry, deux clubs de LNH en grande difficulté cette saison et tout juste sauvés de la relégation. Une mésentente est intervenue très rapidement dans un projet devenu caduque. Désaccord lié au planning de cette fusion : le Paris Handball, par la voie de son président Jean-Paul Onillon, souhaitait une union immédiate. Chose impensable du côté d'Ivry : "Un nouveau statut, une nouvelle organisation, un nouvel organigramme, un nouveau budget, des nouveaux effectifs… Nous, on planche depuis 1 mois en comité de pilotage sur ce grand projet qui j’espère verra le jour. Mais pour des raisons évidentes de conditions financières, juridiques, municipales et d’objectif, on ne peut pas se lancer tête baissée si on veut un club pérenne, qui ne frissonne pas dès la première année, mais se maintienne dans l’Elite et rivalise au niveau européen" indiquait Béatrice Barbusse interrogée par le journal 20 minutes. La présidente du club Rouge et Noir envisageait une fusion au plus tôt pour la saison 2012/13.

Autre point de désaccord, la structure juridique de cette nouvelle entité. Le Paris Handball souhaitait d'Ivry un rachat de la société SASP Paris Handball. De son côté, Ivry demandait la création d'une nouvelle société, plutôt sous la forme d'une association et non pas d'une intégration. Le point de rupture est atteint... à moins que l'un des deux clubs revienne très vite sur ses positions.

Le dernier mot revient au président Parisien, Jean-Paul Onillon conclut : "faute d'avoir trouvé un accord sur le calendrier, les ponts sont rompus, que ce soit pour la saison prochaine ou la suivante, Culturellement, également, nous ne partageons pas le même point de vue". La réunion s'est donc terminée, ni plus ni moins, sur une annulation du projet.

Fusion Paris - Ivry, c'est non ! 

LMSL

mercredi 8 juin 2011 - © Davy Bodiguel

 2 min 37 de lecture

Un temps envisagée, la fusion entre les deux clubs Franciliens Ivry et Paris n'aura au final pas lieu. Réunis ce mardi, les dirigeants Parisiens et Ivryens n'ont pas pu trouver de point d'accord. De trop grandes divergences sont apparues notamment sur l'échéance d'une éventuelle fusion.

Construire un club de très haut niveau à Paris, l'ambition est aussi vieille que séduisante. La ville de Paris le souhaitait ardemment : dirigeants Ivryens et Parisiens se sont retrouvés autour de la table ce mardi pour en discuter. Un projet séduisant avec l'objectif de construire un club de taille Européenne, un financement et une infrastructure adéquats. La rénovation de la Halle Carpentier, avec 8.000 places en perspective, faisait aussi partie intégrante du projet.

La présidente de l'US Ivry, Béatrice Barbusse, s'est montrée intéressée par ce projet en l'expliquant par la difficulté de son club à vivre depuis quelques saisons maintenant dans un environnement restreint : "il faut être réaliste, le territoire ivryen, tant économiquement qu’en terme d’infrastructure est un peu étroit. Aujourd’hui, et il en faudra plus demain, il faut 6 millions d’euros (budget de Montpellier) pour une saison. On veut une solution, pour plus d’ambition, pour être en première division et ne pas finir la saison au bord de la relégation".

Hélas, la fusion ne se fera pas entre Paris et Ivry, deux clubs de LNH en grande difficulté cette saison et tout juste sauvés de la relégation. Une mésentente est intervenue très rapidement dans un projet devenu caduque. Désaccord lié au planning de cette fusion : le Paris Handball, par la voie de son président Jean-Paul Onillon, souhaitait une union immédiate. Chose impensable du côté d'Ivry : "Un nouveau statut, une nouvelle organisation, un nouvel organigramme, un nouveau budget, des nouveaux effectifs… Nous, on planche depuis 1 mois en comité de pilotage sur ce grand projet qui j’espère verra le jour. Mais pour des raisons évidentes de conditions financières, juridiques, municipales et d’objectif, on ne peut pas se lancer tête baissée si on veut un club pérenne, qui ne frissonne pas dès la première année, mais se maintienne dans l’Elite et rivalise au niveau européen" indiquait Béatrice Barbusse interrogée par le journal 20 minutes. La présidente du club Rouge et Noir envisageait une fusion au plus tôt pour la saison 2012/13.

Autre point de désaccord, la structure juridique de cette nouvelle entité. Le Paris Handball souhaitait d'Ivry un rachat de la société SASP Paris Handball. De son côté, Ivry demandait la création d'une nouvelle société, plutôt sous la forme d'une association et non pas d'une intégration. Le point de rupture est atteint... à moins que l'un des deux clubs revienne très vite sur ses positions.

Le dernier mot revient au président Parisien, Jean-Paul Onillon conclut : "faute d'avoir trouvé un accord sur le calendrier, les ponts sont rompus, que ce soit pour la saison prochaine ou la suivante, Culturellement, également, nous ne partageons pas le même point de vue". La réunion s'est donc terminée, ni plus ni moins, sur une annulation du projet.

Dans la même rubrique

  1 2 3 4