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Il en a fallu pour mater les Gauchos

International

jeudi 9 juin 2011 - © François Dasriaux

 3 min 6 de lecture

Dans une ambiance particulièrement chaude mais bon enfant, les Français ont fait valoir leur expérience dans le premier match de leur tournée en Argentine. Mais tout cela ne s’est pas fait dans la simplicité. Entre un départ pour le moins poussif, il faut dire qu’avec 25 minutes de retard et une salle un peu limite pour une rencontre internationale, tout n’était pas réuni pour que tout soit parfait dans cette rencontre.

Déjà un début où les attaques étaient largement dans le dur avec un assez bizarre 0-0 au bout de 5 minutes de jeu et surtout une attaque bleue qui se trouvait en butte aux exploits d’un certain Mathias Schultz, gardien de son état et ancienne révélation du Mondial suédois. Heureusement, comme souvent quand cela grince un peu chez les Bleus, Jérôme Fernandez faisait parler sa puissance et son métier pour remettre tout le monde dans le bon sens.

L’entrée de William Accambray allait décoincer un peu tout cela et rapidement sous les coups de boutoir du surpuissant arrière la France prenait 3 buts d’avance, suffisant pour Eduardo Gallardo pour prendre son temps mort et surtout changer son système défensif. Oublié la défense attentiste, place à une défense très haute, limite double voire triple stricte et tout cela payait rapidement. Arrêtés, les Bleus perdaient ballons sur ballons, et heureusement encore que les Argentins ne pouvaient tout convertir. Mais il y en aura assez pour que la tendance s’inverse et que les Tricolore rentrent aux vestiaires avec un handicap de deux buts.

Un petit coup de pression dans le calme des vestiaires ou prise de conscience, toujours est-il que le retour allait être d’un tout autre tonneau. Jérôme Fernandez continuait son show, William Accambray planait et envoyait de partout et logiquement au bout d’un quart d’heure de jeu les choses s’inversaient enfin. Car pendant ce temps là, les frères Simonet montraient que la LNH a bien de la chance de les accueillir la saison prochaine. Les retrouvailles entre Diego le plus jeune et Luka Karabatic devraient d’ailleurs être pimentées, tant le jeune argentin aura fait souffrir le plus des Karabatic, Federico Pizzaro ne ratait absolument rien avec son bras gauche et Gonzalo Carou montrait qu’il n’est pas le pivot d’un des plus grands clubs espagnol par hasard.

Mais tout cela avait ses limites, la défense haute puisant trop dans les organismes, l’écart finissait par être rédhibitoire pour les champions l’Amérique du Sud. Même si ils tentaient beaucoup et réussissait quelques superbes mouvements, cela ne suffisait pas à contrer la puissance tricolore qui savait aussi se transformer en vitesse. La victoire se dessinant, Claude Onesta va en profiter pour lancer son deuxième « Bizuth » de la soirée avec Kevyyn Nyokas. Lancement mitigé avec un superbe but et une belle passe mais quelques errements qui firent bondir le coach par moment. Mais cela n’allait pas porter à conséquence, les 5 buts pris au moment du temps fort tricolore étaient bien protégés notamment par un Cyril Dumoulin très présent en fin de match.

Un beau voyage, un match finalement probant et un deuxième acte vendredi dans la nuit qui devrait avoir encore un joli goût de haut niveau, car à l’évidence il y a dans cette équipe d’Argentine de bien beaux joueurs.

A Almirante Brown, Palais des Sports
Le mercredi 8 juin à 23h00
Argentine - France : 30 - 35  (Mi-temps : 16-14)

4 000 Spectateurs
Arbitres :
MM Sebastian Lemsi et Julian Lopez Grillo (Argentine)

Statistiques du match à suivre...

Evolution du score : 0-0 5°, 3-1 10°, 5-5 15°, 7-8 20°, 9-11 25° 16-14 MT - 19-17 35°, 22-22 40°, 24-25 45°, 24-29 50°, 29-32 55°, 30-35 FT.

Il en a fallu pour mater les Gauchos 

International

jeudi 9 juin 2011 - © François Dasriaux

 3 min 6 de lecture

Dans une ambiance particulièrement chaude mais bon enfant, les Français ont fait valoir leur expérience dans le premier match de leur tournée en Argentine. Mais tout cela ne s’est pas fait dans la simplicité. Entre un départ pour le moins poussif, il faut dire qu’avec 25 minutes de retard et une salle un peu limite pour une rencontre internationale, tout n’était pas réuni pour que tout soit parfait dans cette rencontre.

Déjà un début où les attaques étaient largement dans le dur avec un assez bizarre 0-0 au bout de 5 minutes de jeu et surtout une attaque bleue qui se trouvait en butte aux exploits d’un certain Mathias Schultz, gardien de son état et ancienne révélation du Mondial suédois. Heureusement, comme souvent quand cela grince un peu chez les Bleus, Jérôme Fernandez faisait parler sa puissance et son métier pour remettre tout le monde dans le bon sens.

L’entrée de William Accambray allait décoincer un peu tout cela et rapidement sous les coups de boutoir du surpuissant arrière la France prenait 3 buts d’avance, suffisant pour Eduardo Gallardo pour prendre son temps mort et surtout changer son système défensif. Oublié la défense attentiste, place à une défense très haute, limite double voire triple stricte et tout cela payait rapidement. Arrêtés, les Bleus perdaient ballons sur ballons, et heureusement encore que les Argentins ne pouvaient tout convertir. Mais il y en aura assez pour que la tendance s’inverse et que les Tricolore rentrent aux vestiaires avec un handicap de deux buts.

Un petit coup de pression dans le calme des vestiaires ou prise de conscience, toujours est-il que le retour allait être d’un tout autre tonneau. Jérôme Fernandez continuait son show, William Accambray planait et envoyait de partout et logiquement au bout d’un quart d’heure de jeu les choses s’inversaient enfin. Car pendant ce temps là, les frères Simonet montraient que la LNH a bien de la chance de les accueillir la saison prochaine. Les retrouvailles entre Diego le plus jeune et Luka Karabatic devraient d’ailleurs être pimentées, tant le jeune argentin aura fait souffrir le plus des Karabatic, Federico Pizzaro ne ratait absolument rien avec son bras gauche et Gonzalo Carou montrait qu’il n’est pas le pivot d’un des plus grands clubs espagnol par hasard.

Mais tout cela avait ses limites, la défense haute puisant trop dans les organismes, l’écart finissait par être rédhibitoire pour les champions l’Amérique du Sud. Même si ils tentaient beaucoup et réussissait quelques superbes mouvements, cela ne suffisait pas à contrer la puissance tricolore qui savait aussi se transformer en vitesse. La victoire se dessinant, Claude Onesta va en profiter pour lancer son deuxième « Bizuth » de la soirée avec Kevyyn Nyokas. Lancement mitigé avec un superbe but et une belle passe mais quelques errements qui firent bondir le coach par moment. Mais cela n’allait pas porter à conséquence, les 5 buts pris au moment du temps fort tricolore étaient bien protégés notamment par un Cyril Dumoulin très présent en fin de match.

Un beau voyage, un match finalement probant et un deuxième acte vendredi dans la nuit qui devrait avoir encore un joli goût de haut niveau, car à l’évidence il y a dans cette équipe d’Argentine de bien beaux joueurs.

A Almirante Brown, Palais des Sports
Le mercredi 8 juin à 23h00
Argentine - France : 30 - 35  (Mi-temps : 16-14)

4 000 Spectateurs
Arbitres :
MM Sebastian Lemsi et Julian Lopez Grillo (Argentine)

Statistiques du match à suivre...

Evolution du score : 0-0 5°, 3-1 10°, 5-5 15°, 7-8 20°, 9-11 25° 16-14 MT - 19-17 35°, 22-22 40°, 24-25 45°, 24-29 50°, 29-32 55°, 30-35 FT.

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