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Au revoir mais pas à la prochaine !

Mondial

jeudi 28 juillet 2011 - © Yves Michel

 37 min 23 de lecture

Kévin Bonnefoi aime les matches contre l’Espagne. Un an après l’Euro de Slovaque, le gardien de buts tricolore a encore fait un festival ce jeudi en fin d’après-midi stoppant 21 des 50 tirs espagnols et établissant sa meilleure moyenne du tournoi à 42%. Mais cela n’a pas suffit. Les  Espagnols se sont imposés d’un but (29-28). Ils prennent la 5ème place du Mondial. Les Tricolores eux, terminent 6èmes.  Ce match marquait la fin d’une génération.

A la fin de la rencontre, après que les deux équipes se soient serrées la main, chacune est allée dans son coin. L’accolade a été longue, bourrée de symboles. L’histoire de cette génération des 90-91 dure depuis quatre ans pour les uns, depuis plus longtemps pour les autres. Et quand certains ont réalisé qu’ils ne se verraient plus, qu’ils ne partageraient plus les mêmes fou-rires, les mêmes larmes les soirs de défaites, les mêmes effusions de joie après chaque victoire, ceux que l’on croyait les plus costauds dans ce groupe, ont craqué. « J’y pensais depuis ce matin, nous confiera dans un sanglot Valentin Porte, le capitaine, mais je n’aurais jamais pensé que cela m’affecte autant. Qu’est ce que je vais faire désormais de mes étés ? » Thomas Capella lui, n’est pas bien loin. Les yeux embués,  le grand gaillard de Chambéry cherche un regard, une poignée de main, une dernière embrassade. Lui aussi vient de se rendre à l’évidence que l’aventure commencée en 2007, à la pouponnière avec les Calandre,  Mahé , Gilbert et autres Bonnefoi, est terminée.

Et le match dans tout ça ? Au jeu du chat et de la souris, l’Espagne s’est bien amusée. En première période, grâce à sa défense étagée et un repli défensif tricolore pas encore en place et en seconde mi-temps grâce à l’avance acquise en première.  Jusque là, Kévin Bonnefoi s’était pourtant illustré, mais c’est  son homologue ibérique Gonzalo Perez de Vargas qui va briller d’entrée (il terminera avec 14 arrêts à 38%) mettant en échec les arabesques de Kentin Mahé ou les décalages sur Valentin Porte. A la mi-temps, avec quatre  buts d’écart (11-15), rien n’était perdu certes, mais les Français avaient été à la traine, les Espagnols procédant souvent par contre-attaques. Trois fois pourtant dans cette première demi-heure, les Français étaient passés devant sans jamais pouvoir prendre le large.

Et comme en face, Perez de Vargas continuait son festival, l’Espagne  n’avait aucun mal à repasser en tête et s’offrir un retour aux vestiaires avec un substantiel matelas.  Gonzalo Perez de Vargas dans les buts,  Victor Alonso, sur son aile droite avaient fait l’essentiel. Le jeune coéquipier de Guillaume Joli à Valladolid a réalisé un excellent match (8 buts au total à 62%), prouvant que la confiance que Juan Carlos Pastor mettait en lui pour être plus qu’une doublure de l’international français, n’était pas usurpée.

Pourtant à l’entame de la seconde période, les Tricolores vont réagir. Nicolas Zens conforté à la mène et la rentrée de Thomas Barrère vont apporter ce culot qui avait tant manqué jusque-là. Les Français vont aligner 4 buts consécutifs, refaisant par la même occasion, leur handicap. (15-15 à la 35ème). Le trou était comblé mais l’équilibre était instable. D’un coup d’un seul, une mauvaise passe, un ballon, un deux minutes injustifié sur Mahé, les Espagnols vont connaître un temps fort très profitable (22-18 à la 45ème). Les joueurs de Guy Petitgirard vont bien tenter de revenir par l’intermédiaire d’un Mahé mieux repositionné mais comme les deux équipes vont se répondre du tac au tac, la différence au score va rester figée ou presque. Le sursaut tricolore avec ces trois derniers buts consécutifs dans les 55 dernières secondes, ne changera rien à l’affaire. Un but d’écart à la sirène et le succès pour les voisins pyrénéens (29-28).

Cette fois, les Espagnols ont gagné mais la plupart reconnaissait être déçu sur l’ensemble de la compétition. « Nous aurons gagné huit matches et perdu d’un but celui contre la Tunisie qui aurait pu nous ouvrir les portes de la demi-finale, reconnaissait l’ailier gauche Ferran Guedea. Nous étions venus ici pour gagner une médaille. Ce match contre les Français reste toujours une bonne expérience. Mais très sincèrement, j’ai trouvé que de part et d’autre, il y avait beaucoup de fatigue. Cela s’est joué à un détail ». Un détail qui fait pencher la balance. A l’heure du bilan, les Français s’apercevront sans doute qu’ils sont à leur place. Que leurs carences en matière des tirs de loin et l’inconstance de leurs gardiens ont été préjudiciables. Cette génération s’en va sur des horizons divers sans n’avoir rien gagné. Dommage, car il n’y aura pas de session de rattrapage !

A Thessalonique, Salle PAOK
Le jeudi 28 juillet 2011 à 17h00
Espagne - France : 29 - 28 (Mi-temps : 15-11)

200 spectateurs
Arbitres :
MM PAVISEVIC Ivan et RAZNATOVIC Milos (Macédoine)

Statistiques du match
France

Nom Tirs Pen PD BP AV 2' TJ
2 MARROUX G. 2/3     1     00:18:02
3 MAHE Kentin 5/8 2/3 1 3 1 2 00:54:28
4 ZENS Nicolas 5/11 0/1 2 2   1 00:41:54
5 BARRERE Thomas 2/4   2       00:30:22
7 MASSARD Steve         1   00:06:15
8 GILBERT Maxime       2     00:00:00
9 DENAT Julien             00:00:00
10 GREBILLE Mathieu 6/10   2 3     00:58:47
11 CAPELLA Thomas 2/5   3 1     00:30:05
12 HUYGHE Nicolas             00:00:00
13 PORTE Valentin 2/4   1       01:00:00
15 CALANDRE Baptist 1/2     1     00:04:27
16 BONNEFOI Kevin     1       00:59:43
20 AFGOUR Benjamin 3/4       1 2 00:51:57
21 MORENCY Cyril             00:02:33
22 MAYAYO Simon             00:00:00
Gardiens Nom Arrêts Pen          
16 BONNEFOI Kevin 21/50 1/3         00:59:43

Espagne

Nom Tirs Pen PD BP AV 2' TJ
1 CORRALES Rodrigo             00:04:11
4 MOLINA Carlos             00:00:00
5 HUMET Javier 1/2   1 3     00:29:58
6 BELTZA IDIAKEZ M             00:00:00
7 GONZALEZ Jaime 2/3   1   1 1 00:33:32
8 DEL ARCO Juan 0/1   2   1   00:59:41
9 GUEDEA Ferran 2/5 1/1 3       00:30:00
10 CARRILLO Mario 1/1           00:29:47
11 ALONSO Victor 8/13 0/1 1 1 1   00:47:16
12 PEREZ Gonzalo             00:55:49
13 CASTRO Juan 3/6 1/1 1       00:15:14
14 PARAJA Angel 4/6     2     00:59:55
15 RUIZ  Alvaro 4/6   3 4   1 00:30:00
17 CABANAS Alvaro             00:00:00
26 UGARTE Ander 0/1   1       00:00:00
27 GONI LEOZ Iosu 4/9   3 2     00:23:39
Gardiens Nom Arrêts Pen          
1 CORRALES Rodrigo 0/5 0/1         00:04:11
12 PEREZ Gonzalo 14/37 2/3         00:55:49

Une finale 100% européenne.
La Tunisie et l’Egypte ne créeront pas la sensation et n’iront pas en finale des 18èmes championnats du Monde juniors. La Tunisie d’Alain Portes a été écrasée (35-21) par une équipe du Danemark de grande qualité et qui a littéralement asphyxié son adversaire. L’Egypte a donné plus de fil à retordre aux Allemands. A 6 secondes de la fin et alors que son équipe n’avait plus qu’un but à remonter pour arracher la prolongation, Marwan Al Alaa a mis sur le cadre son ultime tir et propulsé la bande de Martin Heuberger au paradis.  Succès 25-24  pour les Allemands. De son côté, la Tunisie d’Alain Portes n’a pas réussi à entrer dans le match. 3-0 puis 8-2, en 10 minutes la puissance du collectif danois avait fait son œuvre. Une défense 6-0 alignée et destructrice pour les envies un peu trop individuelles des Tunisiens et surtout un jeu rapide qui faisait mouche quasiment à tout coup. Résultat, cette demi-finale va être un long calvaire pour les hommes d’Alain Portes qui ne vont jamais arriver à se remettre vraiment dans le bain. Plusieurs fois ils vont faire un petit rapproché à -5, mais c’était pour aussitôt retomber dans les griffes défensives danoises et offrir trop de ballons de contre. La fin du match sera même, limite cruelle, avec un -14 (35-21) très cinglant mais qui ravissait une forte et bruyante colonie danoise. Comme en 2009 en Egypte, le Danemark et l’Allemagne se retrouvent en finale. L’Egypte et la Tunisie proposeront un remake de la Coupe d’Afrique des Nations lors du match pour la médaille de bronze.

Retrouvez dès à présent les anecdotes autour du Mondial juniors sur http://totalhand.canalblog.com . Avec en prime, le « Mahétoscope », à l’intérieur du groupe France, comme si vous y étiez grâce à Kentin Mahé !

De notre envoyé spécial à Thessalonique

Au revoir mais pas à la prochaine ! 

Mondial

jeudi 28 juillet 2011 - © Yves Michel

 37 min 23 de lecture

Kévin Bonnefoi aime les matches contre l’Espagne. Un an après l’Euro de Slovaque, le gardien de buts tricolore a encore fait un festival ce jeudi en fin d’après-midi stoppant 21 des 50 tirs espagnols et établissant sa meilleure moyenne du tournoi à 42%. Mais cela n’a pas suffit. Les  Espagnols se sont imposés d’un but (29-28). Ils prennent la 5ème place du Mondial. Les Tricolores eux, terminent 6èmes.  Ce match marquait la fin d’une génération.

A la fin de la rencontre, après que les deux équipes se soient serrées la main, chacune est allée dans son coin. L’accolade a été longue, bourrée de symboles. L’histoire de cette génération des 90-91 dure depuis quatre ans pour les uns, depuis plus longtemps pour les autres. Et quand certains ont réalisé qu’ils ne se verraient plus, qu’ils ne partageraient plus les mêmes fou-rires, les mêmes larmes les soirs de défaites, les mêmes effusions de joie après chaque victoire, ceux que l’on croyait les plus costauds dans ce groupe, ont craqué. « J’y pensais depuis ce matin, nous confiera dans un sanglot Valentin Porte, le capitaine, mais je n’aurais jamais pensé que cela m’affecte autant. Qu’est ce que je vais faire désormais de mes étés ? » Thomas Capella lui, n’est pas bien loin. Les yeux embués,  le grand gaillard de Chambéry cherche un regard, une poignée de main, une dernière embrassade. Lui aussi vient de se rendre à l’évidence que l’aventure commencée en 2007, à la pouponnière avec les Calandre,  Mahé , Gilbert et autres Bonnefoi, est terminée.

Et le match dans tout ça ? Au jeu du chat et de la souris, l’Espagne s’est bien amusée. En première période, grâce à sa défense étagée et un repli défensif tricolore pas encore en place et en seconde mi-temps grâce à l’avance acquise en première.  Jusque là, Kévin Bonnefoi s’était pourtant illustré, mais c’est  son homologue ibérique Gonzalo Perez de Vargas qui va briller d’entrée (il terminera avec 14 arrêts à 38%) mettant en échec les arabesques de Kentin Mahé ou les décalages sur Valentin Porte. A la mi-temps, avec quatre  buts d’écart (11-15), rien n’était perdu certes, mais les Français avaient été à la traine, les Espagnols procédant souvent par contre-attaques. Trois fois pourtant dans cette première demi-heure, les Français étaient passés devant sans jamais pouvoir prendre le large.

Et comme en face, Perez de Vargas continuait son festival, l’Espagne  n’avait aucun mal à repasser en tête et s’offrir un retour aux vestiaires avec un substantiel matelas.  Gonzalo Perez de Vargas dans les buts,  Victor Alonso, sur son aile droite avaient fait l’essentiel. Le jeune coéquipier de Guillaume Joli à Valladolid a réalisé un excellent match (8 buts au total à 62%), prouvant que la confiance que Juan Carlos Pastor mettait en lui pour être plus qu’une doublure de l’international français, n’était pas usurpée.

Pourtant à l’entame de la seconde période, les Tricolores vont réagir. Nicolas Zens conforté à la mène et la rentrée de Thomas Barrère vont apporter ce culot qui avait tant manqué jusque-là. Les Français vont aligner 4 buts consécutifs, refaisant par la même occasion, leur handicap. (15-15 à la 35ème). Le trou était comblé mais l’équilibre était instable. D’un coup d’un seul, une mauvaise passe, un ballon, un deux minutes injustifié sur Mahé, les Espagnols vont connaître un temps fort très profitable (22-18 à la 45ème). Les joueurs de Guy Petitgirard vont bien tenter de revenir par l’intermédiaire d’un Mahé mieux repositionné mais comme les deux équipes vont se répondre du tac au tac, la différence au score va rester figée ou presque. Le sursaut tricolore avec ces trois derniers buts consécutifs dans les 55 dernières secondes, ne changera rien à l’affaire. Un but d’écart à la sirène et le succès pour les voisins pyrénéens (29-28).

Cette fois, les Espagnols ont gagné mais la plupart reconnaissait être déçu sur l’ensemble de la compétition. « Nous aurons gagné huit matches et perdu d’un but celui contre la Tunisie qui aurait pu nous ouvrir les portes de la demi-finale, reconnaissait l’ailier gauche Ferran Guedea. Nous étions venus ici pour gagner une médaille. Ce match contre les Français reste toujours une bonne expérience. Mais très sincèrement, j’ai trouvé que de part et d’autre, il y avait beaucoup de fatigue. Cela s’est joué à un détail ». Un détail qui fait pencher la balance. A l’heure du bilan, les Français s’apercevront sans doute qu’ils sont à leur place. Que leurs carences en matière des tirs de loin et l’inconstance de leurs gardiens ont été préjudiciables. Cette génération s’en va sur des horizons divers sans n’avoir rien gagné. Dommage, car il n’y aura pas de session de rattrapage !

A Thessalonique, Salle PAOK
Le jeudi 28 juillet 2011 à 17h00
Espagne - France : 29 - 28 (Mi-temps : 15-11)

200 spectateurs
Arbitres :
MM PAVISEVIC Ivan et RAZNATOVIC Milos (Macédoine)

Statistiques du match
France

Nom Tirs Pen PD BP AV 2' TJ
2 MARROUX G. 2/3     1     00:18:02
3 MAHE Kentin 5/8 2/3 1 3 1 2 00:54:28
4 ZENS Nicolas 5/11 0/1 2 2   1 00:41:54
5 BARRERE Thomas 2/4   2       00:30:22
7 MASSARD Steve         1   00:06:15
8 GILBERT Maxime       2     00:00:00
9 DENAT Julien             00:00:00
10 GREBILLE Mathieu 6/10   2 3     00:58:47
11 CAPELLA Thomas 2/5   3 1     00:30:05
12 HUYGHE Nicolas             00:00:00
13 PORTE Valentin 2/4   1       01:00:00
15 CALANDRE Baptist 1/2     1     00:04:27
16 BONNEFOI Kevin     1       00:59:43
20 AFGOUR Benjamin 3/4       1 2 00:51:57
21 MORENCY Cyril             00:02:33
22 MAYAYO Simon             00:00:00
Gardiens Nom Arrêts Pen          
16 BONNEFOI Kevin 21/50 1/3         00:59:43

Espagne

Nom Tirs Pen PD BP AV 2' TJ
1 CORRALES Rodrigo             00:04:11
4 MOLINA Carlos             00:00:00
5 HUMET Javier 1/2   1 3     00:29:58
6 BELTZA IDIAKEZ M             00:00:00
7 GONZALEZ Jaime 2/3   1   1 1 00:33:32
8 DEL ARCO Juan 0/1   2   1   00:59:41
9 GUEDEA Ferran 2/5 1/1 3       00:30:00
10 CARRILLO Mario 1/1           00:29:47
11 ALONSO Victor 8/13 0/1 1 1 1   00:47:16
12 PEREZ Gonzalo             00:55:49
13 CASTRO Juan 3/6 1/1 1       00:15:14
14 PARAJA Angel 4/6     2     00:59:55
15 RUIZ  Alvaro 4/6   3 4   1 00:30:00
17 CABANAS Alvaro             00:00:00
26 UGARTE Ander 0/1   1       00:00:00
27 GONI LEOZ Iosu 4/9   3 2     00:23:39
Gardiens Nom Arrêts Pen          
1 CORRALES Rodrigo 0/5 0/1         00:04:11
12 PEREZ Gonzalo 14/37 2/3         00:55:49

Une finale 100% européenne.
La Tunisie et l’Egypte ne créeront pas la sensation et n’iront pas en finale des 18èmes championnats du Monde juniors. La Tunisie d’Alain Portes a été écrasée (35-21) par une équipe du Danemark de grande qualité et qui a littéralement asphyxié son adversaire. L’Egypte a donné plus de fil à retordre aux Allemands. A 6 secondes de la fin et alors que son équipe n’avait plus qu’un but à remonter pour arracher la prolongation, Marwan Al Alaa a mis sur le cadre son ultime tir et propulsé la bande de Martin Heuberger au paradis.  Succès 25-24  pour les Allemands. De son côté, la Tunisie d’Alain Portes n’a pas réussi à entrer dans le match. 3-0 puis 8-2, en 10 minutes la puissance du collectif danois avait fait son œuvre. Une défense 6-0 alignée et destructrice pour les envies un peu trop individuelles des Tunisiens et surtout un jeu rapide qui faisait mouche quasiment à tout coup. Résultat, cette demi-finale va être un long calvaire pour les hommes d’Alain Portes qui ne vont jamais arriver à se remettre vraiment dans le bain. Plusieurs fois ils vont faire un petit rapproché à -5, mais c’était pour aussitôt retomber dans les griffes défensives danoises et offrir trop de ballons de contre. La fin du match sera même, limite cruelle, avec un -14 (35-21) très cinglant mais qui ravissait une forte et bruyante colonie danoise. Comme en 2009 en Egypte, le Danemark et l’Allemagne se retrouvent en finale. L’Egypte et la Tunisie proposeront un remake de la Coupe d’Afrique des Nations lors du match pour la médaille de bronze.

Retrouvez dès à présent les anecdotes autour du Mondial juniors sur http://totalhand.canalblog.com . Avec en prime, le « Mahétoscope », à l’intérieur du groupe France, comme si vous y étiez grâce à Kentin Mahé !

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