Après la venue avortée de Patrick Cazal à sa tête, après les soucis financiers qui ont été réglés il y a quelques jours avec la venue de nouveaux investisseurs dans le club de la capitale, le Paris Handball a maintenant trouvé son entraîneur pour les deux prochaines saisons en la personne de François Berthier. Sans doute le début d’une reconstruction qui s’est fait un peu attendre mais qui semble maintenant avoir trouvé son guide sportif.

Dernier de l’aventure du Saint Cyr Touraine Handball à ne pas avoir trouvé de point de chute, François Berthier restait étonnement sur le quai, alors que la réussite sportive du SCT s’était faite avec et autour de lui. Paris sans entraîneur, François Berthier sans club, tout était réuni pour que le mariage se fasse et il s’est finalement fait. Mais alors que quasiment tous les clubs de LNH ont leur effectif sur pied et déjà au travail, il faut maintenant que Paris se lance dans le grand bain de la saison 2011-2012.

D’abord en équilibrant un peu la vague de départs, car avec 5 départs pour une seule arrivée possible, celle de Ratko Nikolic de Kolding, le déficit en hommes semble un peu lourd. Mais aussi en terme de construction de collectif, comme le déclarait François Berthier à la Nouvelle République dans l’article de Fred Launay : « Il y a un contexte à prendre en compte. A moi faire en sorte de le comprendre et de m'immerger le plus vite possible. Cela va être différent, notamment en termes d'exposition médiatique. Je sais aussi que je vais disposer d'un effectif qui, individuellement, est plus talentueux. Mais les joueurs n'ont pas encore prouvé collectivement. Mon travail, ce sera justement de trouver l'unité et l'homogénéité qu'il y avait à Saint-Cyr. Après, est-ce que je franchis un cap dans ma carrière ? L'avenir le dira... »