bandeau handzone

Xavier Barachet : « A l’EuroTournoi, il y a un public de connaisseurs ! »

Eurotournoi

mardi 23 août 2011 - © Yves Michel

 3 min 51 de lecture

Son portrait agrémentera  l’affiche de la 18ème édition de l’EuroTournoi. Xavier Barachet est LE joueur français de l’année tant sa dernière saison avec Chambéry mais surtout sa prestation au championnat du Monde suédois ont convaincu le plus grand nombre. L’arrière international  sait que les mois qui arrivent peuvent lui apporter encore plus de satisfactions.

Xavier, succéder à Omeyer, Fernandez, Karabatic, Dinart ou Richardson en tête de l’affiche officielle de l’EuroTournoi, ça fait quoi ?
C’est sûr que cela fait plaisir et que c’est un honneur mais je ne me prends pas la tête plus que ça. J’espère que je serai à l’affiche d’autres tournois et que surtout, je ne décevrai pas. L’EuroTournoi, c’est un tournoi très relevé. En plus, c’est en France, il y a un public de connaisseurs, l’accueil est excellent et pour travailler avec l’équipe avant le démarrage de la saison, c’est parfait.

L’an dernier, Chambéry perd en finale contre Montpellier, c’était prémonitoire…
Non, je ne pense pas que c’était prémonitoire mais en tout cas, l’an passé, nous avions fait de bons résultats en battant Logroño et Moscou. C’était ma seconde participation. Et vraiment, nous étions contents d’arriver en finale. Cette année encore, on aura fort à faire contre Veszprém et Granollers. Veszprém, on les connait pour les avoir rencontrés en Ligue des Champions et les Espagnols viennent de battre St Raphaël et ils ont embêté Montpellier, le week-end dernier.

Chambéry a  repris fin juillet, quel 1er bilan fais-tu de la préparation ?
On a attaqué par un stage d’oxygénation à La Toussuire puis, c’est devenu une tradition, un tournoi très sympa à Lausanne. On a fait une bonne mise en jambes avant Tatabanya et Doboj. En Hongrie, l’aspect négatif, ce sont les blessures car les résultats en eux-mêmes n’ont pas été mauvais. On ne perd qu’un match et seulement d’un but contre Silkeborg. Ensuite, on gagne contre Logroño et Tatabanya en faisant tourner l’effectif. Je me suis quand même fait une entorse à la cheville mais je me suis bien remis et Thomas Capella a eu un problème au genou. En Bosnie, on bat Presov et Doboj, on fait match nul contre Barcelone avec pas mal de cadres en moins et dans la petite finale, on ne perd que de 2 buts contre Gummersbach. Mais on s’aperçoit que derrière, il manque une rotation.

Oui, car il manque du monde…
Bertrand Roiné n’a pas rejoué depuis sa blessure au Mondial. Timothey (N’Guessan) a été recruté mais il s’est gravement blessé et a du être opéré, ce qui fait que sur la base arrière, nous ne sommes que trois professionnels pour trois postes (ndlr : Barachet, Bicanic et Basic). Pour le moment, c’est assez limité. J’espère qu’il n’y aura pas d’autres pépins physiques. Si Chambéry veut au moins faire la même saison que celle écoulée, il faudra envisager un renfort.

A titre individuel, 2011 sera un très bon crû avec ce Mondial réussi…. Tu as fait l’unanimité autour de toi…
Oui, c’est valorisant mais avant tout, je regarde ce que je fais sur le terrain. C’est vrai que je suis plutôt content de ma saison mais il faut que je continue dans ce sens-là, tout en progressant encore.

2012 peut être aussi une très grande année avec la perspective des Jeux de Londres. Tu y penses déjà ?
Bien-sûr, c’est clair. C’est tout le temps dans ma tête. A chaque match, à chaque entrainement avec Chambéry, j’y pense. Je suis là et je bosse aussi pour cela. Pour être le meilleur possible avec mon club et pour que cela se traduise aussi en équipe de France. En plus, les Jeux, c’est un rêve de gamin. Londres, j’y pense depuis 2009, depuis que je suis avec les A.

Et dans un an, l’Espagne. Tu as eu peur que tout soit remis en question par la crise financière ?
Au début oui, mais j’ai pu très rapidement entrer en contact par téléphone avec le manager général de Ciudad Real, il m’a expliqué la situation et au bout de quelques minutes, je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas besoin de s’alarmer. Finalement, le déménagement et le projet à l’Atletico de Madrid, c’est encore meilleur. Mais c’est vrai que je me suis posé plein de questions. J’ai même appelé Luc et Didier qui m’ont dit ce qu’ils en pensaient, qu’il ne fallait pas s’arrêter à seulement ce qui était rapporté dans les journaux et cela m’a conforté dans ma volonté d’y aller comme prévu, dans un an.

Propos recueillis par

Xavier Barachet : « A l’EuroTournoi, il y a un public de connaisseurs ! » 

Eurotournoi

mardi 23 août 2011 - © Yves Michel

 3 min 51 de lecture

Son portrait agrémentera  l’affiche de la 18ème édition de l’EuroTournoi. Xavier Barachet est LE joueur français de l’année tant sa dernière saison avec Chambéry mais surtout sa prestation au championnat du Monde suédois ont convaincu le plus grand nombre. L’arrière international  sait que les mois qui arrivent peuvent lui apporter encore plus de satisfactions.

Xavier, succéder à Omeyer, Fernandez, Karabatic, Dinart ou Richardson en tête de l’affiche officielle de l’EuroTournoi, ça fait quoi ?
C’est sûr que cela fait plaisir et que c’est un honneur mais je ne me prends pas la tête plus que ça. J’espère que je serai à l’affiche d’autres tournois et que surtout, je ne décevrai pas. L’EuroTournoi, c’est un tournoi très relevé. En plus, c’est en France, il y a un public de connaisseurs, l’accueil est excellent et pour travailler avec l’équipe avant le démarrage de la saison, c’est parfait.

L’an dernier, Chambéry perd en finale contre Montpellier, c’était prémonitoire…
Non, je ne pense pas que c’était prémonitoire mais en tout cas, l’an passé, nous avions fait de bons résultats en battant Logroño et Moscou. C’était ma seconde participation. Et vraiment, nous étions contents d’arriver en finale. Cette année encore, on aura fort à faire contre Veszprém et Granollers. Veszprém, on les connait pour les avoir rencontrés en Ligue des Champions et les Espagnols viennent de battre St Raphaël et ils ont embêté Montpellier, le week-end dernier.

Chambéry a  repris fin juillet, quel 1er bilan fais-tu de la préparation ?
On a attaqué par un stage d’oxygénation à La Toussuire puis, c’est devenu une tradition, un tournoi très sympa à Lausanne. On a fait une bonne mise en jambes avant Tatabanya et Doboj. En Hongrie, l’aspect négatif, ce sont les blessures car les résultats en eux-mêmes n’ont pas été mauvais. On ne perd qu’un match et seulement d’un but contre Silkeborg. Ensuite, on gagne contre Logroño et Tatabanya en faisant tourner l’effectif. Je me suis quand même fait une entorse à la cheville mais je me suis bien remis et Thomas Capella a eu un problème au genou. En Bosnie, on bat Presov et Doboj, on fait match nul contre Barcelone avec pas mal de cadres en moins et dans la petite finale, on ne perd que de 2 buts contre Gummersbach. Mais on s’aperçoit que derrière, il manque une rotation.

Oui, car il manque du monde…
Bertrand Roiné n’a pas rejoué depuis sa blessure au Mondial. Timothey (N’Guessan) a été recruté mais il s’est gravement blessé et a du être opéré, ce qui fait que sur la base arrière, nous ne sommes que trois professionnels pour trois postes (ndlr : Barachet, Bicanic et Basic). Pour le moment, c’est assez limité. J’espère qu’il n’y aura pas d’autres pépins physiques. Si Chambéry veut au moins faire la même saison que celle écoulée, il faudra envisager un renfort.

A titre individuel, 2011 sera un très bon crû avec ce Mondial réussi…. Tu as fait l’unanimité autour de toi…
Oui, c’est valorisant mais avant tout, je regarde ce que je fais sur le terrain. C’est vrai que je suis plutôt content de ma saison mais il faut que je continue dans ce sens-là, tout en progressant encore.

2012 peut être aussi une très grande année avec la perspective des Jeux de Londres. Tu y penses déjà ?
Bien-sûr, c’est clair. C’est tout le temps dans ma tête. A chaque match, à chaque entrainement avec Chambéry, j’y pense. Je suis là et je bosse aussi pour cela. Pour être le meilleur possible avec mon club et pour que cela se traduise aussi en équipe de France. En plus, les Jeux, c’est un rêve de gamin. Londres, j’y pense depuis 2009, depuis que je suis avec les A.

Et dans un an, l’Espagne. Tu as eu peur que tout soit remis en question par la crise financière ?
Au début oui, mais j’ai pu très rapidement entrer en contact par téléphone avec le manager général de Ciudad Real, il m’a expliqué la situation et au bout de quelques minutes, je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas besoin de s’alarmer. Finalement, le déménagement et le projet à l’Atletico de Madrid, c’est encore meilleur. Mais c’est vrai que je me suis posé plein de questions. J’ai même appelé Luc et Didier qui m’ont dit ce qu’ils en pensaient, qu’il ne fallait pas s’arrêter à seulement ce qui était rapporté dans les journaux et cela m’a conforté dans ma volonté d’y aller comme prévu, dans un an.

Propos recueillis par

Dans la même rubrique

Eurotournoi
mercredi 2 février 2022
  
Eurotournoi
dimanche 25 août 2019
  
Eurotournoi
samedi 24 août 2019
  
  1 2 3 4