Présentation du premier tour de la Coupe de la Ligue Nationale de Handball.
Dans ce premier tour de Coupe de la Ligue orphelin pour cause de Ligue des Champions, de Montpellier et Chambéry, toutes les équipes qui reçoivent, font figure de favorites. Et c’est aussi pour cette même raison, que toutes les équipes visiteuses peuvent créer la surprise. D’autant qu’il n’y aura pas le repêchage d’un match retour.

Sport+ a semble-t-il eu le nez creux en choisissant Nantes-Paris parmi les six rencontres programmées lors de ce 1er tour de Coupe de la Ligue.  Et cela pour plusieurs raisons. Paris n’a rien à perdre en se déplaçant à Beaulieu, restant sur un succès à l’arraché, dans les 5 dernières secondes face à Ivry. C’est lors de cette rencontre que Samuel Clementia s’est blessé au pied et sera indisponible durant 3 semaines. Nantes n’a pas digéré sa défaite en déplacement chez l’ogre montpelliérain.  Un match à « Sombra y sol », tant les joueurs de Thierry Anti ont livré deux périodes disparates. Il a fallu que le coach pousse son légendaire coup de gueule à la mi-temps pour que ses joueurs se remettent dans le sens de la marche. Cette coupe de la Ligue a cette saison, un sens particulier pour Nantes. C’est à Beaulieu qu’à la mi-décembre auront lieu les finalités et Rock Feliho et ses coéquipiers se disent quelque part qu'il serait de bon ton d’y être présents. Cela passe donc par une victoire sur Paris.

Que peut-il advenir du match Dunkerque-Créteil ? Toujours à la recherche d’un gaucher pour remplacer Sébastien Bosquet blessé (la piste Vugrinec est abandonnée puisque le Slovène de Celje vient de signer à Hambourg et les contacts avec Laluska, le hongrois de Veszprem sont également rompus), Dunkerque accueille une équipe de Créteil qui avant tout vise le maintien en LNH. Les Cristoliens qui ont subi la réaction toulousaine, la semaine dernière malgré un excellent Ivan Stankovic, veulent saisir toutes les opportunités qui vont se présenter, à commencer par ce déplacement sans pression dans le nord. Dunkerque reste sur deux défaites consécutives en championnat et veut renouer avec le succès. Les Nordistes compteront sur les joueurs en forme du moment parmi lesquels Pierre Soudry (notre photo) qui à 23 ans et après 3 journées en D1, est le meilleur buteur de l’équipe (15 réalisations). Ce 1er tour de Coupe de la Ligue est aussi un bon moyen pour recharger les accus et reprendre confiance avant d’accueillir en championnat, Cesson et Montpellier et se déplacer à Nantes.

Ce n’est pas la 1ère fois que Toulouse tente une telle expérience, mais c’est à Agen, à 115 km de leurs bases, que les Fenix « accueillent » Cesson. Histoire de porter la bonne parole et de montrer le haut niveau dans des contrées qui en sont dépourvues. Un coup de massue, c’est ce qu’a pris Cesson après sa défaite de 9 buts, samedi dernier à domicile face à Nîmes. Reste à savoir si, en si peu de temps, les Bretons ont eu les moyens de recoller les morceaux ? Pour Toulouse, la mayonnaise commence à prendre, et ce, après un gros ratage à Ivry. Daniel Andjelkovic a repris l'entraînement avec ses coéquipiers mais prudemment, le stratège serbe qui n'est pas réapparu sur un terrain depuis 6 mois à cause d'une grave blessure à l'épaule droite, ne fera sa rentrée que dans une semaine face à Istres.

La Coupe de la Ligue, St Raphaël l’a vraiment appréciée il y a deux saisons, battu en finale par l’inévitable Montpellier. Ce sont deux équipes qui ne courent pas après le même lièvre qui se retrouvent face à face. Ce St Raphaël-Ivry pourrait paraître totalement déséquilibré en raison des forces en présence, toutefois les Franciliens retrouveront pour l’occasion leur demi-centre Diego Simonet, bien remis de ses problèmes de dos. Pascal Léandri qui devra se passer des services de son arrière droit Ondrej Sulc (entorse au genou), n’a pas l’intention de galvauder cette Coupe de la Ligue. « On ne lâchera rien. Nous allons à St Raphaël, très motivés, dans le même état d’esprit qui nous a animé  à Nantes. Nous voulons continuer à avancer. » Côté varois, Sébastien Garain manque toujours à l’appel (problèmes dorsaux). Christian Gaudin a décidé d’incorporer dans son groupe, Kévin Bonnefoi (19 ans), le gardien de l’équipe réserve. L’entraîneur azuréen déterminera au dernier moment qui de Yohann Ploquin ou Slavisa Djukanovic sera mis au repos.

Deuxième confrontation en deux semaines pour Tremblay et Sélestat. En championnat, les Alsaciens avaient passé une bien mauvaise soirée: défaite de sept buts, une défense passoire et surtout, la perte de Michal Salami (rupture des ligaments croisés du genou gauche) pour 6 mois. Ils ont ensuite enchaîné par un 2ème revers face à St Raphaël mais une défaite de 2 buts qui peut laisser quelques regrets et surtout quelques espérances. Les Sélestadiens ayant failli toucher l'excellence mais en même temps, mesuré tout le chemin qu'il fallait accomplir pour l'atteindre. Et comme le faisait remarquer l'entraîneur Jean Luc Legall, "nous avons mieux tenu défensivement. Le groupe est très solidaire, il ne renonce jamais et l'état d'esprit est excellent. On est en progrès et ceux qui sont à la peine actuellement vont retrouver leurs moyens."  Mais Sélestat peut-il renverser la vapeur et prendre une revanche sur une équipe tremblaysienne qui a retrouvé tout son monde et qui désormais ne veut plus rien lâcher ?

Istres-Nîmes…. Deux potes face à face
Sportivement, Christophe Mazel et Jérôme Chauvet ont grandi ensemble sous le maillot nîmois. Dans la vie, ils sont restés les meilleurs amis du monde. Et même si le destin les a, un temps séparés, ils se sont retrouvés à la tête de l’Usam entre 2002 et 2006. Christophe comme coach, Jérôme comme adjoint. Ce samedi, pour la 1ère fois, les deux complices devenus depuis entraîneur d’Istres et de Nîmes, se retrouvent face à face. Interview croisée.

Qu’est ce que vous appréciez chez l’autre ?
Jérôme Chauvet : Son amitié que l’on partage depuis très longtemps et sa qualité de technicien. Je lui serai toujours reconnaissant car c’est lui qui m’a montré la voie dans ce domaine.
Christophe Mazel : Jérôme est avant tout un ami et ce que j’apprécie principalement, c’est son honnêteté et sa franchise.

Qu’est ce que vous détestez chez l’autre ?
J.C : Certes, personne n’est parfait mais sincèrement, (longue hésitation)…. Je ne lui trouve pas de défauts! Et puis quand on a quelque chose à se dire, on se le dit en face, sans intermédiaire.
C.M : Rien du tout. Je ne me souviens pas de lui avoir reproché beaucoup de chose…. Peut-être, d’être trop impulsif mais en plus, je ne trouve même pas cela désagréable !

Vous avez entraîné ensemble durant 4 saisons, quel est votre meilleur souvenir ?
J.C : Cette complémentarité que l’on a su instaurer. Je me sers encore aujourd’hui de ce qu’il m’a apporté, toute cette philosophie basée sur le travail. Christophe est un grand travailleur, un grand connaisseur du handball. C’est lui qui m’a poussé vers la formation.
C.M : Cela n’aura rien d’original mais c’est cette complémentarité entre nous, notamment dans nos comportements vis-à-vis des joueurs.  Assez rapidement, nous avons trouvé nos marques.

Et qu’est ce que vous regrettez ?
J.C : Nous n’avons pas su changer à temps notre fusil d’épaule. Au départ, nous avions un groupe très jeune, nous avons donné la priorité à la formation. Ensuite, le regret à avoir c’est sur l’évolution de nos rôles respectifs. Avec ses qualités de meneur d’hommes et d’organisation, Christophe aurait du s’installer dans un rôle de manager et moi, dans l’animation technique des séances. On a essayé de mettre en place un tel fonctionnement dans la 4ème année mais c’était sans doute trop tard.
C.M : Nous nous sommes arrêtés trop tôt. Mon principal regret, c’est le président de l’époque ! Il a empêché à un projet d’arriver au bout. Il est le principal responsable des déboires de l’Usam.

Recréer un jour, le tandem Chauvet-Mazel, c’est dans le domaine du possible ?
J.C : Travailler auprès de Christophe a été et restera un plaisir. Nous avons évolué chacun de notre côté, donc reformer un tandem, je n’en sais rien. Mais il y a quelque chose que personne ne pourra nous enlever, c’est que j’aime parler handball avec lui, nous partageons pas mal d’orientations même si nous ne sommes pas d’accord sur tout. Et c’est aussi cela, la vraie richesse dans notre relation.
C.M : Dans l’absolu, oui mais ce n’est pas d’actualité. Aujourd’hui, nous sommes adversaires. C’est ce qu’il y a de bon !!!!  (rires)

En tant que joueur, vous l’avez déjà été !
C.M : Oui bien sûr, mais cela a laissé de sacrés mauvais souvenirs à Jéjé ! Même si c’est pour rire que je rappelle cela, c’est qu’à chaque fois qu’il a joué contre moi, il n’a vu que mon numéro ! (rires)

Et ce match de Coupe de la Ligue ?
J.C : Nous sommes des compétiteurs et même si l’amitié est au-dessus de tout cela, il n’y aura pas de cadeau. Avec Nîmes, nous venons de décrocher notre 1ère victoire de la saison à Cesson, ce succès était primordial, on l’a obtenu et maintenant nous avons besoin de confirmer cette victoire. Donc, je ne me préoccupe pas de la dénomination de l’épreuve à laquelle on participe. Ce dont j’ai envie, c’est que mon équipe rejoue comme à Cesson et gagne. Je ne suis pas de l’école de ceux qui pensent qu’en faisant l’impasse sur une compétition, on peut correctement en préparer une autre. Du moins, à cette période de la saison car les effectifs et la fraîcheur sont là.
C.M : Ce n’est pas le genre de la maison de lâcher une compétition. En plus,  avec Istres justement, je l’ai gagné cette coupe ! (ndlr : à Miami en 2009, en battant Montpellier en finale). Ce sont ceux qui n’arrivent pas au bout qui disent que cette épreuve ne rapporte rien. Pour moi, rencontrer Nîmes, c’est toujours particulier, mais sans plus. Ce qui m’importe c’est notre progression d’ensemble. Le week-end dernier contre Tremblay, on s’est enfin mis à jouer au handball. Jusqu’ici même en préparation, nous n’avions pas été très inspirés. Mais bon, il va falloir réussir d’autres matches si nous voulons exister. Ce n’est qu’un début mais c’est bien d’avoir ouvert le compteur.

Istres a réintégré Ibrahima Diaw, rentré des Jeux Africains et en litige avec les dirigeants provençaux pour avoir rejoint le Sénégal plus tôt que convenu. « J’ai pris la décision de ne pas le faire jouer et le réintégrer au groupe, précise Christophe Mazel, tant qu’il n’avait pas eu un entretien avec mes dirigeants. Après, il redevient sélectionnable. La vie de l’équipe continue. »

HBC NANTES - PARIS HANDBALL

Pronostic : Nantes

Lieu :
BEAULIEU
RUE ANDRE TARDIEU 44200 NANTES
Date :
Le 30/09/2011 19h30
Arbitres :
BOURGEOIS JEAN-FRANÇOIS
DENIS PATRICK

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SAINT RAPHAEL VHB - UNION SPORTIVE IVRY HANDBALL

Pronostic : Ivry

Lieu :
PALAIS DES SPORTS
Rue des Chataigniers Rd Point Ankarr 83700 ST RAPHAEL
Date :
Le 30/09/2011 20h00
Arbitres :
DENTZ THIERRY
REIBEL DENIS

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TOULOUSE UNION HANDBALL - OC CESSON HANDBALL

Pronostic : Toulouse

Lieu :
JACQUES CLOUCHE
Avenue François Miterrand 47550 BOE
Date :
Le 30/09/2011 20h00
Arbitres :
ROLLAND CYRIL
ROLLAND JEROME

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ISTRES OUEST PROVENCE HANDBALL - USAM NIMES GARD

Pronostic : Nîmes

Lieu :
HALLE POLYVALENTE
Quartier de la Pyramide Place Champollion Rue de l'Equerre - Quartier de la Pyramide 13800 ISTRES
Date :
Le 01/10/2011 20h30
Arbitres :
ROLLAND CYRIL
ROLLAND JEROME

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TREMBLAY EN FRANCE HANDBALL - SELESTAT ALSACE HB

Pronostic : Tremblay

Lieu :
PALAIS DES SPORTS
RUE JULES FERRY 93290 TREMBLAY EN FRANCE
Date :
Le 02/10/2011 17h00
Arbitres :
MORENO JEAN-PIERRE
SERRANO MICHEL

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DUNKERQUE HANDBALL GRAND LITTORAL - US CRETEIL HANDBALL

Pronostic : Dunkerque

Lieu :
DEWERT (Stade de Flandres)
Salle Dewert Avenue de Rosendael 59140 DUNKERQUE
Date :
Le 30/09/2011 20h00
Arbitres :
BADER CLÉMENT
WEBER LOIC

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