Le chaudron flamand a connu de mauvais moments samedi soir avec la venue de Cherbourgeois qui ont confirmé tout le bien que chacun pense d’eux. En effet, jamais dans la salle Henri-Desbuquois, le HBH 71 n’avait souffert autant, ne parvenant jamais à prendre les rênes de la rencontre.
La victoire de Cherbourg est logique. Dominateurs dans de nombreux compartiments du jeu, les Normands ont fait étalage de leurs bonnes individualités qui ont su être à la hauteur en étant très complémentaires surtout dans le domaine offensif. Menés 1-5 après cinq minutes de jeu, les Jaune et Noir tenteront bien de revenir à moins deux longueurs de leurs adversaires sans pour autant réussir à se hisser à leur hauteur.
Mais les malheurs ne venant jamais seuls, Hazebrouck a subi les blessures de trois de ses joueurs (Fruchart, Demeyer et Rose). N’ayant pas les moyens de rotation nécessaire, l’équipe de Thierry Micolon s’est essoufflée alors que Cherbourg, en augmentant le rythme, étouffait ses adversaires petit à petit.
« Nous avons péché sur l'entame de match en trouvant pourtant des solutions nettes de tirs mais restant en échec sur Somaï, expliquait Thierry Micolon. La punition ne s'est pas fait attendre en étant de suite repoussé à 4, 5 longueurs. C'est surtout cela que je déplore parce que nous avons dû nous lancer dans une course poursuite au score durant tout le match. De plus, nous avons été démunis de rotations pour tout le match sur des postes clés et Cherbourg en a profité pour jouer sur un rythme élevé. »
Néanmoins, il y a aussi du positif à retenir de cette défaite (34-38) : c’est la combativité exemplaire dans les coups durs car au vu du score, chaque défense a encaissé un nombre important de buts. Désormais, il est important de bien récupérer, d'espérer un temps d'indisponibilité pas trop long pour les blessés et de se remettre au travail avant de difficiles échéances prochaines face aux Girondins de Bordeaux et à Gonfreville.
Jean-Pierre MALEWICZ pour