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Un jumelage qui a du bon

France

jeudi 27 octobre 2011 - © Yves Michel

 5 min 26 de lecture

Plutôt que de se marcher sur les pieds, Issy et Ivry ont décidé de faire cause commune et proposer deux matches de championnat au même public. Ce samedi à Charpy, les filles d’Issy reçoivent Nîmes à 18h00, les garçons d’Ivry accueillent l’Usam Nîmes à 20h30. Une belle initiative qui pourrait par la suite, susciter de bonnes idées. 

Pour l’Usam et le HBCN, les deux grandes formations nîmoises, coupler sur la même affiche, le match des filles avec celui des garçons, n’est pas inédit. Pour les clubs de l’élite francilienne, c’est une première ! Une expérience avait été tentée, il y a deux saisons entre le Paris Handball et Issy-les-Moulineaux mais les deux formations évoluaient alors en Division 2. 

La salle Charpy va donc vibrer ce samedi, au rythme de deux rencontres qui chacune a des intérêts différents. « C’est Jean Marie Sifre, le président d’Issy qui nous a fait cette proposition de jumelage, précise Béatrice Barbusse, son homologue de l’US Ivry. Mettre en avant le hand féminin est aussi une idée sympa. Mais il faut coordonner les dates et ce n’est pas toujours évident. » Deux matches de haut niveau pour un prix unique (10 euros), c’est ce qui est proposé à un public francilien réputé versatile et blasé. La présidente ivryenne veut même aller plus loin. « Et pourquoi ne pas faire la même chose avec deux matches de garçons ? » L’Ile-de-France compte quatre clubs au sein de l’élite masculine et fédérer les moyens, l’espace d’une journée, serait un excellent début à un projet plus ambitieux. L'initiative pourrait faire son chemin d'autant qu'à la LNH, la porte n'est pas fermée. « En fonction du calendrier, nous nous sommes penchés sur l’idée de réunir à Bercy par exemple, deux belles affiches masculines, avoue Etienne Capon, le directeur général de la Ligue. C’est encore dans les cartons. Mais pourquoi pas ? » La Fédération de son côté, avait marqué des points en mai dernier en réunissant au POPB, six finales de coupe de France et le public avait répondu massivement présent. En attendant, la concurrence fait rage. Ce dimanche par exemple, à 27 km de distance, Créteil accueillera Nantes et une heure plus tard, Tremblay recevra Toulouse, deux belles affiches mais pour lesquelles le public devra faire un choix.  Il faut souhaiter que l’expérience menée par Ivry et Issy soit un réel succès. Toute la famille handball en sortira grandie. 

Les féminines ouvriront donc les débats et l'affiche est alléchante. Issy, 3ème au classement de la LFH accueille Nîmes, le 5ème. Ce match intervient dans un contexte de lutte pour les play-offs récompensant les six premières équipes du classement. Les Franciliennes ont bénéficié d’un début de calendrier plus favorable que leurs homologues gardoises. « Nous avons mangé notre pain blanc, analyse Arnaud Gandais. Nous avons notamment rencontré et battu les quatre dernières équipes du classement, ce qui était notre objectif pour accrocher les play-offs. Après, ceux qui nous voient plus haut, sont soit des truqueurs, soit des gens qui essaient de mettre la pression sur les autres. » Rétrogradé sur tapis vert il y a deux ans, le club d’Issy sait d’où il vient et surtout où il va. « Nous sommes sereins et nous gardons les pieds sur terre, poursuit l’entraîneur d’Issy, cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas ambitieux. Il nous reste à rencontrer trois des quatre meilleurs clubs de la saison dernière, nous ferons tout pour aller les chercher. » A commencer par… Nîmes. Quatrièmes en mai dernier, finaliste de la coupe de France, les Gardoises sont capables du pire (défaite à domicile contre Besançon) comme du meilleur (succès à Toulon). « Comme je pense la plupart des équipes de LFH, confirme Manuela Ilie, l'objectif majeur est de se qualifier pour les play-offs. Nous avons eu des pépins physiques pendant la préparation estivale mais nos trois premiers matches ont été bien négociés.» Pour Nîmes, l'accroc est intervenu début octobre, à domicile contre Besançon et une défaite d'un but. « On a eu sans doute un coupable relâchement croyant qu’on avait passé les moments difficiles. Ces trois points perdus, il faudra bien les récupérer ailleurs. » Après être allée gagner à Toulon lors de la 2ème journée, l’équipe nîmoise est donc à la recherche d’un nouvel exploit contre un « gros » à l’extérieur. Et pourquoi pas contre Issy, ce samedi ?  « Nous irons dans cet état d’esprit, assure la technicienne gardoise. Mais attention, Issy est une équipe complète, qui s’est renforcée et qui a des projets à court terme, donc c’est un adversaire coriace. » La saison passée, Les Nîmoises étaient venues s’imposer dans les Hauts-de-Seine (25-28) mais comme le souligne à juste titre, Manuela Ilie, « le contexte était différent. » 

Côté banc, les deux formations ne se présenteront pas au complet. Nîmes est toujours privée de sa gardienne Katarina Bralo (inflammation au niveau des ischios) et de la demi-centre Madalina Simule (en convalescence après une opération du genou). Issy n’est pas mieux loti. Angélique Spincer souffre d’une inflammation au pied et son retour à la compétition parait prématuré. Audrey Bruneau qui s’était blessée lors d’un entraînement (entorse à la cheville) a repris la course lundi et pourrait être alignée sur la feuille de match.


Cette rencontre Issy Paris HandHBC Nîmes, programmée à 18h00 et comptant pour la 7ème journée du championnat de D1 féminine précèdera donc le match de LNH entre l’US Ivry et l’USAM Nîmes, programmé à 20h30 (voir présentation par ailleurs).  

Un jumelage qui a du bon 

France

jeudi 27 octobre 2011 - © Yves Michel

 5 min 26 de lecture

Plutôt que de se marcher sur les pieds, Issy et Ivry ont décidé de faire cause commune et proposer deux matches de championnat au même public. Ce samedi à Charpy, les filles d’Issy reçoivent Nîmes à 18h00, les garçons d’Ivry accueillent l’Usam Nîmes à 20h30. Une belle initiative qui pourrait par la suite, susciter de bonnes idées. 

Pour l’Usam et le HBCN, les deux grandes formations nîmoises, coupler sur la même affiche, le match des filles avec celui des garçons, n’est pas inédit. Pour les clubs de l’élite francilienne, c’est une première ! Une expérience avait été tentée, il y a deux saisons entre le Paris Handball et Issy-les-Moulineaux mais les deux formations évoluaient alors en Division 2. 

La salle Charpy va donc vibrer ce samedi, au rythme de deux rencontres qui chacune a des intérêts différents. « C’est Jean Marie Sifre, le président d’Issy qui nous a fait cette proposition de jumelage, précise Béatrice Barbusse, son homologue de l’US Ivry. Mettre en avant le hand féminin est aussi une idée sympa. Mais il faut coordonner les dates et ce n’est pas toujours évident. » Deux matches de haut niveau pour un prix unique (10 euros), c’est ce qui est proposé à un public francilien réputé versatile et blasé. La présidente ivryenne veut même aller plus loin. « Et pourquoi ne pas faire la même chose avec deux matches de garçons ? » L’Ile-de-France compte quatre clubs au sein de l’élite masculine et fédérer les moyens, l’espace d’une journée, serait un excellent début à un projet plus ambitieux. L'initiative pourrait faire son chemin d'autant qu'à la LNH, la porte n'est pas fermée. « En fonction du calendrier, nous nous sommes penchés sur l’idée de réunir à Bercy par exemple, deux belles affiches masculines, avoue Etienne Capon, le directeur général de la Ligue. C’est encore dans les cartons. Mais pourquoi pas ? » La Fédération de son côté, avait marqué des points en mai dernier en réunissant au POPB, six finales de coupe de France et le public avait répondu massivement présent. En attendant, la concurrence fait rage. Ce dimanche par exemple, à 27 km de distance, Créteil accueillera Nantes et une heure plus tard, Tremblay recevra Toulouse, deux belles affiches mais pour lesquelles le public devra faire un choix.  Il faut souhaiter que l’expérience menée par Ivry et Issy soit un réel succès. Toute la famille handball en sortira grandie. 

Les féminines ouvriront donc les débats et l'affiche est alléchante. Issy, 3ème au classement de la LFH accueille Nîmes, le 5ème. Ce match intervient dans un contexte de lutte pour les play-offs récompensant les six premières équipes du classement. Les Franciliennes ont bénéficié d’un début de calendrier plus favorable que leurs homologues gardoises. « Nous avons mangé notre pain blanc, analyse Arnaud Gandais. Nous avons notamment rencontré et battu les quatre dernières équipes du classement, ce qui était notre objectif pour accrocher les play-offs. Après, ceux qui nous voient plus haut, sont soit des truqueurs, soit des gens qui essaient de mettre la pression sur les autres. » Rétrogradé sur tapis vert il y a deux ans, le club d’Issy sait d’où il vient et surtout où il va. « Nous sommes sereins et nous gardons les pieds sur terre, poursuit l’entraîneur d’Issy, cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas ambitieux. Il nous reste à rencontrer trois des quatre meilleurs clubs de la saison dernière, nous ferons tout pour aller les chercher. » A commencer par… Nîmes. Quatrièmes en mai dernier, finaliste de la coupe de France, les Gardoises sont capables du pire (défaite à domicile contre Besançon) comme du meilleur (succès à Toulon). « Comme je pense la plupart des équipes de LFH, confirme Manuela Ilie, l'objectif majeur est de se qualifier pour les play-offs. Nous avons eu des pépins physiques pendant la préparation estivale mais nos trois premiers matches ont été bien négociés.» Pour Nîmes, l'accroc est intervenu début octobre, à domicile contre Besançon et une défaite d'un but. « On a eu sans doute un coupable relâchement croyant qu’on avait passé les moments difficiles. Ces trois points perdus, il faudra bien les récupérer ailleurs. » Après être allée gagner à Toulon lors de la 2ème journée, l’équipe nîmoise est donc à la recherche d’un nouvel exploit contre un « gros » à l’extérieur. Et pourquoi pas contre Issy, ce samedi ?  « Nous irons dans cet état d’esprit, assure la technicienne gardoise. Mais attention, Issy est une équipe complète, qui s’est renforcée et qui a des projets à court terme, donc c’est un adversaire coriace. » La saison passée, Les Nîmoises étaient venues s’imposer dans les Hauts-de-Seine (25-28) mais comme le souligne à juste titre, Manuela Ilie, « le contexte était différent. » 

Côté banc, les deux formations ne se présenteront pas au complet. Nîmes est toujours privée de sa gardienne Katarina Bralo (inflammation au niveau des ischios) et de la demi-centre Madalina Simule (en convalescence après une opération du genou). Issy n’est pas mieux loti. Angélique Spincer souffre d’une inflammation au pied et son retour à la compétition parait prématuré. Audrey Bruneau qui s’était blessée lors d’un entraînement (entorse à la cheville) a repris la course lundi et pourrait être alignée sur la feuille de match.


Cette rencontre Issy Paris HandHBC Nîmes, programmée à 18h00 et comptant pour la 7ème journée du championnat de D1 féminine précèdera donc le match de LNH entre l’US Ivry et l’USAM Nîmes, programmé à 20h30 (voir présentation par ailleurs).  

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