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Sans appel !

International

dimanche 6 novembre 2011 - © François Dasriaux

 4 min 11 de lecture

Battus jeudi à Limoges par la Slovaquie pour la première fois depuis deux ans et un match amical face à la Serbie à Marseille, les Bleus ont fait ce que tout le monde attendait d’eux, rectifier le tir et de belle façon.

Si à Limoges il y avait eu match pendant 60 minutes, à Boulazac, la chanson s’est jouée bien autrement et surtout le match n’a quasiment pas duré. Au bout de 10 minutes avec un 8-2 les Bleus avaient remis les choses en place et même si la défaite de jeudi restera, la façon dont les Français ont corrigé le tir reste remarquable. Beaucoup plus en jambes en défense, ne subissant plus en 1 contre 1, il y avait tout ce qu’il fallait pour que les Slovaques déjà bien entamés par les 60 minutes du premier match se mettent à déjouer franchement. Comme derrière il y avait un Thiery Omeyer qui ne supporte pas la défaite et donc fermait plus que sérieusement l’accès à ses buts, rapidement l’addition enflait et devenait très lourde. Luc Abalo volait sur son aile enquillant les buts sur décalage ou sur montée de balle, William Accambray la jouait surpuissante, Cap’tain Fernand y allait lui aussi de ses buts au dessus ou en pénétration et Bertrand Gille était impeccabel dans tous les coins du terrain. Seule la petite alerte à la cheville pour Daniel Narcisse, le seul  à véritablement surnager à Limoges venait un peu gâcher la première période.

Pour le reste pas de faute de gout et surtout un score qui permettait enfin à Claude Onesta de faire la revue d’effectif envisagée en début de semaine. Alors Boulazac va voir un Kevyyn Nyokas qui sur son premier ballon va mettre la moitié de la défense slovaque sur les fesses et Richard Stochl médusé. Et il en fallait pour battre le portier de Montpellier, car si son attaque était dans le dur, sa défense submergée par la puissance et la variété des attaques tricolores, lui a encore fait un bon gros match et sans doute évité à ses couleurs d’en prendre une vraie, une mémorable, une définitive. Alors le public français aura vu aussi Grégoire Detrez et sa formidable énergie en pivot ont bénéficie Chambéry ainsi que son coéquipier, un Cyril Dumoulin qui a fait lui aussi un mi-temps de haute volée.

Au final un -19 qui n’efface pas la faute de gout limougeaude et qui montre aussi la capacité toujours aussi énorme des Tricolores à corriger le tir après une performance en demi-teinte. Tout le monde va maintenant rentrer dans son club pour y disputer une fin d’année qui pourrait être plus qu’éprouvante pour les joueurs, les Bleus se retrouveront début janvier pour un stage d’une semaine à Cap Breton avant une double confrontation à Toulouse et au POBP de Bercy face à la Norvège.

Les réactions (Au micro de Sport+)
Bertrand Gille : On a fait de la merde il y a deux jours, ce n’est pas la prestation de ce soir qui l’effacera, ce qui nous montre que l’on doit toujours être vigilant. On est encore loin des échéances, on ne sait pas dans quel état on sera dans deux mois, la saison bat son plein, avant Noël on va avoir beaucoup de matches à gérer, il y a pas mal d’inconnues pour dire que ces deux rencontres étaient un galop d’essai pour le championnat d’Europe

Kevyyn Kyokas : Très heureux de faire une bonne performance avec l’équipe de France., j’ai essayé d’être efficace avec dans mon temps de jeu. Le premier stage en Argentine m’a beaucoup servi, maintenant je suis un peu mieux aux entrainements, je suis un peu plus dans ce que le staff me demande et c’est de bon augure pour la suite.

William Accambray : On n’a pas abordé le premier match de la meilleure des manières mentalement et on jouait que sur un ou deux enclenchements, là on a eu le temps de plus travailler et on est arrivés avec beaucoup plus d’engagement et cela a fait la différence.

Cyril Dumoulin : Ca fait plaisir quand cela se passe comme ca, quand on joue une demi-heure on n’a pas trop le droit de se louper surtout que j’ai eu droit à une belle défense ce soir, je le remercie car même avec le score ils ont continué à défendre.

A Boulazac, Palais des Sports
Le samedi 5 novembre à 18h00
France - Slovaquie : 37-18 (Mi-temps : 19-8)
4 000 spectateurs

France
Gardiens :
Omeyer (30 minutes, 12 arrêts), Dumoulin (30 minutes, 9 arrêts)
Buteurs : Fernandez (5/9), Dinart, Barachet (1/1), Gille G. (3/4), Gille B. (4/4), Narcisse, Joli (6/10 dt 4/7 pen.), Nyokas K. (2/2), Honrubia (2/3), Accambray (5/9), Abalo (5/7), Sorhaindo, Detrez (2/2), Bingo (2/2)

Slovaquie
Gardiens :
Stochl (60 minutes, 16 arrêts), Paul
Buteurs : Rabek (3/7), Szucs, Hruscak (0/3), Kopco (3/4), Volentics (0/1), Petro (0/1), Balaz, Mazak, Mikeci (1/4), Guzy (3/5), Urban (2/3), Szabo (0/4), Antl (2/4), Stranovsky M. (4/11)

Sans appel ! 

International

dimanche 6 novembre 2011 - © François Dasriaux

 4 min 11 de lecture

Battus jeudi à Limoges par la Slovaquie pour la première fois depuis deux ans et un match amical face à la Serbie à Marseille, les Bleus ont fait ce que tout le monde attendait d’eux, rectifier le tir et de belle façon.

Si à Limoges il y avait eu match pendant 60 minutes, à Boulazac, la chanson s’est jouée bien autrement et surtout le match n’a quasiment pas duré. Au bout de 10 minutes avec un 8-2 les Bleus avaient remis les choses en place et même si la défaite de jeudi restera, la façon dont les Français ont corrigé le tir reste remarquable. Beaucoup plus en jambes en défense, ne subissant plus en 1 contre 1, il y avait tout ce qu’il fallait pour que les Slovaques déjà bien entamés par les 60 minutes du premier match se mettent à déjouer franchement. Comme derrière il y avait un Thiery Omeyer qui ne supporte pas la défaite et donc fermait plus que sérieusement l’accès à ses buts, rapidement l’addition enflait et devenait très lourde. Luc Abalo volait sur son aile enquillant les buts sur décalage ou sur montée de balle, William Accambray la jouait surpuissante, Cap’tain Fernand y allait lui aussi de ses buts au dessus ou en pénétration et Bertrand Gille était impeccabel dans tous les coins du terrain. Seule la petite alerte à la cheville pour Daniel Narcisse, le seul  à véritablement surnager à Limoges venait un peu gâcher la première période.

Pour le reste pas de faute de gout et surtout un score qui permettait enfin à Claude Onesta de faire la revue d’effectif envisagée en début de semaine. Alors Boulazac va voir un Kevyyn Nyokas qui sur son premier ballon va mettre la moitié de la défense slovaque sur les fesses et Richard Stochl médusé. Et il en fallait pour battre le portier de Montpellier, car si son attaque était dans le dur, sa défense submergée par la puissance et la variété des attaques tricolores, lui a encore fait un bon gros match et sans doute évité à ses couleurs d’en prendre une vraie, une mémorable, une définitive. Alors le public français aura vu aussi Grégoire Detrez et sa formidable énergie en pivot ont bénéficie Chambéry ainsi que son coéquipier, un Cyril Dumoulin qui a fait lui aussi un mi-temps de haute volée.

Au final un -19 qui n’efface pas la faute de gout limougeaude et qui montre aussi la capacité toujours aussi énorme des Tricolores à corriger le tir après une performance en demi-teinte. Tout le monde va maintenant rentrer dans son club pour y disputer une fin d’année qui pourrait être plus qu’éprouvante pour les joueurs, les Bleus se retrouveront début janvier pour un stage d’une semaine à Cap Breton avant une double confrontation à Toulouse et au POBP de Bercy face à la Norvège.

Les réactions (Au micro de Sport+)
Bertrand Gille : On a fait de la merde il y a deux jours, ce n’est pas la prestation de ce soir qui l’effacera, ce qui nous montre que l’on doit toujours être vigilant. On est encore loin des échéances, on ne sait pas dans quel état on sera dans deux mois, la saison bat son plein, avant Noël on va avoir beaucoup de matches à gérer, il y a pas mal d’inconnues pour dire que ces deux rencontres étaient un galop d’essai pour le championnat d’Europe

Kevyyn Kyokas : Très heureux de faire une bonne performance avec l’équipe de France., j’ai essayé d’être efficace avec dans mon temps de jeu. Le premier stage en Argentine m’a beaucoup servi, maintenant je suis un peu mieux aux entrainements, je suis un peu plus dans ce que le staff me demande et c’est de bon augure pour la suite.

William Accambray : On n’a pas abordé le premier match de la meilleure des manières mentalement et on jouait que sur un ou deux enclenchements, là on a eu le temps de plus travailler et on est arrivés avec beaucoup plus d’engagement et cela a fait la différence.

Cyril Dumoulin : Ca fait plaisir quand cela se passe comme ca, quand on joue une demi-heure on n’a pas trop le droit de se louper surtout que j’ai eu droit à une belle défense ce soir, je le remercie car même avec le score ils ont continué à défendre.

A Boulazac, Palais des Sports
Le samedi 5 novembre à 18h00
France - Slovaquie : 37-18 (Mi-temps : 19-8)
4 000 spectateurs

France
Gardiens :
Omeyer (30 minutes, 12 arrêts), Dumoulin (30 minutes, 9 arrêts)
Buteurs : Fernandez (5/9), Dinart, Barachet (1/1), Gille G. (3/4), Gille B. (4/4), Narcisse, Joli (6/10 dt 4/7 pen.), Nyokas K. (2/2), Honrubia (2/3), Accambray (5/9), Abalo (5/7), Sorhaindo, Detrez (2/2), Bingo (2/2)

Slovaquie
Gardiens :
Stochl (60 minutes, 16 arrêts), Paul
Buteurs : Rabek (3/7), Szucs, Hruscak (0/3), Kopco (3/4), Volentics (0/1), Petro (0/1), Balaz, Mazak, Mikeci (1/4), Guzy (3/5), Urban (2/3), Szabo (0/4), Antl (2/4), Stranovsky M. (4/11)

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