Samedi soir, les Libournais n’en croyaient pas leurs yeux : après un quart d’heure de jeu, les Flamands avaient huit longueurs d’avance et semblaient s’en « contenter ». En effet, jamais les adversaires des Jaune et Noir n’ont été capables de retourner une situation sur laquelle peu auraient parié en début de soirée.

« Au niveau de l’investissement et de la qualité de notre jeu, c’était presque parfait, analyse Thierry Micolon, l’entraîneur hazebrouckois. C’était une traduction de ce que nous avions travaillé durant la semaine d’entraînement avec beaucoup d’envie et de discipline. On a, peut-être, joué en surrégime, je n’en sais rien. Cette débauche d’énergie de la première mi-temps, on l’a peut-être payée à un moment donné. Ensuite, je les focalise sur l’aspect défensif et on semble se désintéresser de l’attaque d’autant que chaque joueur se rend bien compte que le match est gagné et ils ont tendance à tirer sur la corde d’une manière individuelle tant ils ont été frustrés depuis un bon moment. Néanmoins, il faut bien s’en rendre compte qu’à compter du moment où on sort du projet collectif, on est une équipe qui a du déchet. Il nous faut donc rester dans cette forme de discipline. »

Au final, Hazebrouck s’est imposé 26 à 21. Petit à petit le HBH 71 retrouve un visage que ses supporters apprécient beaucoup. À retrouver un tel appétit, les Jaune et Noir retrouvent leurs supporters encore plus fidèles.

Jean-Pierre MALEWICZ
pour