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Dans l’avion…

Euro

mercredi 25 janvier 2012 - © François Dasriaux

 4 min 30 de lecture

Les Bleus ont fini assez tristement leur Euro mais pouvait-il en être autrement après une petite quinzaine qui a vu le handball français masculin perdre peu à peu tout son lustre. Tout cela se finit avec un match nul face à l’Islande qui pourrait accrocher un strapontin pour les JO dans l’affaire.

En laissant Nikola Karabatic tout le match sur le banc, Claude Onesta voulait d’abord préserver un joueur annoncé un peu touché mais aussi sans doute donner un peu de temps de jeu à un Guillaume Gille dont la prestation toute en fluidité avait marqué les esprits face à la Croatie en première période. Mais même avec un Cédric Sorhaindo encore très performant en début de match, les choses ne se sont pas passées du tout comme certains l’espéraient, décrocher la 3° place du groupe pour aller jouer la place 5-6 à Belgrade vendredi.

Et encore cela aurait pu être largement pire après un début de match catastrophique ou les ratés succédaient aux erreurs et où encore une fois la défense était devenue un boulevard façon « Promenade des Anglais » où tout le monde aime à se balader. La première mise en échec avec un ballon récupéré va intervenir à la 13° minute, c’est dire si les Islandais n’avaient pas de mal à transpercer un Thierry Omeyer qui faisait tout ce qu’il pouvait face à la déferlante viking. Heureusement, à 3-7, le temps mort va un peu secouer les esprits. Jérôme Fernandez va relayer Guillaume Joli aux jets de 7 mètres et surtout l’entrée de William Accambray qui va enfin donner les clefs des buts islandais. En mal de temps de jeu et souvent vilipendé par le staff tricolore sur son attitude, l’arrière Montpelliérain va montrer qu’il aurait pu être autre chose qu’un faire valoir sur cet Euro si l’aventure s’était jouée un peu autrement. Avec lui on aura noté avec plaisir l’entrée en jeu d’un Grégoire Detrez qui va faire plus que souffrir la pourtant très solide défense centrale islandaise.

Mais l’Islande n’avait pas envie de perdre un match qui lui avait largement tendu les bras pendant quasiment toute la première période. En premier Bjorgvin Pall Gustavsson, le gardien qui avec ses 41% d’arrêts et ses 2 jets de 7 mètres arrêtés n’aura pas été pour rien dans le partage des points. Seul William Accambray va vraiment trouver la clef sur les tirs de loin, avec son royal 7/8 dans le domaine, pour le reste, Jérôme Fernandez et Daniel Narcisse les tauliers vont avoir plus que du mal et Xavier Barachet ne pas confirmer ses très belles sorties personnelles. Alors la parité finale n’est pas forcément injurieuse par rapport à la physionomie du match, Robert Gunnarsson se sera bien amusé en pivot en seulement 20 petites minutes de jeu, Aron Palmarsson aura lui fini un peu mieux qu’il n’avait traversé cet Euro et l’inusable Gudjon Valur Sigurdsson aura une fois de plus fini meilleur buteur pour ses couleurs.

Il y avait assez pour contrer une équipe de France pas forcément ravie à l’idée de continuer 3 jours de plus l’aventure en Serbie. Ils reprendront donc l’avion demain pour Paris avec l’idée de rapidement retourner dans leurs clubs pour se changer les idées bien au chaud à la maison.

A Novi Sad, Spens Hall
Le mardi 24 janvier à 18h10
France - Islande : 29 - 29 (Mi-temps : 12-15)
2 800 Spectateurs
Arbitres :
MM NIKOLIC N. et STOJKOVIC D. (Serbie)

Dernière Journée | Journée 6
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateStats
EspagneSlovénie353225/01>>
HongrieCroatie242425/01>>
FranceIslande292925/01>>
PlEquipePtsMJVicDefNulBut +But -SérGAP
1Espagne954011431303
2Croatie753111371280
3Slovénie45230153156-12
4Hongrie451221251300-2
5Islande351311431460
-France351311281390

Dans l’avion… 

Euro

mercredi 25 janvier 2012 - © François Dasriaux

 4 min 30 de lecture

Les Bleus ont fini assez tristement leur Euro mais pouvait-il en être autrement après une petite quinzaine qui a vu le handball français masculin perdre peu à peu tout son lustre. Tout cela se finit avec un match nul face à l’Islande qui pourrait accrocher un strapontin pour les JO dans l’affaire.

En laissant Nikola Karabatic tout le match sur le banc, Claude Onesta voulait d’abord préserver un joueur annoncé un peu touché mais aussi sans doute donner un peu de temps de jeu à un Guillaume Gille dont la prestation toute en fluidité avait marqué les esprits face à la Croatie en première période. Mais même avec un Cédric Sorhaindo encore très performant en début de match, les choses ne se sont pas passées du tout comme certains l’espéraient, décrocher la 3° place du groupe pour aller jouer la place 5-6 à Belgrade vendredi.

Et encore cela aurait pu être largement pire après un début de match catastrophique ou les ratés succédaient aux erreurs et où encore une fois la défense était devenue un boulevard façon « Promenade des Anglais » où tout le monde aime à se balader. La première mise en échec avec un ballon récupéré va intervenir à la 13° minute, c’est dire si les Islandais n’avaient pas de mal à transpercer un Thierry Omeyer qui faisait tout ce qu’il pouvait face à la déferlante viking. Heureusement, à 3-7, le temps mort va un peu secouer les esprits. Jérôme Fernandez va relayer Guillaume Joli aux jets de 7 mètres et surtout l’entrée de William Accambray qui va enfin donner les clefs des buts islandais. En mal de temps de jeu et souvent vilipendé par le staff tricolore sur son attitude, l’arrière Montpelliérain va montrer qu’il aurait pu être autre chose qu’un faire valoir sur cet Euro si l’aventure s’était jouée un peu autrement. Avec lui on aura noté avec plaisir l’entrée en jeu d’un Grégoire Detrez qui va faire plus que souffrir la pourtant très solide défense centrale islandaise.

Mais l’Islande n’avait pas envie de perdre un match qui lui avait largement tendu les bras pendant quasiment toute la première période. En premier Bjorgvin Pall Gustavsson, le gardien qui avec ses 41% d’arrêts et ses 2 jets de 7 mètres arrêtés n’aura pas été pour rien dans le partage des points. Seul William Accambray va vraiment trouver la clef sur les tirs de loin, avec son royal 7/8 dans le domaine, pour le reste, Jérôme Fernandez et Daniel Narcisse les tauliers vont avoir plus que du mal et Xavier Barachet ne pas confirmer ses très belles sorties personnelles. Alors la parité finale n’est pas forcément injurieuse par rapport à la physionomie du match, Robert Gunnarsson se sera bien amusé en pivot en seulement 20 petites minutes de jeu, Aron Palmarsson aura lui fini un peu mieux qu’il n’avait traversé cet Euro et l’inusable Gudjon Valur Sigurdsson aura une fois de plus fini meilleur buteur pour ses couleurs.

Il y avait assez pour contrer une équipe de France pas forcément ravie à l’idée de continuer 3 jours de plus l’aventure en Serbie. Ils reprendront donc l’avion demain pour Paris avec l’idée de rapidement retourner dans leurs clubs pour se changer les idées bien au chaud à la maison.

A Novi Sad, Spens Hall
Le mardi 24 janvier à 18h10
France - Islande : 29 - 29 (Mi-temps : 12-15)
2 800 Spectateurs
Arbitres :
MM NIKOLIC N. et STOJKOVIC D. (Serbie)

Dernière Journée | Journée 6
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateStats
EspagneSlovénie353225/01>>
HongrieCroatie242425/01>>
FranceIslande292925/01>>
PlEquipePtsMJVicDefNulBut +But -SérGAP
1Espagne954011431303
2Croatie753111371280
3Slovénie45230153156-12
4Hongrie451221251300-2
5Islande351311431460
-France351311281390

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