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Deux divisions d’écart

Coupe de France

vendredi 27 janvier 2012 - © Laurent Hoppe

 2 min 45 de lecture

Les Messines ont pulvérisé un Besançon bis (54-23) et accèdent aux demi-finales de la Coupe de France. Les trois autres qualifiés seront connus fin février.
 
La dernière équipe de Nationale 1 en lice en Coupe de France, Vesoul, avait été éliminée par Nantes en huitièmes de finale. Une autre a pourtant disputé le premier quart, aux Arènes de Metz. Besançon, sixième de la poule Est, a pris la place de Besançon, avant-dernier de LFH. La logique a été poussée jusqu’au bout chez les recordwomen des victoires (5) dans l’épreuve : aucune pro n’ayant fait le déplacement afin de s’économiser en vue du maintien, l’entraîneur de la réserve a officié en lieu de place de Florence Sauval.

Face à des Dragonnes qui ont laissé Andryushina en survêtement, « on savait qu’il y avait une différence d’écart, relate Rudy Rosemain. On ne s’est pas focalisé là-dessus. J’ai demandé aux filles de se servir de ce match-là pour travailler ». Bien que leurs hôtesses aient rapidement pris le large (5-2, 6’ puis 16-8, 18’), les doublures bisontines ont, dans un premier temps, plutôt bien accompli le boulot. Le respect des consignes, le bras de plomb d’Amandine Bernard, les penaltys obtenus par la pivot Jenna Desmaris ont titillé la meilleure défense de France. Sa vengeance a été terrible dans les douze premières minutes de la seconde mi-temps. Zéro but encaissé, seize concédés par Aline Vardanega, habituelle gardienne des -18 ans de l’ESBF (de 24-12, 30’ à 40-12, 42’). « Ce que je craignais en première mi-temps s’est produit en deuxième, constate Rosemain. On a pris le bouillon ».

Si Alice Barrès (6/7) retiendra que son efficacité post-apocalypse lui a valu les acclamations du public adverse, si son coach évoquera après-coup « un superbe exercice pour préparer notre match à Bouillargues », Kristina Liscevic se souviendra que son premier match en jupette aura été gagné par 31 buts d’écart. Ecart abyssal certes, mais assez éloigné du record historique de Metz, un +48 signé il y a dix ans en Coupe d’Europe, contre un club chypriote (58-10). La suppléante serbe d’Allison Pineau à la mène a donc vécu une intégration en douceur dans son nouveau collectif. Tantôt demi-centre, tantôt arrière durant ses 37 minutes de jeu, elle a laissé entrevoir quelques belles promesses pour les joutes européennes imminentes, notamment sur la prise d’intervalle à l’origine du premier de ses deux buts du soir (26-12, 31’). « Kiki (surnom déjà déposé) est bien rentrée dans le bain, complimente sa nouvelle équipière Grace Zaadi. Elle a bien mené le jeu, ça n’a pas été difficile de jouer avec elle. On s’est comprises ».

Dans ce qu’une Marion Limal ressuscitée au tir (7/8) a qualifié de « match d’entraînement », si déséquilibré mais non dénué d’enseignements des deux côtés, les autres Messines ont révisé peinardes leur défense-montée de balle. Nina Kanto, Viktoria Csaki et Martine Ringayen ont obtenu les meilleures notes. Et leur club une place en demi-finale, le 28 ou le 31 mars prochain. « On va gagner la Coupe de France » ont chanté les plus motivés des supporters du Metz Handball, au cœur du récital offensif. Au mieux, ils n’auront raison que dans deux matches.

Deux divisions d’écart 

Coupe de France

vendredi 27 janvier 2012 - © Laurent Hoppe

 2 min 45 de lecture

Les Messines ont pulvérisé un Besançon bis (54-23) et accèdent aux demi-finales de la Coupe de France. Les trois autres qualifiés seront connus fin février.
 
La dernière équipe de Nationale 1 en lice en Coupe de France, Vesoul, avait été éliminée par Nantes en huitièmes de finale. Une autre a pourtant disputé le premier quart, aux Arènes de Metz. Besançon, sixième de la poule Est, a pris la place de Besançon, avant-dernier de LFH. La logique a été poussée jusqu’au bout chez les recordwomen des victoires (5) dans l’épreuve : aucune pro n’ayant fait le déplacement afin de s’économiser en vue du maintien, l’entraîneur de la réserve a officié en lieu de place de Florence Sauval.

Face à des Dragonnes qui ont laissé Andryushina en survêtement, « on savait qu’il y avait une différence d’écart, relate Rudy Rosemain. On ne s’est pas focalisé là-dessus. J’ai demandé aux filles de se servir de ce match-là pour travailler ». Bien que leurs hôtesses aient rapidement pris le large (5-2, 6’ puis 16-8, 18’), les doublures bisontines ont, dans un premier temps, plutôt bien accompli le boulot. Le respect des consignes, le bras de plomb d’Amandine Bernard, les penaltys obtenus par la pivot Jenna Desmaris ont titillé la meilleure défense de France. Sa vengeance a été terrible dans les douze premières minutes de la seconde mi-temps. Zéro but encaissé, seize concédés par Aline Vardanega, habituelle gardienne des -18 ans de l’ESBF (de 24-12, 30’ à 40-12, 42’). « Ce que je craignais en première mi-temps s’est produit en deuxième, constate Rosemain. On a pris le bouillon ».

Si Alice Barrès (6/7) retiendra que son efficacité post-apocalypse lui a valu les acclamations du public adverse, si son coach évoquera après-coup « un superbe exercice pour préparer notre match à Bouillargues », Kristina Liscevic se souviendra que son premier match en jupette aura été gagné par 31 buts d’écart. Ecart abyssal certes, mais assez éloigné du record historique de Metz, un +48 signé il y a dix ans en Coupe d’Europe, contre un club chypriote (58-10). La suppléante serbe d’Allison Pineau à la mène a donc vécu une intégration en douceur dans son nouveau collectif. Tantôt demi-centre, tantôt arrière durant ses 37 minutes de jeu, elle a laissé entrevoir quelques belles promesses pour les joutes européennes imminentes, notamment sur la prise d’intervalle à l’origine du premier de ses deux buts du soir (26-12, 31’). « Kiki (surnom déjà déposé) est bien rentrée dans le bain, complimente sa nouvelle équipière Grace Zaadi. Elle a bien mené le jeu, ça n’a pas été difficile de jouer avec elle. On s’est comprises ».

Dans ce qu’une Marion Limal ressuscitée au tir (7/8) a qualifié de « match d’entraînement », si déséquilibré mais non dénué d’enseignements des deux côtés, les autres Messines ont révisé peinardes leur défense-montée de balle. Nina Kanto, Viktoria Csaki et Martine Ringayen ont obtenu les meilleures notes. Et leur club une place en demi-finale, le 28 ou le 31 mars prochain. « On va gagner la Coupe de France » ont chanté les plus motivés des supporters du Metz Handball, au cœur du récital offensif. Au mieux, ils n’auront raison que dans deux matches.

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