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D.1: Les mal-classés se rebiffent, Paris perd Nyokas

LMSL

samedi 3 mars 2012 - © Yves Michel

 4 min 33 de lecture

Paris, Istres et Nîmes ont de la ressource et ont bien relevé la tête. A domicile, c’était primordial pour envisager la suite du championnat sous un jour plus radieux. En revanche, Paris qui s’est imposé d’un but (27-26) face à Toulouse, a perdu son canonnier Kévynn Nyokas, blessé au niveau des adducteurs.

Déjà privée de Mathias Ortega, Saïd Ouksir et Nicolas Claire, l’équipe parisienne était déjà très handicapée. Sans Kévynn Nyokas qui ne s’était pas entraîné de la semaine, elle l’aurait été encore plus. Mais voilà, avec le feu vert du staff médical et malgré une gêne persistante depuis quinze jours au niveau des adducteurs, l’arrière international a décidé de tenir sa place.  Du style « ça passe ou ça casse ». Le problème, c’est que ça a cassé. Jusque là, le joueur était bien entré dans le match, participant notamment à l’animation offensive avec quatre buts sur sept tentatives. En tout début de seconde période, sur une attaque placée, Kévynn Nyokas est resté au sol, grimaçant de douleur. Lorsqu’il a pu se relever, il se tenait le haut de la cuisse gauche. En passant le long de la touche, il s’en est pris avec virulence, à son staff médical. « Je traînais depuis quelque temps cette douleur au niveau du pubis, ce soir ça n’a pas tenu et j’ai même senti un claquage. Je suis en colère car la solution aurait été de m’arrêter. Le staff médical a déclaré que j’étais apte. Maintenant quand ce genre d’évènements arrive, je pense qu’on peut se poser la question de savoir à qui on peut faire confiance. » Le joueur aurait pu seul, tirer la sonnette d’alarme et demander à être mis au repos. La position actuelle de Paris (avant dernier au classement) et les circonstances avec notamment une infirmerie bien remplie, l’en ont dissuadé. « J’ai vu l’intérêt de l’équipe avant de voir le mien. Nicolas Claire était déjà absent, et en toute modestie, sans moi, l’équipe aurait été encore plus amoindrie. Malgré la douleur, j’ai voulu aider mes coéquipiers. » Le déroulement de la rencontre lui donne raison mais il va sans doute payer très cher son investissement. « Je n’en veux à personne mais j’estime que j’aurais pu être mieux conseillé. Là, je vais passer des examens et on verra le diagnostic. M’étant blessé trop souvent, là, c’est la fois de trop et désormais à la moindre douleur, je réfléchirai avant de revenir sur le terrain. » Interrogé sur le sujet, l’entraîneur François Berthier nous a avoué sans épiloguer, s’en être remis à la décision médicale et qu'il souhaitait un rapide rétablissement pour son joueur. 


Et le match dans tout ça ? Comme la saison dernière, Paris a du attendre les ultimes minutes pour s’imposer. D’un but, 27-26. Face à une équipe de Toulouse au sein de laquelle seuls Anouar Ayed et Jérôme Fernandez (8 buts chacun) et Daouda Karaboué (17 arrêts) ont surnagé. Gravitent autour d’eux, des joueurs bien trop irréguliers et imprécis pour prétendre à l’excellence et surtout apporter dans la création collective. « On a eu la possibilité de prendre le match à notre compte, analysait dépité Jérôme Fernandez mais on se précipite trop, on leur offre des ballons et ils en profitent. Même quand ils ont eu moins de rotations avec la sortie de Nyokas, on n’a pas trouvé les bonnes solutions. Paris a su garder la balle et faire jouer ses pivots. Il va falloir très vite se remobiliser car les deux prochains matches contre Saint Raphaël et… Montpellier, s’annoncent compliqués. »  C’est finalement l’équipe qui avait le plus faim qui s’est imposée. Non sans mal, certes, mais Paris n’a jamais douté et même si le jeu pratiqué est loin d’avoir enchanté les travées de Coubertin, l’essentiel des deux points est atteint et c’est finalement là le plus important. Mention particulière à l’ailier Jeffrey M’Tima (notre photo du bas) et ses six buts et surtout au gardien du temple parisien. Patrice Annonay vous dira qu’il n’a fait que son métier mais le Martiniquais a encore été l’artisan du succès face aux Hauts Garonnais avec 18 arrêts à 43%. 


Nous aurons l’occasion de revenir sur cette 17ème journée de championnat de D1 masculine. Montpellier est seul en tête et assuré de conquérir (à la surprise générale !) un 14ème titre de champion. En revanche, la lutte va être chaude derrière. Saint Raphaël a confirmé sa bonne forme en donnant la fessée à Nantes (39-30). Les Varois ne sont plus désormais qu’à deux points de Chambéry, le second. Dunkerque qui se déplace ce samedi soir à Ivry et qui est désormais à trois points des hommes de Christian Gaudin joue très gros dans l’affaire. Les mal classés se sont rebiffés. Tous sans exception ! Puisque Paris, Istres et Nîmes se sont imposés. Du coup, il y a un resserrement entre la 9ème et la 13ème place. Et on ne le dira jamais assez, malheur au vaincu du dernier match de cette 17ème journée. Si Ivry avait la mauvaise idée, ce samedi soir de s’incliner à Delaune, les conséquences pourraient être très fâcheuses pour la suite. 

D.1: Les mal-classés se rebiffent, Paris perd Nyokas 

LMSL

samedi 3 mars 2012 - © Yves Michel

 4 min 33 de lecture

Paris, Istres et Nîmes ont de la ressource et ont bien relevé la tête. A domicile, c’était primordial pour envisager la suite du championnat sous un jour plus radieux. En revanche, Paris qui s’est imposé d’un but (27-26) face à Toulouse, a perdu son canonnier Kévynn Nyokas, blessé au niveau des adducteurs.

Déjà privée de Mathias Ortega, Saïd Ouksir et Nicolas Claire, l’équipe parisienne était déjà très handicapée. Sans Kévynn Nyokas qui ne s’était pas entraîné de la semaine, elle l’aurait été encore plus. Mais voilà, avec le feu vert du staff médical et malgré une gêne persistante depuis quinze jours au niveau des adducteurs, l’arrière international a décidé de tenir sa place.  Du style « ça passe ou ça casse ». Le problème, c’est que ça a cassé. Jusque là, le joueur était bien entré dans le match, participant notamment à l’animation offensive avec quatre buts sur sept tentatives. En tout début de seconde période, sur une attaque placée, Kévynn Nyokas est resté au sol, grimaçant de douleur. Lorsqu’il a pu se relever, il se tenait le haut de la cuisse gauche. En passant le long de la touche, il s’en est pris avec virulence, à son staff médical. « Je traînais depuis quelque temps cette douleur au niveau du pubis, ce soir ça n’a pas tenu et j’ai même senti un claquage. Je suis en colère car la solution aurait été de m’arrêter. Le staff médical a déclaré que j’étais apte. Maintenant quand ce genre d’évènements arrive, je pense qu’on peut se poser la question de savoir à qui on peut faire confiance. » Le joueur aurait pu seul, tirer la sonnette d’alarme et demander à être mis au repos. La position actuelle de Paris (avant dernier au classement) et les circonstances avec notamment une infirmerie bien remplie, l’en ont dissuadé. « J’ai vu l’intérêt de l’équipe avant de voir le mien. Nicolas Claire était déjà absent, et en toute modestie, sans moi, l’équipe aurait été encore plus amoindrie. Malgré la douleur, j’ai voulu aider mes coéquipiers. » Le déroulement de la rencontre lui donne raison mais il va sans doute payer très cher son investissement. « Je n’en veux à personne mais j’estime que j’aurais pu être mieux conseillé. Là, je vais passer des examens et on verra le diagnostic. M’étant blessé trop souvent, là, c’est la fois de trop et désormais à la moindre douleur, je réfléchirai avant de revenir sur le terrain. » Interrogé sur le sujet, l’entraîneur François Berthier nous a avoué sans épiloguer, s’en être remis à la décision médicale et qu'il souhaitait un rapide rétablissement pour son joueur. 


Et le match dans tout ça ? Comme la saison dernière, Paris a du attendre les ultimes minutes pour s’imposer. D’un but, 27-26. Face à une équipe de Toulouse au sein de laquelle seuls Anouar Ayed et Jérôme Fernandez (8 buts chacun) et Daouda Karaboué (17 arrêts) ont surnagé. Gravitent autour d’eux, des joueurs bien trop irréguliers et imprécis pour prétendre à l’excellence et surtout apporter dans la création collective. « On a eu la possibilité de prendre le match à notre compte, analysait dépité Jérôme Fernandez mais on se précipite trop, on leur offre des ballons et ils en profitent. Même quand ils ont eu moins de rotations avec la sortie de Nyokas, on n’a pas trouvé les bonnes solutions. Paris a su garder la balle et faire jouer ses pivots. Il va falloir très vite se remobiliser car les deux prochains matches contre Saint Raphaël et… Montpellier, s’annoncent compliqués. »  C’est finalement l’équipe qui avait le plus faim qui s’est imposée. Non sans mal, certes, mais Paris n’a jamais douté et même si le jeu pratiqué est loin d’avoir enchanté les travées de Coubertin, l’essentiel des deux points est atteint et c’est finalement là le plus important. Mention particulière à l’ailier Jeffrey M’Tima (notre photo du bas) et ses six buts et surtout au gardien du temple parisien. Patrice Annonay vous dira qu’il n’a fait que son métier mais le Martiniquais a encore été l’artisan du succès face aux Hauts Garonnais avec 18 arrêts à 43%. 


Nous aurons l’occasion de revenir sur cette 17ème journée de championnat de D1 masculine. Montpellier est seul en tête et assuré de conquérir (à la surprise générale !) un 14ème titre de champion. En revanche, la lutte va être chaude derrière. Saint Raphaël a confirmé sa bonne forme en donnant la fessée à Nantes (39-30). Les Varois ne sont plus désormais qu’à deux points de Chambéry, le second. Dunkerque qui se déplace ce samedi soir à Ivry et qui est désormais à trois points des hommes de Christian Gaudin joue très gros dans l’affaire. Les mal classés se sont rebiffés. Tous sans exception ! Puisque Paris, Istres et Nîmes se sont imposés. Du coup, il y a un resserrement entre la 9ème et la 13ème place. Et on ne le dira jamais assez, malheur au vaincu du dernier match de cette 17ème journée. Si Ivry avait la mauvaise idée, ce samedi soir de s’incliner à Delaune, les conséquences pourraient être très fâcheuses pour la suite. 

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