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D1: Ivry et Paris en fâcheuse posture

LMSL

samedi 24 mars 2012 - © Yves Michel

 10 min 1 de lecture

A l'issue de la 19ème journée de D.1 masculine, deux des quatre représentants franciliens restent relégables. Ivry et Paris sont les grands perdants de ce nouvel épisode. Chambéry garde son siège de dauphin derrière Montpellier. Créteil et Istres s'offrent un bon bol d'air.

A Delaune, c’est comme aux Galeries Lafayette, il se passe toujours quelque chose et les gros calibres sont à la peine !  Après Saint Raphaël et Dunkerque, Ivry a poussé Chambéry dans ses derniers retranchements et à l’issue d’un final sur les chapeaux de roue (les Franciliens étaient menés de quatre buts à quatre minutes de la fin), les hommes de Pascal Léandri se sont inclinés d’un petit but, 27-28, comme dix-huit jours auparavant face aux Nordistes. Ah, ce match contre Dunkerque, il est encore dans tous les esprits ! Diego Simonet qui égalise sur le buzzer, le but invalidé et un goût amer dans le palais de l’entraîneur val-de-marnais. « Ce point qui nous manque prend tout son sens. Les garçons ne lâchent rien, ils se bagarrent, proposent des choses. La bonne nouvelle c’est qu’à l’exception d’un déplacement à St Raph, on en a presque terminé avec les équipes du Top 5. Notre objectif est de maintenir cet engagement pour engranger des points. »  Oui mais voilà, à l’issue de cette 19ème journée, Ivry est toujours relégable en compagnie de... Paris. Chambéry pour sa part poursuit son chemin, certes dans le sillage de Montpellier et à quelques crochets de Saint Raphaël. « On prend encore deux points importants, soufflait Philippe Gardent, en n’ayant pas été toujours juste face à une équipe qui au classement, n’est pas à sa vraie place. On aurait pu tuer le match beaucoup plus tôt. On nous a mis la pression parce qu’on était les derniers à jouer et là c’est bien, on a repris le contrôle.» L’ancien international qui n’a toujours pas validé une prolongation de contrat avec le club savoyard mais qui à n’en pas douter restera à Chambéry, prépare déjà la saison prochaine à la recherche notamment d’un arrière gauche, signe que Bertrand Roiné en fin de bail, ne serait pas reconduit. Concernant Cédric Paty (notre photo de tête - un des meilleurs buteurs de la soirée avec 7 réalisations autant qu'Edin Basic et l'Ivryen Wissem Bousnina), la discussion est engagée avec le président Alain Poncet. 


Face à Paris, Créteil a pris l’habitude de quitter Coubertin, les deux points du succès en poche. Lors de la dernière confrontation en avril 2009, les Cristoliens s’étaient imposés d’un petit but. Ce vendredi, ils ont récidivé. Après un départ pied au plancher (7-2 après dix minutes), Paris s’est complètement liquéfié, a perdu ses fondamentaux et préféré la suffisance quand s’imposait la concentration. « On les a remis dans le match alors qu’on était devant, rageait François Berthier, on a péché sur des tirs faciles, il y a eu de la précipitation, des immanquables face au gardien mais le problème c’est qu’en défense, on a aussi commis de grosses erreurs. » A sept journées de la fin, Paris qui terminera par Dunkerque et Chambéry, est relégable. Bojinovic, Gunnarsson et Hallgrimsson, les recrues de la prochaine saison doivent commencer à trouver la plaisanterie un peu fade. « On se met en grosse difficulté au classement, poursuit le technicien parisien.  On est quasiment obligé maintenant de gagner le prochain match à Sélestat et même en s’imposant, on sera encore relégable. » Pour Créteil, cette victoire représente un véritable bol d’air même si tout n’a pas été parfait, loin de là. « On fait une entame ridicule, on joue individuellement en oubliant le collectif, constatait Fabrice Guilbert. Le point positif, c’est qu’on s’est accroché, et qu’on a montré une vraie force de caractère. On n’a pas fait comme la semaine précédente contre Ivry où on avait lâché sans se révolter. » Créteil fait une excellente opération au classement en mettant Paris à cinq points mais rien n’est acquis. « Il y a des matches à domicile super importants. Le prochain c’est Dunkerque et même si en ce moment, rien ne leur résiste, il faudra tout faire pour les battre. » Le capitaine de l’USC sait mieux que quiconque que la fin du championnat sera toute aussi, difficile à vivre.


A la fin de la rencontre entre Istres et Nîmes, vendredi soir, Christophe Mazel n’a pas exulté. Certes, il était satisfait que ses joueurs soient largement sortis vainqueurs de leur match (32-22) mais par respect pour son ami et confrère Jérôme Chauvet et pour ce club où il a fait ses classes, l’entraîneur istréen a préféré analyser ce raz-de-marée à tête reposée. « Ce n’est pas le scénario que j’avais imaginé avec un tel écart mais cela reflète le rapport de forces. On les a étouffés, on les a privés de solutions du début jusqu’à la fin. » Malgré dix buts inscrits, Guillaume Saurina a été bien trop seul au sein d’une équipe nimoise dont le collectif n’a jamais pu s’exprimer.  Pour les Gardois qui restent encore dégagés de la zone dangereuse, vigilance sera désormais mère de sûreté avec un calendrier compliqué, Saint Raphaël, Dunkerque, Montpellier étant les prochains adversaires ! Pour Istres, les voyants sont au vert. Six matches, cinq succès, coupe de France confondue. « C’est vrai qu’on a inversé la courbe, conçoit Christophe Mazel, mais attention à tout excès de confiance. Il ne faut pas s’imaginer que tout est arrivé. » Car en championnat, les Provençaux auront un calendrier délicat à gérer avec Toulouse, Nantes et Saint Raphaël. « On ne l’aurait pas imaginé en début de saison mais aujourd’hui, Toulouse est un adversaire direct. Je ne pense pas qu’ils descendent mais ils sont à égalité avec nous et ils viennent chez nous. Plus il y aura de monde concerné par la descente hypothétique, plus on a de chances d’en mettre deux derrière nous. » Pragmatique, le technicien istréen a désormais en ligne de mire cette demi-finale de coupe de France à disputer ce mercredi, à Ivry. « Ce n’est pas préjudiciable de jouer sur les deux tableaux. Je ne dis pas que je vais tout gagner mais le fait de tout jouer à fond est très utile. » Tout en visant Bercy, Istres pourrait donc être la bonne surprise de cette 2ème partie de championnat. 


A moins de gagner la coupe de France, Nantes ne sera pas européen la saison prochaine. Le point perdu à Cesson combiné à l’actuel sans-faute de Dunkerque et Saint Raphaël, fait que les joueurs de Thierry Anti font du surplace au classement. Leur irrégularité parait même déconcertante, preuve en a été faite vendredi soir à Cesson. Comment une équipe menant de trois buts à un quart d’heure de la fin avec un festival du suédois Kim Ekdahl du Rietz (9 buts) et la bonne prestation d’Arnaud Siffert dans ses cages (14 arrêts à 44%), n’a pas été en mesure de préserver son avantage, encaissant un 5/1 en onze minutes ! Les Nantais auraient même pu l’emporter (26-27 à une minute de la sirène) si Benoit Doré n’avait pas égalisé, si ensuite il n’y avait pas eu un cafouillage sur la fin de match et surtout si un manque évident de concentration n'avait pas perturbé les partenaires de Rock Feliho. Les quelques frictions entre joueurs et entraîneurs vont clôturer un derby dont personne n’est sorti gagnant. Cesson n’a pas encore assuré son maintien, la suite du calendrier (avec notamment deux déplacements à Chambéry et Ivry et la réception de Dunkerque) incite à la prudence. Du côté du « H », cette semaine sera consacrée à la préparation de la demi-finale de coupe samedi, à Montpellier. Comme le championnat ne peut désormais rien leur apporter c’est sur cet objectif-là, que les joueurs de Thierry Anti doivent se concentrer.  Mais pour cela, il faudrait qu’ils soient moins inconstants. 


Derbys sous haute tension 

Des joueurs cessonnais et nantais qui en viennent presque aux mains au coup de sirène final, deux entraîneurs David Christmann (de face sur notre photoet Thierry Anti (de dosqui se disent leurs quatre vérités et qui ne partageront pas la même destination de vacances, le cristolien Arnaud Tabarand et le parisien Ibrahim Diaw qui s’échangent quelques délicatesses, les fins des derbys de cette 19ème journée ont été plutôt tendues…. A Istres où la victoire n’a souffert d’aucune contestation, Nîmes est rentré aux vestiaires, la tête basse, dans le plus grand calme… Vive le handball !


Le coin des statistiques individuelles

Gardiens: c'est le statu quo, le Chambérien Cyril Dumoulin est toujours le meilleur portier de LNH avec 237 arrêts. Suivent Vincent Gérard (Dunkerque - 220 arrêts), Slavisa Djukanovic (Saint Raphaël - 212) et Patrice Annonay (notre photo - Paris - 205)

Buteurs: on prend les mêmes et on continue. le Nimois Damien Scaccianoce qui s'est fait discret lors de cette 19ème journée avec à peine un but inscrit conserve la pole-position avec 131 réalisations. Jérôme Fernandez (Toulouse) et Valero Rivera (Nantes) sont ex aequo avec 114 buts. Le jeune Hugo Descat (Créteil) est en embuscade avec 102 buts. 

Insolite: le tireur masqué


Le chambérien Timothey N'Guessan à l'instinct. Dès qu'il a armé son tir, il n'a plus besoin de vérifier la trajectoire de sa balle. Du grand art ! 

D1: Ivry et Paris en fâcheuse posture 

LMSL

samedi 24 mars 2012 - © Yves Michel

 10 min 1 de lecture

A l'issue de la 19ème journée de D.1 masculine, deux des quatre représentants franciliens restent relégables. Ivry et Paris sont les grands perdants de ce nouvel épisode. Chambéry garde son siège de dauphin derrière Montpellier. Créteil et Istres s'offrent un bon bol d'air.

A Delaune, c’est comme aux Galeries Lafayette, il se passe toujours quelque chose et les gros calibres sont à la peine !  Après Saint Raphaël et Dunkerque, Ivry a poussé Chambéry dans ses derniers retranchements et à l’issue d’un final sur les chapeaux de roue (les Franciliens étaient menés de quatre buts à quatre minutes de la fin), les hommes de Pascal Léandri se sont inclinés d’un petit but, 27-28, comme dix-huit jours auparavant face aux Nordistes. Ah, ce match contre Dunkerque, il est encore dans tous les esprits ! Diego Simonet qui égalise sur le buzzer, le but invalidé et un goût amer dans le palais de l’entraîneur val-de-marnais. « Ce point qui nous manque prend tout son sens. Les garçons ne lâchent rien, ils se bagarrent, proposent des choses. La bonne nouvelle c’est qu’à l’exception d’un déplacement à St Raph, on en a presque terminé avec les équipes du Top 5. Notre objectif est de maintenir cet engagement pour engranger des points. »  Oui mais voilà, à l’issue de cette 19ème journée, Ivry est toujours relégable en compagnie de... Paris. Chambéry pour sa part poursuit son chemin, certes dans le sillage de Montpellier et à quelques crochets de Saint Raphaël. « On prend encore deux points importants, soufflait Philippe Gardent, en n’ayant pas été toujours juste face à une équipe qui au classement, n’est pas à sa vraie place. On aurait pu tuer le match beaucoup plus tôt. On nous a mis la pression parce qu’on était les derniers à jouer et là c’est bien, on a repris le contrôle.» L’ancien international qui n’a toujours pas validé une prolongation de contrat avec le club savoyard mais qui à n’en pas douter restera à Chambéry, prépare déjà la saison prochaine à la recherche notamment d’un arrière gauche, signe que Bertrand Roiné en fin de bail, ne serait pas reconduit. Concernant Cédric Paty (notre photo de tête - un des meilleurs buteurs de la soirée avec 7 réalisations autant qu'Edin Basic et l'Ivryen Wissem Bousnina), la discussion est engagée avec le président Alain Poncet. 


Face à Paris, Créteil a pris l’habitude de quitter Coubertin, les deux points du succès en poche. Lors de la dernière confrontation en avril 2009, les Cristoliens s’étaient imposés d’un petit but. Ce vendredi, ils ont récidivé. Après un départ pied au plancher (7-2 après dix minutes), Paris s’est complètement liquéfié, a perdu ses fondamentaux et préféré la suffisance quand s’imposait la concentration. « On les a remis dans le match alors qu’on était devant, rageait François Berthier, on a péché sur des tirs faciles, il y a eu de la précipitation, des immanquables face au gardien mais le problème c’est qu’en défense, on a aussi commis de grosses erreurs. » A sept journées de la fin, Paris qui terminera par Dunkerque et Chambéry, est relégable. Bojinovic, Gunnarsson et Hallgrimsson, les recrues de la prochaine saison doivent commencer à trouver la plaisanterie un peu fade. « On se met en grosse difficulté au classement, poursuit le technicien parisien.  On est quasiment obligé maintenant de gagner le prochain match à Sélestat et même en s’imposant, on sera encore relégable. » Pour Créteil, cette victoire représente un véritable bol d’air même si tout n’a pas été parfait, loin de là. « On fait une entame ridicule, on joue individuellement en oubliant le collectif, constatait Fabrice Guilbert. Le point positif, c’est qu’on s’est accroché, et qu’on a montré une vraie force de caractère. On n’a pas fait comme la semaine précédente contre Ivry où on avait lâché sans se révolter. » Créteil fait une excellente opération au classement en mettant Paris à cinq points mais rien n’est acquis. « Il y a des matches à domicile super importants. Le prochain c’est Dunkerque et même si en ce moment, rien ne leur résiste, il faudra tout faire pour les battre. » Le capitaine de l’USC sait mieux que quiconque que la fin du championnat sera toute aussi, difficile à vivre.


A la fin de la rencontre entre Istres et Nîmes, vendredi soir, Christophe Mazel n’a pas exulté. Certes, il était satisfait que ses joueurs soient largement sortis vainqueurs de leur match (32-22) mais par respect pour son ami et confrère Jérôme Chauvet et pour ce club où il a fait ses classes, l’entraîneur istréen a préféré analyser ce raz-de-marée à tête reposée. « Ce n’est pas le scénario que j’avais imaginé avec un tel écart mais cela reflète le rapport de forces. On les a étouffés, on les a privés de solutions du début jusqu’à la fin. » Malgré dix buts inscrits, Guillaume Saurina a été bien trop seul au sein d’une équipe nimoise dont le collectif n’a jamais pu s’exprimer.  Pour les Gardois qui restent encore dégagés de la zone dangereuse, vigilance sera désormais mère de sûreté avec un calendrier compliqué, Saint Raphaël, Dunkerque, Montpellier étant les prochains adversaires ! Pour Istres, les voyants sont au vert. Six matches, cinq succès, coupe de France confondue. « C’est vrai qu’on a inversé la courbe, conçoit Christophe Mazel, mais attention à tout excès de confiance. Il ne faut pas s’imaginer que tout est arrivé. » Car en championnat, les Provençaux auront un calendrier délicat à gérer avec Toulouse, Nantes et Saint Raphaël. « On ne l’aurait pas imaginé en début de saison mais aujourd’hui, Toulouse est un adversaire direct. Je ne pense pas qu’ils descendent mais ils sont à égalité avec nous et ils viennent chez nous. Plus il y aura de monde concerné par la descente hypothétique, plus on a de chances d’en mettre deux derrière nous. » Pragmatique, le technicien istréen a désormais en ligne de mire cette demi-finale de coupe de France à disputer ce mercredi, à Ivry. « Ce n’est pas préjudiciable de jouer sur les deux tableaux. Je ne dis pas que je vais tout gagner mais le fait de tout jouer à fond est très utile. » Tout en visant Bercy, Istres pourrait donc être la bonne surprise de cette 2ème partie de championnat. 


A moins de gagner la coupe de France, Nantes ne sera pas européen la saison prochaine. Le point perdu à Cesson combiné à l’actuel sans-faute de Dunkerque et Saint Raphaël, fait que les joueurs de Thierry Anti font du surplace au classement. Leur irrégularité parait même déconcertante, preuve en a été faite vendredi soir à Cesson. Comment une équipe menant de trois buts à un quart d’heure de la fin avec un festival du suédois Kim Ekdahl du Rietz (9 buts) et la bonne prestation d’Arnaud Siffert dans ses cages (14 arrêts à 44%), n’a pas été en mesure de préserver son avantage, encaissant un 5/1 en onze minutes ! Les Nantais auraient même pu l’emporter (26-27 à une minute de la sirène) si Benoit Doré n’avait pas égalisé, si ensuite il n’y avait pas eu un cafouillage sur la fin de match et surtout si un manque évident de concentration n'avait pas perturbé les partenaires de Rock Feliho. Les quelques frictions entre joueurs et entraîneurs vont clôturer un derby dont personne n’est sorti gagnant. Cesson n’a pas encore assuré son maintien, la suite du calendrier (avec notamment deux déplacements à Chambéry et Ivry et la réception de Dunkerque) incite à la prudence. Du côté du « H », cette semaine sera consacrée à la préparation de la demi-finale de coupe samedi, à Montpellier. Comme le championnat ne peut désormais rien leur apporter c’est sur cet objectif-là, que les joueurs de Thierry Anti doivent se concentrer.  Mais pour cela, il faudrait qu’ils soient moins inconstants. 


Derbys sous haute tension 

Des joueurs cessonnais et nantais qui en viennent presque aux mains au coup de sirène final, deux entraîneurs David Christmann (de face sur notre photoet Thierry Anti (de dosqui se disent leurs quatre vérités et qui ne partageront pas la même destination de vacances, le cristolien Arnaud Tabarand et le parisien Ibrahim Diaw qui s’échangent quelques délicatesses, les fins des derbys de cette 19ème journée ont été plutôt tendues…. A Istres où la victoire n’a souffert d’aucune contestation, Nîmes est rentré aux vestiaires, la tête basse, dans le plus grand calme… Vive le handball !


Le coin des statistiques individuelles

Gardiens: c'est le statu quo, le Chambérien Cyril Dumoulin est toujours le meilleur portier de LNH avec 237 arrêts. Suivent Vincent Gérard (Dunkerque - 220 arrêts), Slavisa Djukanovic (Saint Raphaël - 212) et Patrice Annonay (notre photo - Paris - 205)

Buteurs: on prend les mêmes et on continue. le Nimois Damien Scaccianoce qui s'est fait discret lors de cette 19ème journée avec à peine un but inscrit conserve la pole-position avec 131 réalisations. Jérôme Fernandez (Toulouse) et Valero Rivera (Nantes) sont ex aequo avec 114 buts. Le jeune Hugo Descat (Créteil) est en embuscade avec 102 buts. 

Insolite: le tireur masqué


Le chambérien Timothey N'Guessan à l'instinct. Dès qu'il a armé son tir, il n'a plus besoin de vérifier la trajectoire de sa balle. Du grand art ! 

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