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Lyonnais et Bisontines en pôle au Mondial

International

samedi 7 avril 2012 - © Yves Michel

 4 min 37 de lecture

Du 15 au 21 avril prochain, les masculins du pôle Espoir de Lyon et les féminines du pôle de Besançon participent au Mondial scolaire à Varazdin en Croatie. Une compétition qui réunira 532 compétiteurs répartis entre 19 nations.

L'excitation des jeunes lyonnais

Fin janvier, ce sont les couleurs de leur pôle qu’ils avaient défendues lors du championnat de France scolaire organisé à Limoges. A partir de dimanche, c’est la Marseillaise qu’ils entonneront avant chaque coup d’envoi et la France qu’ils représenteront à Varazdin en Croatie, à l’occasion du Mondial des pôles Espoirs.  Depuis presque trois mois et leur victoire en finale contre Chartres, les jeunes du lycée Jean Perrin de Lyon ne pensent qu’à ce rendez-vous où ils vont se mesurer à ce qui se fait de mieux dans leur catégorie d’âge.

Ils ont entre quinze et dix-sept ans et prétendent presque tous à un avenir bleuté dans le handball. Certains comme Allan Villeminot et Pierre Jaglin (tous deux de Villeurbanne) ont intégré cette année, l’équipe de France jeunes, d’autres pourraient pourquoi pas les rejoindre dans le futur. L’exemple de Guillaume Joli et d’Arnaud Bingo, passés au début des années 2000 par ce même pôle Espoirs de Lyon peut donner des idées. « Cette réussite, souligne Gilles Malfondet, le patron du pôle, c’est l’aboutissement du travail et de la politique locale avec les clubs. Quand on arrive à un tel niveau, c’est qu’il y a de la qualité individuelle. On sort régulièrement des joueurs de talent. Joli, Bingo mais aussi Ortega, Beauregard et dernièrement Bonnefond. Le pôle, c’est une succursale de la LNH ! » En attendant, nos quatorze français tenteront de faire aussi bien qu’il y a quatre ans, lorsque le Lycée Parc Impérial (pôle de Nice) déjà dirigé par l’excellent Pascal Bourgeais avait accédé au podium pour prendre la 3ème place.

« Notre poule, précise Gilles Malfondet, compte un adversaire de moins à affronter que les autres groupes et il y a deux qualifiés. L'avantage sera d'avoir une journée de repos supplémentaire. L’objectif est de terminer 1er pour ensuite éviter l’Allemagne en quart et la Croatie jusqu’en finale. »  Dans le palmarès, il faut remonter à 1996 et le lycée Kléber (pôle de Strasbourg) pour trouver une formation française sur la plus haute marche du podium. Longtemps dominée par l’Allemagne, la compétition mondiale est désormais très ouverte avec l’avènement de nations émergentes au niveau du handball comme l’Iran, Chypre, la Bulgarie ou Israël.

Les Françaises en trouble-fêtes

Les pôles masculins ne seront pas les seuls à Varazdin puisque les féminines participent également à la compétition. Les filles du lycée Jules Haag (pôle de Besançon) défendront les couleurs tricolores et en poule préliminaire, elles affronteront les mêmes nations que leurs homologues masculins. Leur titre de championnes de France, les Doubistes l'ont acquis de haute lutte en écartant en février dernier, les pôles d'Aquitaine, de Provence et celui des ligues franciliennes. « C’est un peu une surprise que l’on se soit qualifié, concède Joëlle Demouge, la responsable du pôle sur le site du club de Besançon, car nous n’étions pas  favorites.  Ce qui est important, c’est qu’il y a une véritable ambiance dans le groupe et ça va être une belle expérience à la fois humaine et sportive. »  Même si elles ne se déplacent pas en Croatie pour faire de la figuration, les Françaises ne se présentent pas au complet, loin de là. « C’est une équipe composée de petits gabarits, reconnaît la championne de France 1988, avec une seule arrière qui prend les tirs. Les rotations seront limitées car deux joueuses importantes se sont blessées lors de la préparation. » Et parmi elles, la meilleure buteuse du championnat de France jeunes, la demi-centre de Besançon, Marion Laurencot, victime d’une rupture des ligaments croisés. Ces demoiselles se sentiront moins isolées dans leur aventure puisque plusieurs parents les accompagneront dans le nord de la Croatie pour les encourager. Et dans la peau des outsiders, elles peuvent causer une belle surprise. Comme à la fin du mois de février lorsqu'elles sont devenues championnes de France.


La poule de la France (les deux premiers sont qualifiés pour les quarts de finale)
Dimanche 15 avril    France – Luxembourg
Lundi 16 avril          France – Slovénie
Mardi 17 avril          France -  Israël

Lyonnais et Bisontines en pôle au Mondial 

International

samedi 7 avril 2012 - © Yves Michel

 4 min 37 de lecture

Du 15 au 21 avril prochain, les masculins du pôle Espoir de Lyon et les féminines du pôle de Besançon participent au Mondial scolaire à Varazdin en Croatie. Une compétition qui réunira 532 compétiteurs répartis entre 19 nations.

L'excitation des jeunes lyonnais

Fin janvier, ce sont les couleurs de leur pôle qu’ils avaient défendues lors du championnat de France scolaire organisé à Limoges. A partir de dimanche, c’est la Marseillaise qu’ils entonneront avant chaque coup d’envoi et la France qu’ils représenteront à Varazdin en Croatie, à l’occasion du Mondial des pôles Espoirs.  Depuis presque trois mois et leur victoire en finale contre Chartres, les jeunes du lycée Jean Perrin de Lyon ne pensent qu’à ce rendez-vous où ils vont se mesurer à ce qui se fait de mieux dans leur catégorie d’âge.

Ils ont entre quinze et dix-sept ans et prétendent presque tous à un avenir bleuté dans le handball. Certains comme Allan Villeminot et Pierre Jaglin (tous deux de Villeurbanne) ont intégré cette année, l’équipe de France jeunes, d’autres pourraient pourquoi pas les rejoindre dans le futur. L’exemple de Guillaume Joli et d’Arnaud Bingo, passés au début des années 2000 par ce même pôle Espoirs de Lyon peut donner des idées. « Cette réussite, souligne Gilles Malfondet, le patron du pôle, c’est l’aboutissement du travail et de la politique locale avec les clubs. Quand on arrive à un tel niveau, c’est qu’il y a de la qualité individuelle. On sort régulièrement des joueurs de talent. Joli, Bingo mais aussi Ortega, Beauregard et dernièrement Bonnefond. Le pôle, c’est une succursale de la LNH ! » En attendant, nos quatorze français tenteront de faire aussi bien qu’il y a quatre ans, lorsque le Lycée Parc Impérial (pôle de Nice) déjà dirigé par l’excellent Pascal Bourgeais avait accédé au podium pour prendre la 3ème place.

« Notre poule, précise Gilles Malfondet, compte un adversaire de moins à affronter que les autres groupes et il y a deux qualifiés. L'avantage sera d'avoir une journée de repos supplémentaire. L’objectif est de terminer 1er pour ensuite éviter l’Allemagne en quart et la Croatie jusqu’en finale. »  Dans le palmarès, il faut remonter à 1996 et le lycée Kléber (pôle de Strasbourg) pour trouver une formation française sur la plus haute marche du podium. Longtemps dominée par l’Allemagne, la compétition mondiale est désormais très ouverte avec l’avènement de nations émergentes au niveau du handball comme l’Iran, Chypre, la Bulgarie ou Israël.

Les Françaises en trouble-fêtes

Les pôles masculins ne seront pas les seuls à Varazdin puisque les féminines participent également à la compétition. Les filles du lycée Jules Haag (pôle de Besançon) défendront les couleurs tricolores et en poule préliminaire, elles affronteront les mêmes nations que leurs homologues masculins. Leur titre de championnes de France, les Doubistes l'ont acquis de haute lutte en écartant en février dernier, les pôles d'Aquitaine, de Provence et celui des ligues franciliennes. « C’est un peu une surprise que l’on se soit qualifié, concède Joëlle Demouge, la responsable du pôle sur le site du club de Besançon, car nous n’étions pas  favorites.  Ce qui est important, c’est qu’il y a une véritable ambiance dans le groupe et ça va être une belle expérience à la fois humaine et sportive. »  Même si elles ne se déplacent pas en Croatie pour faire de la figuration, les Françaises ne se présentent pas au complet, loin de là. « C’est une équipe composée de petits gabarits, reconnaît la championne de France 1988, avec une seule arrière qui prend les tirs. Les rotations seront limitées car deux joueuses importantes se sont blessées lors de la préparation. » Et parmi elles, la meilleure buteuse du championnat de France jeunes, la demi-centre de Besançon, Marion Laurencot, victime d’une rupture des ligaments croisés. Ces demoiselles se sentiront moins isolées dans leur aventure puisque plusieurs parents les accompagneront dans le nord de la Croatie pour les encourager. Et dans la peau des outsiders, elles peuvent causer une belle surprise. Comme à la fin du mois de février lorsqu'elles sont devenues championnes de France.


La poule de la France (les deux premiers sont qualifiés pour les quarts de finale)
Dimanche 15 avril    France – Luxembourg
Lundi 16 avril          France – Slovénie
Mardi 17 avril          France -  Israël

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