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Les Japonaises au tapis ! Et double qualification aux JO !

Jeux Olympiques

samedi 26 mai 2012 - © Cathy Tachdjian

 5 min 56 de lecture

C’est bien le billet pour Londres qui attendait nos petites françaises à l’issue de cette rencontre remportée face au Japon. Mine de rien, c'est la quatrième fois que les filles d'Olivier Krumbholz se qualifient pour les Jeux Olympiques. Elle a fini 6e en 2000 à Sydney, 4e en 2004 à Athènes, et 5e en 2008 à Pékin.

Et quand on sait avec quel soin, le staff tricolore prépare ces rencontres, avec force vidéo et observation, ici, pour contrer le jeu déroutant des japonaises, on n’est pas surpris par l’ampleur de la victoire. L’attaque française s’est donc mise au niveau de la défense haute gamme proposée par Raphaëlle Tervel, Cléopâtre Darleux et leurs coéquipières pour préserver les nerfs de tous les supporters français et des dirigeants du handball français.

Dans ce match décisif, les filles entrent vite dans le sujet et c’est sur l’air de «un et deux et trois zéro » que le chaud public lyonnais salue le début de match tonitruant des françaises. Impeccables dans les buts, avec Cléopâtre Darleux, en défense aussi bien qu’à la finition, avec Camille Aiglon, Blandine Dancette, (trois buts en 6 minutes) ou encore avec la spectaculaire Siraba Dembélé, les filles assurent. En sept minutes le tableau affiche 5-0 et les japonaises inscrivent leur premier but ! Alexandra Lacrabère ouvre les espaces pour la grande Mariama Signate. Les japonaises vives, répondent par du jeu de un contre un mais trouvent C. Darleux sur leurs chemin. Olivier Krumbholz met en jeu Claudine Mendy, Audrey Deroin, Paule Baudouin, sort R. Tervel, touchée à la tête et rien ne change, puisque les filles enchainent avec une Camille Ayglon en patronne de la défense et à la conclusion. A la moitié de la première période le score est à 8- 2 en faveur des françaises. C. Darleux sort comme sa coéquipière hier, le grand jeu et le coach japonais a déjà pris ses deux temps morts pour tenter d’endiguer les flots bleus. La défense 0-6 de zone continue son travail de sape fermant les espaces intérieurs et excentrant au maximum les tireuses nippones. Le reste est du ressort de C. Darleux qui finit le travail. Une ombre au tableau, les échecs de Paule Baudouin au tir qui a pour conséquence le retour de S. Dembélé sur le terrain. Quatre buts en 25 minutes la muraille de Chine est tricolore et donne des cauchemars au Japon ! Mais les françaises laissent encore quelques munitions en route en attaque et comme le corps arbitral se refuse à siffler des refus de jeu à l’attaque japonaise, au dam du banc tricolore, celles-ci en profitent pour recoller un peu en inscrivant des buts à l’aile, sur pénaltys, avec Aiko Hayafune, Shio Fuji. La mi temps se clôt toutefois sur le score confortable de 13 à 7, après un dernier but de S. Dembélé en contre attaque, si efficace et un arrêt de la gardienne bleue.

Comme contre la Roumanie, Sophie Herbrecht signe sa rentrée par un but et P. Baudoin ouvre son compteur son compteur, enfin, sur pénalty. Et comme la fusée Siraba Dembélé continue son festival en contre attaque, et que le repli français est à la hauteur de sa défense, les tricolores conservent l’écart de huit buts. Alexandra Lacrabère n’a pas trop à s’employer et fait surtout jouer ses copines, pour les quelques attaques placées, car on assiste surtout à du jeu rapide. A quinze minute de la fin, le score est de 22 -11 et le coach français fait un peu tourner son effectif. Les japonaises en déficit de taille et de physique se heurtent à la défense alignée des vices championnes du monde qui ne relâchent pas leur concentration, à l’image du coach français, perfectionniste. Paule Baudouin rectifie sa fiche de stats et régale Gerland. A huit minutes du terme, à 25 -15, le public peut entonner la chanson « on est aux JO, on est aux JO » et la marseillaise, les japonaises n’ont pas les armes pour résister et inquiéter une équipe de France, concentrée, motivée et qui possède encore une marge de progression dans le jeu collectif et l’efficacité au tir, surtout de sa base arrière. Quand on connait le staff français et sa capacité de travail, nul doute que la préparation concoctée par Olivier Krumbholz et sa « bande » devrait produire ses effets d’ici Londres.

Le score final de ce match ne souffre d’aucune contestation : avec un plus treize, logique contre un Japon trop tendre. Les filles disputeront la première place au Monténégro, demain et se qualifient pour les JO de Londres qui se dérouleront du 27 juillet au 12 aout.

Encore une fois le hand français est encore à la fête olympique, avec ses deux collectifs, toujours présents au plus haut niveau mondial et cela c’est une vraie performance pour la fédération française et l’ensemble de ses licenciés !

JAPON 17- 30 FRANCE (7-13)
En direct du palais des sports de Gerland. Lyon.
4200 spectateurs
Arbitres : MM Gatelis M - Mazeika V (Lituanie)

Réactions :
Olivier Krumbholz :
"On a vu une équipe de France solide, plus on gagne mieux c’est et demain on va faire ce qu’il faut encore. On voulait s’attacher au goal average.
On a choisit cette salle car on sait qu’elle est très chaude et que cela n’a pas réussi aux japonaises et à leur jeu. On a eu raison. On a encore une certaine fragilité qui nous appartient mais on n’a pas eu trop le temps de travailler. Maintenant on va s’attaquer à la préparation, se concentrer, on va au JO pour faire une médaille .Le tirage au sort sera très important."

Amélie Goudjo :
"C’est le bonheur total, on a fait un match plein mais demain on se doit de gagner pour récompenser ce public. Cette génération a commencé à Lyon en 2009, elle passe encore par Lyon, et j’espère qu’elle ne s’arrêtera pas la. On va travailler pendant deux mois et aller chercher quelque chose."

Cléopâtre Darleux :
"Depuis 4 ans, on bosse ensemble, c’est mérité, et on a encore une belle marge de progression. On a la capacité d’aller chercher une médaille .Si on a une bonne préparation physique, pour arriver à bien finir la compétition et ne pas chuter en fin, comme cela nous arrive parfois .Car notre jeu demande beaucoup d’énergie. Sur le plan personnel, je suis contente de ma saison. Avec l’équipe de France, je suis complémentaire avec Amandine .Hier c’est normal qu’Olivier me sorte, je suis la pour faire avancer l’équipe et je sais me remettre en cause."

Camille Ayglon :
"On veut finir première maintenant, cela peut être utile pour le tirage au sort. Ensuite on a encore une semaine de travail pour assurer la qualification à l’Euro puis un repos de deux semaines et on repart pour la grande prépa. On veut aller chercher quelque chose à Londres."

Les Japonaises au tapis ! Et double qualification aux JO ! 

Jeux Olympiques

samedi 26 mai 2012 - © Cathy Tachdjian

 5 min 56 de lecture

C’est bien le billet pour Londres qui attendait nos petites françaises à l’issue de cette rencontre remportée face au Japon. Mine de rien, c'est la quatrième fois que les filles d'Olivier Krumbholz se qualifient pour les Jeux Olympiques. Elle a fini 6e en 2000 à Sydney, 4e en 2004 à Athènes, et 5e en 2008 à Pékin.

Et quand on sait avec quel soin, le staff tricolore prépare ces rencontres, avec force vidéo et observation, ici, pour contrer le jeu déroutant des japonaises, on n’est pas surpris par l’ampleur de la victoire. L’attaque française s’est donc mise au niveau de la défense haute gamme proposée par Raphaëlle Tervel, Cléopâtre Darleux et leurs coéquipières pour préserver les nerfs de tous les supporters français et des dirigeants du handball français.

Dans ce match décisif, les filles entrent vite dans le sujet et c’est sur l’air de «un et deux et trois zéro » que le chaud public lyonnais salue le début de match tonitruant des françaises. Impeccables dans les buts, avec Cléopâtre Darleux, en défense aussi bien qu’à la finition, avec Camille Aiglon, Blandine Dancette, (trois buts en 6 minutes) ou encore avec la spectaculaire Siraba Dembélé, les filles assurent. En sept minutes le tableau affiche 5-0 et les japonaises inscrivent leur premier but ! Alexandra Lacrabère ouvre les espaces pour la grande Mariama Signate. Les japonaises vives, répondent par du jeu de un contre un mais trouvent C. Darleux sur leurs chemin. Olivier Krumbholz met en jeu Claudine Mendy, Audrey Deroin, Paule Baudouin, sort R. Tervel, touchée à la tête et rien ne change, puisque les filles enchainent avec une Camille Ayglon en patronne de la défense et à la conclusion. A la moitié de la première période le score est à 8- 2 en faveur des françaises. C. Darleux sort comme sa coéquipière hier, le grand jeu et le coach japonais a déjà pris ses deux temps morts pour tenter d’endiguer les flots bleus. La défense 0-6 de zone continue son travail de sape fermant les espaces intérieurs et excentrant au maximum les tireuses nippones. Le reste est du ressort de C. Darleux qui finit le travail. Une ombre au tableau, les échecs de Paule Baudouin au tir qui a pour conséquence le retour de S. Dembélé sur le terrain. Quatre buts en 25 minutes la muraille de Chine est tricolore et donne des cauchemars au Japon ! Mais les françaises laissent encore quelques munitions en route en attaque et comme le corps arbitral se refuse à siffler des refus de jeu à l’attaque japonaise, au dam du banc tricolore, celles-ci en profitent pour recoller un peu en inscrivant des buts à l’aile, sur pénaltys, avec Aiko Hayafune, Shio Fuji. La mi temps se clôt toutefois sur le score confortable de 13 à 7, après un dernier but de S. Dembélé en contre attaque, si efficace et un arrêt de la gardienne bleue.

Comme contre la Roumanie, Sophie Herbrecht signe sa rentrée par un but et P. Baudoin ouvre son compteur son compteur, enfin, sur pénalty. Et comme la fusée Siraba Dembélé continue son festival en contre attaque, et que le repli français est à la hauteur de sa défense, les tricolores conservent l’écart de huit buts. Alexandra Lacrabère n’a pas trop à s’employer et fait surtout jouer ses copines, pour les quelques attaques placées, car on assiste surtout à du jeu rapide. A quinze minute de la fin, le score est de 22 -11 et le coach français fait un peu tourner son effectif. Les japonaises en déficit de taille et de physique se heurtent à la défense alignée des vices championnes du monde qui ne relâchent pas leur concentration, à l’image du coach français, perfectionniste. Paule Baudouin rectifie sa fiche de stats et régale Gerland. A huit minutes du terme, à 25 -15, le public peut entonner la chanson « on est aux JO, on est aux JO » et la marseillaise, les japonaises n’ont pas les armes pour résister et inquiéter une équipe de France, concentrée, motivée et qui possède encore une marge de progression dans le jeu collectif et l’efficacité au tir, surtout de sa base arrière. Quand on connait le staff français et sa capacité de travail, nul doute que la préparation concoctée par Olivier Krumbholz et sa « bande » devrait produire ses effets d’ici Londres.

Le score final de ce match ne souffre d’aucune contestation : avec un plus treize, logique contre un Japon trop tendre. Les filles disputeront la première place au Monténégro, demain et se qualifient pour les JO de Londres qui se dérouleront du 27 juillet au 12 aout.

Encore une fois le hand français est encore à la fête olympique, avec ses deux collectifs, toujours présents au plus haut niveau mondial et cela c’est une vraie performance pour la fédération française et l’ensemble de ses licenciés !

JAPON 17- 30 FRANCE (7-13)
En direct du palais des sports de Gerland. Lyon.
4200 spectateurs
Arbitres : MM Gatelis M - Mazeika V (Lituanie)

Réactions :
Olivier Krumbholz :
"On a vu une équipe de France solide, plus on gagne mieux c’est et demain on va faire ce qu’il faut encore. On voulait s’attacher au goal average.
On a choisit cette salle car on sait qu’elle est très chaude et que cela n’a pas réussi aux japonaises et à leur jeu. On a eu raison. On a encore une certaine fragilité qui nous appartient mais on n’a pas eu trop le temps de travailler. Maintenant on va s’attaquer à la préparation, se concentrer, on va au JO pour faire une médaille .Le tirage au sort sera très important."

Amélie Goudjo :
"C’est le bonheur total, on a fait un match plein mais demain on se doit de gagner pour récompenser ce public. Cette génération a commencé à Lyon en 2009, elle passe encore par Lyon, et j’espère qu’elle ne s’arrêtera pas la. On va travailler pendant deux mois et aller chercher quelque chose."

Cléopâtre Darleux :
"Depuis 4 ans, on bosse ensemble, c’est mérité, et on a encore une belle marge de progression. On a la capacité d’aller chercher une médaille .Si on a une bonne préparation physique, pour arriver à bien finir la compétition et ne pas chuter en fin, comme cela nous arrive parfois .Car notre jeu demande beaucoup d’énergie. Sur le plan personnel, je suis contente de ma saison. Avec l’équipe de France, je suis complémentaire avec Amandine .Hier c’est normal qu’Olivier me sorte, je suis la pour faire avancer l’équipe et je sais me remettre en cause."

Camille Ayglon :
"On veut finir première maintenant, cela peut être utile pour le tirage au sort. Ensuite on a encore une semaine de travail pour assurer la qualification à l’Euro puis un repos de deux semaines et on repart pour la grande prépa. On veut aller chercher quelque chose à Londres."

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