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Celles sur Belle tente l'aventure !

Division 2F

jeudi 5 juillet 2012 - © François Dasriaux

 4 min 9 de lecture

La chose est actée depuis le dépôt de bilan mercredi soir de l’Arvor 29, Celles sur Belle va retrouver sa place en D2F perdue sur le Taraflex la saison dernière. Pourtant, c’est un sacré challenge que se lance le club deux-sévrien car l’échec sportif avait décidé le club a se lancer dans une reconstruction complète avec les départs de nombreuses joueuses cadres du club et un changement à la tête du groupe avec le remplacement de Milenko Kojic par Vincent Philippart. Mais le club après beaucoup d’hésitations a décidé de se lancer le pari de la D2F quand même. Explication avec Frédéric Vignier, le président du HBC Celles sur Belle.

HandZone : Frédéric, Celles sur Belle décide de prendre la place offerte par le dépôt de bilan de l’Arvor 29, c’est un sacré challenge quand même ?
Frédéric Vignier :
On peut vraiment le dire ! Personnellement quand j’ai appris cette possibilité, j’étais extrêmement réticent, avec le retour prévu à 12 clubs de la D2F en fin de l’exercice à venir, le risque de retomber me paraissait trop grand. Mais au fur et à mesure des réunions et des jours qui passaient, les partisans de cette remontée immédiate dans le club ont su me donner les bons arguments et finir par me convaincre.

HZ : Cela ne va pas être compliqué de se lancer dans l’aventure avec une équipe taillée pour jouer les premiers rôles en N1F ?
F V :
Si et c’est cela qui me faisait peur ! On avait décidé avec Vincent Philippart de se donner 3 ans pour reconstruire l’équipe première, se donner le temps de voir arriver les jeunes à un très bon niveau et reformer un groupe de combat indispensable pour les joutes en D2F. On sait maintenant que l’on va devoir faire les choses en accéléré, mais à l’évidence il nous faut trouver deux joueuses cadres et une autre bonne joueuse pour se lancer dans cette aventure.

HZ : Pour cela il faut des moyens, et n’y a-t-il pas un risque de vouloir aller trop haut dans le domaine ?
F V :
Oui, c’est inhérent au sport, on a souvent tendance à tenter de faire signer une joueuse de gros calibre sans avoir de vraies garanties financières. C’est un des maux du handball féminin, pour moi tout a été trop vite dans l’ascension des salaires du handball féminin. Ils ne correspondent plus à la réalité économique de ce sport. Mais à Celle on essaye d’avoir les pieds sur terres. On a bouclé notre budget de 500 000 € cette saison avec un bénéfice et autour de moi au CA, il y a énormément de chefs d’entreprises qui savent ce que c’est que de rester dans les clous d’un budget. On sait aussi que la manne publique va s’amenuiser dans les années à venir. Il ne faut pas se leurrer ! Les restrictions budgétaires vont toucher tout le monde, dont le sport et sans doute dans les premiers. Au handball de savoir diversifier ses ressources. Nous, étant totalement conscients de la chose, on a fait monter le partenariat privé à plus de 60% du budget global et on sait qu’il va encore falloir travailler sur le sujet. Créer un vrai réseau de partenaires, même des petits qui nous donnent moins de 1000 € sur l’année, mais le nombre fait que l’on a une sécurité dans le domaine, nous ne sommes pas tributaires d’un gros sponsor qui viendrait à nous lâcher. Il faut arrêter de monter des budgets hypothétiques et surtout prendre conscience du potentiel du handball féminin, même si cela peut ne pas plaire, la course aux salaires et aux budgets sont beaucoup trop dangereux pour ce sport pour le moment.

HZ : Donc le public de Celles su Belle va de nouveau vibrer aux joutes de la D2F ?
F V :
Oui et cela nous donne un vrai coup de booster ! Sportivement, on sait que ce championnat est très bizarre ! La saison dernière, pour moi on n’était loin d’avoir une équipe pour jouer le bas de tableau, on se voyait plutôt vers le haut de tableau et la mayonnaise n’a pas prise… On ne sait pas pourquoi, on restait sur une belle série de victoire en fin de saison précédente et là tout s’est écroulé quasiment d’entrée de championnat. Alors même si l’équipe peut apparaître plus faible que celle de la saison dernière, il suffit de bien enclencher les choses d’entrée de jeu et on est capable de s’offrir un maintien sans trop de peur. Vincent Philippart sait parfaitement tout cela, il sait que tout est possible la saison prochaine, une bonne préparation avec notamment notre tournoi les 1 et 2 septembre prochains, un groupe qui se soude et qui suit son coach et les choses devraient nous sourire vraiment ! On connait la hauteur de la tâche mais on s’y prépare avec la ferme intention de réussir !

Celles sur Belle tente l'aventure ! 

Division 2F

jeudi 5 juillet 2012 - © François Dasriaux

 4 min 9 de lecture

La chose est actée depuis le dépôt de bilan mercredi soir de l’Arvor 29, Celles sur Belle va retrouver sa place en D2F perdue sur le Taraflex la saison dernière. Pourtant, c’est un sacré challenge que se lance le club deux-sévrien car l’échec sportif avait décidé le club a se lancer dans une reconstruction complète avec les départs de nombreuses joueuses cadres du club et un changement à la tête du groupe avec le remplacement de Milenko Kojic par Vincent Philippart. Mais le club après beaucoup d’hésitations a décidé de se lancer le pari de la D2F quand même. Explication avec Frédéric Vignier, le président du HBC Celles sur Belle.

HandZone : Frédéric, Celles sur Belle décide de prendre la place offerte par le dépôt de bilan de l’Arvor 29, c’est un sacré challenge quand même ?
Frédéric Vignier :
On peut vraiment le dire ! Personnellement quand j’ai appris cette possibilité, j’étais extrêmement réticent, avec le retour prévu à 12 clubs de la D2F en fin de l’exercice à venir, le risque de retomber me paraissait trop grand. Mais au fur et à mesure des réunions et des jours qui passaient, les partisans de cette remontée immédiate dans le club ont su me donner les bons arguments et finir par me convaincre.

HZ : Cela ne va pas être compliqué de se lancer dans l’aventure avec une équipe taillée pour jouer les premiers rôles en N1F ?
F V :
Si et c’est cela qui me faisait peur ! On avait décidé avec Vincent Philippart de se donner 3 ans pour reconstruire l’équipe première, se donner le temps de voir arriver les jeunes à un très bon niveau et reformer un groupe de combat indispensable pour les joutes en D2F. On sait maintenant que l’on va devoir faire les choses en accéléré, mais à l’évidence il nous faut trouver deux joueuses cadres et une autre bonne joueuse pour se lancer dans cette aventure.

HZ : Pour cela il faut des moyens, et n’y a-t-il pas un risque de vouloir aller trop haut dans le domaine ?
F V :
Oui, c’est inhérent au sport, on a souvent tendance à tenter de faire signer une joueuse de gros calibre sans avoir de vraies garanties financières. C’est un des maux du handball féminin, pour moi tout a été trop vite dans l’ascension des salaires du handball féminin. Ils ne correspondent plus à la réalité économique de ce sport. Mais à Celle on essaye d’avoir les pieds sur terres. On a bouclé notre budget de 500 000 € cette saison avec un bénéfice et autour de moi au CA, il y a énormément de chefs d’entreprises qui savent ce que c’est que de rester dans les clous d’un budget. On sait aussi que la manne publique va s’amenuiser dans les années à venir. Il ne faut pas se leurrer ! Les restrictions budgétaires vont toucher tout le monde, dont le sport et sans doute dans les premiers. Au handball de savoir diversifier ses ressources. Nous, étant totalement conscients de la chose, on a fait monter le partenariat privé à plus de 60% du budget global et on sait qu’il va encore falloir travailler sur le sujet. Créer un vrai réseau de partenaires, même des petits qui nous donnent moins de 1000 € sur l’année, mais le nombre fait que l’on a une sécurité dans le domaine, nous ne sommes pas tributaires d’un gros sponsor qui viendrait à nous lâcher. Il faut arrêter de monter des budgets hypothétiques et surtout prendre conscience du potentiel du handball féminin, même si cela peut ne pas plaire, la course aux salaires et aux budgets sont beaucoup trop dangereux pour ce sport pour le moment.

HZ : Donc le public de Celles su Belle va de nouveau vibrer aux joutes de la D2F ?
F V :
Oui et cela nous donne un vrai coup de booster ! Sportivement, on sait que ce championnat est très bizarre ! La saison dernière, pour moi on n’était loin d’avoir une équipe pour jouer le bas de tableau, on se voyait plutôt vers le haut de tableau et la mayonnaise n’a pas prise… On ne sait pas pourquoi, on restait sur une belle série de victoire en fin de saison précédente et là tout s’est écroulé quasiment d’entrée de championnat. Alors même si l’équipe peut apparaître plus faible que celle de la saison dernière, il suffit de bien enclencher les choses d’entrée de jeu et on est capable de s’offrir un maintien sans trop de peur. Vincent Philippart sait parfaitement tout cela, il sait que tout est possible la saison prochaine, une bonne préparation avec notamment notre tournoi les 1 et 2 septembre prochains, un groupe qui se soude et qui suit son coach et les choses devraient nous sourire vraiment ! On connait la hauteur de la tâche mais on s’y prépare avec la ferme intention de réussir !

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