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Clair, net et propre !

Eurotournoi

dimanche 15 juillet 2012 - Handzone

 4 min 27 de lecture

La France n’a pas fait dans le détail dans la finale du 19° EuroTournoi. Le +7 final découle d’une vraie belle prestation des Bleus qui ainsi se rassurent, nous rassurent et surtout montre qu’ils sont sans doute en ordre de marche pour tenter de faire une passe de deux exceptionnelle à Londres.
 
Pas de round d'observation. Pas là pour prendre le temps de se jauger, de s'évaluer, de se toiser. Pas là pour rigoler. Français et Espagnols sont rentrés plein fer dans leur finale, lancée sur un tempo d'enfer. Royal pour le public du Rhénus qui affichait fièrement des pancartes "complet" sur ses portes d'entrée, bon aussi et surtout pour la confiance des Bleus, que l'on avait vus parfois timorés vendredi face à la Tunisie. l'équipe de France rapide, physique et créative est de retour, et elle a voulu le montrer d'entrée.

Un jeu porté vers l'avant, une défense retrouvée, des postes interchangeables. Du handball total, qui a rapidement asphyxié les Espagnols (9-4, 12e). Barachet et Abalo, discrets vendredi, se mettaient en évidence. Fernandez irréprochable contre la Tunisie était à nouveau un régulateur et un point d'appui sûr. Quant à Narcisse et Karabatic, sur la même longueur d'onde, ils effaçaient les errements du match inaugural. Derrière, Omeyer faisait le show à domicile et la défense attendait les vagues ibères, menton haut. De l'engagement, du handball de très haut niveau, un respect mutuel. Et dans cette ambiance, le geste déplacé d'Aguirrezabalaga (coup de pied sur Dinart, rouge sec à la 24e) apparaissait irréel, décalé. Indigne en tout cas.

18-14 à la pause, et Narcisse relançait pour creuser encore un peu plus l'écart à la reprise. Mais difficile de garder une telle intensité face à une équipe d'Espagne fatiguée de rester bien souvent au pied du podium, ou de collectionner les places d'honneur. Une sélection ibère qui voyait dans ce choc alsacien une rampe de lancement idéale vers la quête de l'or olympique. Et qui se rapprochait petit à petit, jusqu'à revenir à une longueur (21-20, 39e). Karabatic, dans le plus pur style impact player, redonnait à lui tout seul un peu d'air du large aux Bleus, et Guigou prenait son sillage sur 7 m et dans une position originale de... pivot (25-20, 43e). Les Montpelliérains s'occupent de tout, et Omeyer s'occupe du reste : l'Alsacien transcendé par l'ambiance maison du Rhénus est injouable sur cette même période. Les Espagnols, sonnés, impuissants, vont rester près de 8 minutes sans scorer jusqu'à une contre-attaque de Tomas, en solo (25-21, 46e).

Le temps mort pris par Claude Onesta en suivant allait être la charnière du match. Toujours sur de très bons rails défensifs et protégés par un Thierry Omeyer de gala, les Bleus allaient remettre la machine à marquer en route. Usés par la densité physique des Français, cuits à l’étouffés en défense, les Espagnols n’avaient plus grand-chose à opposer à la domination tricolore. Ils lâchaient plusieurs ballons que Samuel Honrubia ou Cédric Sorhaindo s’empressaient de convertir en écart cinglant pour le compte.

-7, sans être un triomphe absolu, la France a produit un vrai match propre, costaud et efficace. Comme le précisait Claude Onesta par la suite « On avait comme objectif de faire un vrai match référence, que tout le travail physique fait pendant la préparation commence à payer. On savait que l’Euro n’avait pas été une erreur de jeu, mais plutôt une baisse individuelle de joueurs. La preuve, quand tout le monde retrouve son niveau, cette équipe retrouve le jeu qui l’avait rendu dominante. On a vu des choses très positives, notamment sur la 6-0, mais il ne faut pas s’emballer. Même si les matches face à l’Espagne ne sont jamais vraiment amicaux et que cela faisait un moment que nous ne les avions pas dominés de la sorte, si on doit les retrouver aux JO, ce sera un tout autre match avec des options tactiques bien différentes. »

A Strasbourg, Le Rhenus
Le dimanche 15 juillet 2012 à 17h30
France – Espagne : 31 – 24 (Mi-temps : 18-14)

5 500 spectateurs
Arbitres :
MM Lars Geipel et Marcus Helbig (Allemagne)

France :
Gardiens de but
 : Omeyer (60 min, 18 arrêts), Karaboué (0 arrêt sur 2 pen.)
Joueurs de champ : Fernandez (3/5), Dinart, Barachet (3/3), G. Gille (0/1), Narcisse (4/5), Joli (4/6 dont 2/2 pen.), Honrubia (2/2), Karabatic (5/7), Accambray, Abalo (3/5), Sorhaindo (2/4), Guigou (4/4 dont 1/1 pen), Detrez (1/1).

Espagne :
Gardiens de but
 : Hombrados (14 min, 0 arrêt), Sterbik (46 min, 7 arrêts)
Joueurs de champ : Gurbindo (0/1), Rocas (5/7 dont 4/4 pen.), Maqueda (3/5), Tomas (2/3), Entrerrios (3/6), Aguirrezabalaga (1/1), Sarmiento (0/1), Aguinadalde (1/1), Ugalde, Canellas (3/8), Morros, Ruesga (1/5), Rivera (4/5), Guardiola (1/1).

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dimanche 15 juillet 2012 - Handzone

 4 min 27 de lecture

La France n’a pas fait dans le détail dans la finale du 19° EuroTournoi. Le +7 final découle d’une vraie belle prestation des Bleus qui ainsi se rassurent, nous rassurent et surtout montre qu’ils sont sans doute en ordre de marche pour tenter de faire une passe de deux exceptionnelle à Londres.
 
Pas de round d'observation. Pas là pour prendre le temps de se jauger, de s'évaluer, de se toiser. Pas là pour rigoler. Français et Espagnols sont rentrés plein fer dans leur finale, lancée sur un tempo d'enfer. Royal pour le public du Rhénus qui affichait fièrement des pancartes "complet" sur ses portes d'entrée, bon aussi et surtout pour la confiance des Bleus, que l'on avait vus parfois timorés vendredi face à la Tunisie. l'équipe de France rapide, physique et créative est de retour, et elle a voulu le montrer d'entrée.

Un jeu porté vers l'avant, une défense retrouvée, des postes interchangeables. Du handball total, qui a rapidement asphyxié les Espagnols (9-4, 12e). Barachet et Abalo, discrets vendredi, se mettaient en évidence. Fernandez irréprochable contre la Tunisie était à nouveau un régulateur et un point d'appui sûr. Quant à Narcisse et Karabatic, sur la même longueur d'onde, ils effaçaient les errements du match inaugural. Derrière, Omeyer faisait le show à domicile et la défense attendait les vagues ibères, menton haut. De l'engagement, du handball de très haut niveau, un respect mutuel. Et dans cette ambiance, le geste déplacé d'Aguirrezabalaga (coup de pied sur Dinart, rouge sec à la 24e) apparaissait irréel, décalé. Indigne en tout cas.

18-14 à la pause, et Narcisse relançait pour creuser encore un peu plus l'écart à la reprise. Mais difficile de garder une telle intensité face à une équipe d'Espagne fatiguée de rester bien souvent au pied du podium, ou de collectionner les places d'honneur. Une sélection ibère qui voyait dans ce choc alsacien une rampe de lancement idéale vers la quête de l'or olympique. Et qui se rapprochait petit à petit, jusqu'à revenir à une longueur (21-20, 39e). Karabatic, dans le plus pur style impact player, redonnait à lui tout seul un peu d'air du large aux Bleus, et Guigou prenait son sillage sur 7 m et dans une position originale de... pivot (25-20, 43e). Les Montpelliérains s'occupent de tout, et Omeyer s'occupe du reste : l'Alsacien transcendé par l'ambiance maison du Rhénus est injouable sur cette même période. Les Espagnols, sonnés, impuissants, vont rester près de 8 minutes sans scorer jusqu'à une contre-attaque de Tomas, en solo (25-21, 46e).

Le temps mort pris par Claude Onesta en suivant allait être la charnière du match. Toujours sur de très bons rails défensifs et protégés par un Thierry Omeyer de gala, les Bleus allaient remettre la machine à marquer en route. Usés par la densité physique des Français, cuits à l’étouffés en défense, les Espagnols n’avaient plus grand-chose à opposer à la domination tricolore. Ils lâchaient plusieurs ballons que Samuel Honrubia ou Cédric Sorhaindo s’empressaient de convertir en écart cinglant pour le compte.

-7, sans être un triomphe absolu, la France a produit un vrai match propre, costaud et efficace. Comme le précisait Claude Onesta par la suite « On avait comme objectif de faire un vrai match référence, que tout le travail physique fait pendant la préparation commence à payer. On savait que l’Euro n’avait pas été une erreur de jeu, mais plutôt une baisse individuelle de joueurs. La preuve, quand tout le monde retrouve son niveau, cette équipe retrouve le jeu qui l’avait rendu dominante. On a vu des choses très positives, notamment sur la 6-0, mais il ne faut pas s’emballer. Même si les matches face à l’Espagne ne sont jamais vraiment amicaux et que cela faisait un moment que nous ne les avions pas dominés de la sorte, si on doit les retrouver aux JO, ce sera un tout autre match avec des options tactiques bien différentes. »

A Strasbourg, Le Rhenus
Le dimanche 15 juillet 2012 à 17h30
France – Espagne : 31 – 24 (Mi-temps : 18-14)

5 500 spectateurs
Arbitres :
MM Lars Geipel et Marcus Helbig (Allemagne)

France :
Gardiens de but
 : Omeyer (60 min, 18 arrêts), Karaboué (0 arrêt sur 2 pen.)
Joueurs de champ : Fernandez (3/5), Dinart, Barachet (3/3), G. Gille (0/1), Narcisse (4/5), Joli (4/6 dont 2/2 pen.), Honrubia (2/2), Karabatic (5/7), Accambray, Abalo (3/5), Sorhaindo (2/4), Guigou (4/4 dont 1/1 pen), Detrez (1/1).

Espagne :
Gardiens de but
 : Hombrados (14 min, 0 arrêt), Sterbik (46 min, 7 arrêts)
Joueurs de champ : Gurbindo (0/1), Rocas (5/7 dont 4/4 pen.), Maqueda (3/5), Tomas (2/3), Entrerrios (3/6), Aguirrezabalaga (1/1), Sarmiento (0/1), Aguinadalde (1/1), Ugalde, Canellas (3/8), Morros, Ruesga (1/5), Rivera (4/5), Guardiola (1/1).

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